Coût du travail
Menaces en Agriculture
Hausse du Smic, suppression de la TVA sociale, augmentation des
cotisations d’assurance vieillesse… Le nouveau gouvernement a fait de
nombreuses annonces concernant le coût du travail. La FNSEA a fait le
calcul...
cotisations d’assurance vieillesse… Le nouveau gouvernement a fait de
nombreuses annonces concernant le coût du travail. La FNSEA a fait le
calcul...
« Face aux menaces de remise en cause de certaines exonérations de cotisations sociales, existantes ou prévues par les textes, mais non mises en œuvre pour le moment », la FNSEA a publié une étude le 19 juillet intitulée "Menaces sur le coût du travail". D’un côté, la centrale agricole a calculé le coût du travail dans la production agricole au niveau national et par département avec les mesures proposées par le précédent gouvernement, dont la TVA sociale. D’un autre côté, elle a fait le même calcul du coût du travail avec les mesures proposées par le gouvernement Ayrault. Les nouvelles propositions sont les suivantes : suppression de la TVA sociale, suppression de l’allégement "1 €" sur le travail permanent, augmentation du Smic de +2 %, réduction du dispositif d’allègement de charges "Fillon" à un champ d’exonération pour les rémunérations entre 1 et 1,5 Smic au lieu de 1,6 Smic et augmentation de la cotisation patronale vieillesse de 0,25 point. Calculette en main, le syndicat a fait la comparaison en prenant des données salariales produites par la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (2010).
Premièrement : le coût du travail dans la production agricole a été calculé sans augmentation du Smic, sans augmentation de la cotisation vieillesse, avec l’application de la TVA sociale, de l’allègement sur le travail permanent et sans modification du dispositif Fillon. Le coût du travail effectif (masse salariale totale et les cotisations payées par les employeurs) serait alors de 6,5 milliards d’euros.
Deuxièmement : une estimation après l’application des mesures proposées (suppression de la TVA sociale, suppression de l’allégement "1 €" sur le travail permanent, augmentation du Smic de 2 %, réduction du dispositif d’allègement de charges "Fillon" et augmentation de la cotisation patronale vieillesse) a été calculée. Le coût du travail effectif atteindrait quasiment 7 milliards.
En conclusion, la FNSEA a calculé les écarts du coût du travail entre les deux propositions. Elle arrive au constat suivant : le coût annuel supplémentaire d’une heure de travail serait de 0,89 € en moyenne en France pour une personne salariée à temps plein, si les nouvelles mesures sont appliquées. Ce qui représente un coût annuel supplémentaire moyen d’un salarié à temps plein de 1.433 € (CDD et CDI confondus). Les régions les plus impactées seraient celles où les exploitations y comptent beaucoup de salariés permanents, lesquels ne sont en effet pas concernés par les exonérations des charges, tandis que les emplois saisonniers sont concernés par les exonérations des charges. De fait, le dispositif d’exonération des charges pour les travailleurs occasionnels n’a pas été touché par le nouveau gouvernement. Au total, le coût du travail supplémentaire (salaires bruts + cotisations patronales) serait en moyenne de 393 millions d’€, dont 320 millions d’€ de cotisations patronales payées par les employeurs.
Pour la seule Saône-et-Loire, l'ardoise se chiffrerait à quelques 1.480 € par salarié d’augmentation de la charge pour l'employeur...
Retrouvez l'étude complète de la FNSEA sur le site Agri71.fr, où elle est téléchargeable.
Hausse du coût du travail...
Premièrement : le coût du travail dans la production agricole a été calculé sans augmentation du Smic, sans augmentation de la cotisation vieillesse, avec l’application de la TVA sociale, de l’allègement sur le travail permanent et sans modification du dispositif Fillon. Le coût du travail effectif (masse salariale totale et les cotisations payées par les employeurs) serait alors de 6,5 milliards d’euros.
Deuxièmement : une estimation après l’application des mesures proposées (suppression de la TVA sociale, suppression de l’allégement "1 €" sur le travail permanent, augmentation du Smic de 2 %, réduction du dispositif d’allègement de charges "Fillon" et augmentation de la cotisation patronale vieillesse) a été calculée. Le coût du travail effectif atteindrait quasiment 7 milliards.
En conclusion, la FNSEA a calculé les écarts du coût du travail entre les deux propositions. Elle arrive au constat suivant : le coût annuel supplémentaire d’une heure de travail serait de 0,89 € en moyenne en France pour une personne salariée à temps plein, si les nouvelles mesures sont appliquées. Ce qui représente un coût annuel supplémentaire moyen d’un salarié à temps plein de 1.433 € (CDD et CDI confondus). Les régions les plus impactées seraient celles où les exploitations y comptent beaucoup de salariés permanents, lesquels ne sont en effet pas concernés par les exonérations des charges, tandis que les emplois saisonniers sont concernés par les exonérations des charges. De fait, le dispositif d’exonération des charges pour les travailleurs occasionnels n’a pas été touché par le nouveau gouvernement. Au total, le coût du travail supplémentaire (salaires bruts + cotisations patronales) serait en moyenne de 393 millions d’€, dont 320 millions d’€ de cotisations patronales payées par les employeurs.
Pour la seule Saône-et-Loire, l'ardoise se chiffrerait à quelques 1.480 € par salarié d’augmentation de la charge pour l'employeur...
Retrouvez l'étude complète de la FNSEA sur le site Agri71.fr, où elle est téléchargeable.