Entretiens du Beaujolais
Mieux valoriser les sous-produits vinicoles
Le cas de la gestion des sous-produits vinicoles a ouvert cette matinée
des Entretiens du Beaujolais. Pour rappel, FranceAgriMer a entrepris
cette étude dans le cadre de la réforme de l’Organisation commune du
marché “vins”. L’Institut français de la vigne et du vin (IFV) et
d’autres instituts ont coordonné cette expérimentation nationale de 2010
à 2013.
des Entretiens du Beaujolais. Pour rappel, FranceAgriMer a entrepris
cette étude dans le cadre de la réforme de l’Organisation commune du
marché “vins”. L’Institut français de la vigne et du vin (IFV) et
d’autres instituts ont coordonné cette expérimentation nationale de 2010
à 2013.
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« Il s’agissait d’étudier la distillation des marcs de raisins et lies de vins ainsi que trois scénarii alternatifs possibles pour la gestion des marcs de raisins : l’épandage, le compostage et la méthanisation. Ces analyses ont porté à la fois sur les aspects environnemental, technique et économique, sans omettre la réglementation en vigueur », a présenté Sophie Penavayre de l’IFV. Voici les principaux enseignements tirés de ces études.
Pour le volet épandage, des analyses de sol avant et après épandage de marcs de raisins ont été réalisées sur une parcelle de grandes cultures dans l’Ain. L’IFV n’a pas constaté de modifications réelles des caractéristiques analytiques du sol, en particulier au niveau des teneurs en éléments traces métalliques.
Pour le compostage, les analyses de composts de marc seul ou composté avec du fumier ou des déchets verts (à hauteur de 80 % maximum) ont montré que ces produits ont en général des caractéristiques similaires aux amendements organiques tels qu’ils sont définis dans la norme NF U 44-051. « Cependant, le taux de matière sèche peut être inférieur à la limite de la norme, de même que la teneur en K2O (oxyde de potassium) peut être supérieure à la norme », précise Sophie Penavayre.
Enfin, l’IFV a étudié le potentiel méthane des marcs de raisins. Il s’agit de la quantité maximale de biogaz et de méthane pouvant être produite par un substrat. Après étude, ce potentiel méthane varie en fonction de la couleur, de l’origine et du temps de stockage. « Du fait de sa saisonnalité et de ses caractéristiques physicochimiques, le marc de raisins doit être méthanisé en co-digestion en tant que substrat minoritaire, et être introduit peu à peu dans le mélange », recommande Sophie Penavayre.
Pour le volet épandage, des analyses de sol avant et après épandage de marcs de raisins ont été réalisées sur une parcelle de grandes cultures dans l’Ain. L’IFV n’a pas constaté de modifications réelles des caractéristiques analytiques du sol, en particulier au niveau des teneurs en éléments traces métalliques.
Pour le compostage, les analyses de composts de marc seul ou composté avec du fumier ou des déchets verts (à hauteur de 80 % maximum) ont montré que ces produits ont en général des caractéristiques similaires aux amendements organiques tels qu’ils sont définis dans la norme NF U 44-051. « Cependant, le taux de matière sèche peut être inférieur à la limite de la norme, de même que la teneur en K2O (oxyde de potassium) peut être supérieure à la norme », précise Sophie Penavayre.
Enfin, l’IFV a étudié le potentiel méthane des marcs de raisins. Il s’agit de la quantité maximale de biogaz et de méthane pouvant être produite par un substrat. Après étude, ce potentiel méthane varie en fonction de la couleur, de l’origine et du temps de stockage. « Du fait de sa saisonnalité et de ses caractéristiques physicochimiques, le marc de raisins doit être méthanisé en co-digestion en tant que substrat minoritaire, et être introduit peu à peu dans le mélange », recommande Sophie Penavayre.
