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Concours de Gueugnon

Moins d’animaux mais quelques ventes au concours de Gueugnon

La semaine dernière, 220 charolais étaient réunis au concours de Gueugnon. Si la baisse de participation était prévisible, en revanche, des visiteurs et des acheteurs étaient de retour. Avec la repousse de l’herbe, c’était peut-être l’esquisse d’un léger mieux dans le moral des éleveurs.

Moins d’animaux mais quelques ventes au concours de Gueugnon

Jeudi et vendredi dernier, le concours de Gueugnon a rassemblé 220 animaux reproducteurs. Un effectif en baisse par rapport à l’an dernier comme on pouvait s’y attendre étant donné le contexte général de l’élevage. Conséquence, là où autrefois les nombreuses bêtes adultes occupaient tout l’espace sous le hall d’exposition, les organisateurs ont choisi d’aménager un vaste ring où se sont déroulés tous les jugements d’adultes, de prix d’honneur et de prix spéciaux. Sévissant sur tous les rassemblements de la saison, l’érosion de la participation des éleveurs dure maintenant depuis plusieurs années. Et pour le jeune et toujours dynamique comité de concours agricole du Val-d’Arroux Gueugnon, ce n’est pas faute d’avoir essayé de nouvelles idées. Les tentatives d’animation le samedi ne sont jamais vraiment parvenues à attirer le grand public, d’où la volonté cette année d’avancer le concours aux jeudi et vendredi désormais dédiés aux seuls professionnels. Si la présentation des animaux de viande rassemblait encore 24 bovins cette année, la commercialisation auprès de la filière n’a pas été à la hauteur des attentes des exposants. Quant aux challenge génomorpho et sans corne, ils n’ont eu qu’une dizaine de participants cette année.

Du volume, de la finesse…

Préférant se concentrer sur les fondamentaux, le concours de Gueugnon proposait une vitrine de la race irréprochable. Moins nombreux, les animaux présentés n’en sont que les meilleurs des élevages et les juges privilégient des valeurs sûres, entre femelles d’avenir pleines de volumes et finesse de viande nécessaire, pour être bien dans le standard de la charolaise.

Dans les allées, les éleveurs semblaient tout de même soulagés d’avoir un peu d’herbe à faire brouter à leurs animaux aux prés. Le retour de la verdure fait quand même du bien au moral et la douceur laisse espérer une arrière-saison de pâturage la plus tardive possible… A l’issue du concours, le CCAVAG se disait agréablement surpris par la fréquentation durant les deux jours. Pour preuve, il s’est même vendu une petite vingtaine de veaux reproducteurs contre seulement cinq en 2018. A l’heure des cérémonies officielles, la profession a redit son exaspération quant à la situation de l’élevage en évoquant notamment le vote des députés sur le Ceta ; l’échec des EGAlim, l’agribashing, etc…

Moins d’animaux mais quelques ventes au concours de Gueugnon

Moins d’animaux mais quelques ventes au concours de Gueugnon

Jeudi et vendredi dernier, le concours de Gueugnon a rassemblé 220 animaux reproducteurs. Un effectif en baisse par rapport à l’an dernier comme on pouvait s’y attendre étant donné le contexte général de l’élevage. Conséquence, là où autrefois les nombreuses bêtes adultes occupaient tout l’espace sous le hall d’exposition, les organisateurs ont choisi d’aménager un vaste ring où se sont déroulés tous les jugements d’adultes, de prix d’honneur et de prix spéciaux. Sévissant sur tous les rassemblements de la saison, l’érosion de la participation des éleveurs dure maintenant depuis plusieurs années. Et pour le jeune et toujours dynamique comité de concours agricole du Val-d’Arroux Gueugnon, ce n’est pas faute d’avoir essayé de nouvelles idées. Les tentatives d’animation le samedi ne sont jamais vraiment parvenues à attirer le grand public, d’où la volonté cette année d’avancer le concours aux jeudi et vendredi désormais dédiés aux seuls professionnels. Si la présentation des animaux de viande rassemblait encore 24 bovins cette année, la commercialisation auprès de la filière n’a pas été à la hauteur des attentes des exposants. Quant aux challenge génomorpho et sans corne, ils n’ont eu qu’une dizaine de participants cette année.

Du volume, de la finesse…

Préférant se concentrer sur les fondamentaux, le concours de Gueugnon proposait une vitrine de la race irréprochable. Moins nombreux, les animaux présentés n’en sont que les meilleurs des élevages et les juges privilégient des valeurs sûres, entre femelles d’avenir pleines de volumes et finesse de viande nécessaire, pour être bien dans le standard de la charolaise.

Dans les allées, les éleveurs semblaient tout de même soulagés d’avoir un peu d’herbe à faire brouter à leurs animaux aux prés. Le retour de la verdure fait quand même du bien au moral et la douceur laisse espérer une arrière-saison de pâturage la plus tardive possible… A l’issue du concours, le CCAVAG se disait agréablement surpris par la fréquentation durant les deux jours. Pour preuve, il s’est même vendu une petite vingtaine de veaux reproducteurs contre seulement cinq en 2018. A l’heure des cérémonies officielles, la profession a redit son exaspération quant à la situation de l’élevage en évoquant notamment le vote des députés sur le Ceta ; l’échec des EGAlim, l’agribashing, etc…

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