MSA Bourgogne - Saône-et-Loire Une élection pour de grandes ambitions
Mardi 14 janvier à Mâcon, l’antenne de Saône-et-Loire de la MSA Bourgogne réunissait ses élus et salariés pour ses traditionnels vœux pour la nouvelle année. Derrière se cachait un autre message fort : la MSA reste au service des agriculteurs et des territoires ruraux. Voter et faire voter est donc une priorité pour conserver ses deux spécificités lors des prochaines élections (20 au 31 janvier).

L’occasion tout d’abord de saluer le travail des équipes et remercier celles et ceux qui travaillent quotidiennement – élus et salariés, ensemble – au service des agriculteurs de ce département.
Les textes réglementaires, les régionalisations, les réorganisations de services, la complexité administrative… tout ceci est aussi vécu au niveau des organisations professionnelles agricoles. Le président de la MSA Bourgogne, Dominique Bossong en est bien conscient et remerciait donc toutes « les personnes qui ont su investir leurs nouvelles fonctions dans le cadre des mutualisation et celles et ceux qui mènent leur mission avec conscience. Je mesure les efforts demandés ». En remettant quelques instants après des médailles Grand or du travail (40 ans de service), cette dizaine de salariés - et les autres médaillés - auraient tous pu longuement témoigner des nombreux changements vécus lors de leurs carrières. Mutations qui ont tendance à s’accélérer ces dernières années. « Malgré un contexte exigeant, nous avons répondu présents à toutes les évolutions législatives : prime d’activité, DSN, prélèvement à la source… ». Et ce n’est jamais fini : réforme des retraites (ou pas ?), nouveau mode de calcul des prestations logement, déclinaison du plan stratégique.... Dans ce dernier volet on retrouve notamment les MSA impliqués dans les Maison France Service, voulu par le Gouvernement à l’issu du Grand Débat nation et de la crise des Gilets jaunes, qui doivent être, en quelque sorte, « l’organisme de protection sociale du dernier kilomètre ».
L’herbe n’est pas plus verte…
Si parfois les agriculteurs ont la "dent dure" contre leur MSA, les pouvoirs publics et autres citoyens ont eux plutôt tendance à envier « la qualité du travail, le guichet unique, la présence sur les territoires et notre capacité à agir effectivement et immédiatement », notamment pour l’allègement des contraintes financières des ressortissants ou l’accompagnement social personnalisé. Une preuve supplémentaire s’il en fallait : l’enveloppe de 2,7 millions d’€ obtenue l’an dernier pour des prises en charge partielles de cotisations. Un accompagnement qui bénéficie à la fois aux exploitants mais aussi à leurs salariés.
Autant dire qu’à l’heure des grandes manœuvres et réformes en tout genre, plus d’un technocrate parisien aimerait mettre la main sur la MSA pour la fondre dans le régime général. Ni vu ni connu. « Et donc pour la maintenir, il y a les élections », motivait Dominique Bossong. Le taux de participation sera un message explicite envoyé aux politiciens. « Nous devons montrer aux pouvoirs publics que la profession agricole soutien son régime de protection sociale », concluait le président de la MSA Bourgogne.
Le matériel de vote devrait bientôt parvenir en vue des élections qui se dérouleront du 20 au 31 janvier. Un seul mot d’ordre donc : voter et faites voter autour de vous, notamment vos salariés, qui sont malheureusement traditionnellement parmi le collège qui vote le moins.
MSA Bourgogne - Saône-et-Loire Une élection pour de grandes ambitions

L’occasion tout d’abord de saluer le travail des équipes et remercier celles et ceux qui travaillent quotidiennement – élus et salariés, ensemble – au service des agriculteurs de ce département.
Les textes réglementaires, les régionalisations, les réorganisations de services, la complexité administrative… tout ceci est aussi vécu au niveau des organisations professionnelles agricoles. Le président de la MSA Bourgogne, Dominique Bossong en est bien conscient et remerciait donc toutes « les personnes qui ont su investir leurs nouvelles fonctions dans le cadre des mutualisation et celles et ceux qui mènent leur mission avec conscience. Je mesure les efforts demandés ». En remettant quelques instants après des médailles Grand or du travail (40 ans de service), cette dizaine de salariés - et les autres médaillés - auraient tous pu longuement témoigner des nombreux changements vécus lors de leurs carrières. Mutations qui ont tendance à s’accélérer ces dernières années. « Malgré un contexte exigeant, nous avons répondu présents à toutes les évolutions législatives : prime d’activité, DSN, prélèvement à la source… ». Et ce n’est jamais fini : réforme des retraites (ou pas ?), nouveau mode de calcul des prestations logement, déclinaison du plan stratégique.... Dans ce dernier volet on retrouve notamment les MSA impliqués dans les Maison France Service, voulu par le Gouvernement à l’issu du Grand Débat nation et de la crise des Gilets jaunes, qui doivent être, en quelque sorte, « l’organisme de protection sociale du dernier kilomètre ».
L’herbe n’est pas plus verte…
Si parfois les agriculteurs ont la "dent dure" contre leur MSA, les pouvoirs publics et autres citoyens ont eux plutôt tendance à envier « la qualité du travail, le guichet unique, la présence sur les territoires et notre capacité à agir effectivement et immédiatement », notamment pour l’allègement des contraintes financières des ressortissants ou l’accompagnement social personnalisé. Une preuve supplémentaire s’il en fallait : l’enveloppe de 2,7 millions d’€ obtenue l’an dernier pour des prises en charge partielles de cotisations. Un accompagnement qui bénéficie à la fois aux exploitants mais aussi à leurs salariés.
Autant dire qu’à l’heure des grandes manœuvres et réformes en tout genre, plus d’un technocrate parisien aimerait mettre la main sur la MSA pour la fondre dans le régime général. Ni vu ni connu. « Et donc pour la maintenir, il y a les élections », motivait Dominique Bossong. Le taux de participation sera un message explicite envoyé aux politiciens. « Nous devons montrer aux pouvoirs publics que la profession agricole soutien son régime de protection sociale », concluait le président de la MSA Bourgogne.
Le matériel de vote devrait bientôt parvenir en vue des élections qui se dérouleront du 20 au 31 janvier. Un seul mot d’ordre donc : voter et faites voter autour de vous, notamment vos salariés, qui sont malheureusement traditionnellement parmi le collège qui vote le moins.