Commerce international
Multiplication des accords de libre-échange
Alors que les négociations de l’OMC sont dans l’impasse, l’Union
européenne multiplie les accords de libre-échange ou d’association sur
les produis agricoles avec de nombreux pays ou groupe de pays du monde. A
la mi-août, une trentaine d’accords avaient été conclus, étaient en
négociation ou en préparation. Revue de détail.
européenne multiplie les accords de libre-échange ou d’association sur
les produis agricoles avec de nombreux pays ou groupe de pays du monde. A
la mi-août, une trentaine d’accords avaient été conclus, étaient en
négociation ou en préparation. Revue de détail.
Canada : lancées en mai 2009, les négociations avec le Canada devraient être conclues en octobre ou novembre prochain. Elles devraient se traduire par une ouverture plus importante à un certain nombre de produits sensibles pour l’Europe tels que le porc, le bœuf, les céréales, l’éthanol et le sucre. L’UE pourrait y gagner par contre sur ses exportations de volailles, d’œufs et de produits laitiers.
Etats-Unis : les discussions ont été ouvertes sur le principe d’un accord de libre-échange mais les négociations ne sont pas encore engagées. Elles ne démarreront qu’après les élections présidentielles aux Etats-Unis, c'est-à-dire en 2013. Elles devraient porter sur les principaux produits d’exportation américains : soja, maïs, blé, bœuf, porc, volaille, produits fourragers.
Pérou et Colombie : l’accord a été signé par les négociateurs en avril 2011. Il est ouvert à l’Equateur et la Bolivie. Le Conseil des ministres de l’Agriculture européen l’a approuvé fin mai. Sa mise en œuvre interviendra dès le feu vert du Parlement européen et des parlements nationaux. Outre la banane, l’Union européenne accorde un accès libre de droits à la majorité des fruits et légumes colombiens, au tabac ainsi qu’à l’éthanol et au biodiesel. L’accord prévoit également une élimination des droits de douane sur la volaille et des contingents d’importation croissants chaque année pour l’importation en Europe de viande bovine et de sucre de canne. Le Pérou bénéficie d’un contingent sur le sucre en progrès tous les ans. Quant à l’Europe, elle y trouve son intérêt grâce à un accès facilité pour ses produits laitiers, les céréales, les vins et spiritueux.
Amérique centrale : l’accord a été signé en juin 2012. Il est en attente du consentement du Parlement européen et des parlements nationaux. En plus de la banane l’accord prévoit l’ouverture de contingents d’importation sur l’ail, les champignons, le maïs doux, le rhum. L’Europe obtient pour sa part des contingents de fromages réparti entre les six pays concernés.
Mercosur : Les négociations ont repris en mai 2010 pour un accord d’association, mais elles patinent actuellement. Les pays du Mercosur comptent sur ces discussions pour ouvrir des contingents nouveaux ou supplémentaires de bœuf, de porc, de volaille, de viande ovine, de sucre, d’éthanol, de fruits et légumes et de vins. De son coté, l’Union européenne pourrait élargir ses débouchés en vins et produits laitiers.
Asie : seul un accord de libre-échange a été conclu en bonne et due forme avec la Corée du Sud en décembre 2010 et il est entré en vigueur le 1er juillet 2011. Il porte sur le bœuf, le porc, l’ail, les champignons, les vins, les spiritueux, les fromages et les fruits et légumes. En revanche de nombreuses négociations ont été lancées avec d’autres pays. Elles sont bien avancées et devraient aboutir d’ici la fin de l’année avec l’Inde, Singapour et la Malaise. Elles ont été ouvertes officiellement avec le Vietnam fin juin et elles devraient démarrer prochainement avec la Thaïlande, le Japon et l’Indonésie.
Ex-URSS : les négociations de libre-échange sont officiellement terminées depuis décembre 2011 avec l’Ukraine, mais l’accord est actuellement bloqué au niveau politique et aucune évolution n’est envisagée avant les élections législatives ukrainiennes fin octobre 2012. Quoiqu’il en soit, cet accord prévoit l’ouverture d’une série de contingents sur le porc, la viande bovine, la volaille, les œufs, les céréales, les produits laitiers, le sucre souvent dans les deux sens. Pour ce qui est de la Géorgie, de la Moldavie et de l’Arménie, les négociations se sont ouvertes en février dernier et devraient l’être prochainement avec l’Azerbaïdjan.
Méditerranée : avec le Maroc l’accord porte sur la libération du commerce d’un certain nombre de fruits et légumes, tomates notamment. Conclu en 2009 il est entré en vigueur le 1er juin 2012. L’accord d’association signé avec l’Algérie qui a démarré en 2005 prévoit un démantèlement tarifaire des produits agricoles entre 2012 et 2020. L’intérêt de l’Algérie porte sur les fruits et légumes et l’Union européenne vise un meilleur accès au marché algérien pour la viande bovine, la volaille, les produits laitiers et les céréales. En outre de nouvelles négociations devraient s’ouvrir prochainement avec quatre pays du sud le la Méditerranée : le Maroc, la Tunisie, la Jordanie et l’Egypte.
Golfe et Moyen-Orient : lancées en 2002 avec le Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Oman, Koweït, Bahreïn, Emirats arabes unis, Qatar), les négociations ont progressé depuis juin 2012, ces pays étant fortement dépendant des importations européennes.
Pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) : les négociations sont en cours et des accords intérimaires ont pu être signés avec un certain nombre de pays. La plupart cherchent à élargir leurs débouchés en Europe pour leurs principales productions par une élimination les droits européens à l’importation. Selon le cas, il s’agit du bœuf, du sucre, du tabac, du café, cacao, des fruits tropicaux (bananes, ananas), des légumes, du riz ou des huiles.
Etats-Unis : les discussions ont été ouvertes sur le principe d’un accord de libre-échange mais les négociations ne sont pas encore engagées. Elles ne démarreront qu’après les élections présidentielles aux Etats-Unis, c'est-à-dire en 2013. Elles devraient porter sur les principaux produits d’exportation américains : soja, maïs, blé, bœuf, porc, volaille, produits fourragers.
Pérou et Colombie : l’accord a été signé par les négociateurs en avril 2011. Il est ouvert à l’Equateur et la Bolivie. Le Conseil des ministres de l’Agriculture européen l’a approuvé fin mai. Sa mise en œuvre interviendra dès le feu vert du Parlement européen et des parlements nationaux. Outre la banane, l’Union européenne accorde un accès libre de droits à la majorité des fruits et légumes colombiens, au tabac ainsi qu’à l’éthanol et au biodiesel. L’accord prévoit également une élimination des droits de douane sur la volaille et des contingents d’importation croissants chaque année pour l’importation en Europe de viande bovine et de sucre de canne. Le Pérou bénéficie d’un contingent sur le sucre en progrès tous les ans. Quant à l’Europe, elle y trouve son intérêt grâce à un accès facilité pour ses produits laitiers, les céréales, les vins et spiritueux.
Amérique centrale : l’accord a été signé en juin 2012. Il est en attente du consentement du Parlement européen et des parlements nationaux. En plus de la banane l’accord prévoit l’ouverture de contingents d’importation sur l’ail, les champignons, le maïs doux, le rhum. L’Europe obtient pour sa part des contingents de fromages réparti entre les six pays concernés.
Mercosur : Les négociations ont repris en mai 2010 pour un accord d’association, mais elles patinent actuellement. Les pays du Mercosur comptent sur ces discussions pour ouvrir des contingents nouveaux ou supplémentaires de bœuf, de porc, de volaille, de viande ovine, de sucre, d’éthanol, de fruits et légumes et de vins. De son coté, l’Union européenne pourrait élargir ses débouchés en vins et produits laitiers.
Asie : seul un accord de libre-échange a été conclu en bonne et due forme avec la Corée du Sud en décembre 2010 et il est entré en vigueur le 1er juillet 2011. Il porte sur le bœuf, le porc, l’ail, les champignons, les vins, les spiritueux, les fromages et les fruits et légumes. En revanche de nombreuses négociations ont été lancées avec d’autres pays. Elles sont bien avancées et devraient aboutir d’ici la fin de l’année avec l’Inde, Singapour et la Malaise. Elles ont été ouvertes officiellement avec le Vietnam fin juin et elles devraient démarrer prochainement avec la Thaïlande, le Japon et l’Indonésie.
Ex-URSS : les négociations de libre-échange sont officiellement terminées depuis décembre 2011 avec l’Ukraine, mais l’accord est actuellement bloqué au niveau politique et aucune évolution n’est envisagée avant les élections législatives ukrainiennes fin octobre 2012. Quoiqu’il en soit, cet accord prévoit l’ouverture d’une série de contingents sur le porc, la viande bovine, la volaille, les œufs, les céréales, les produits laitiers, le sucre souvent dans les deux sens. Pour ce qui est de la Géorgie, de la Moldavie et de l’Arménie, les négociations se sont ouvertes en février dernier et devraient l’être prochainement avec l’Azerbaïdjan.
Méditerranée : avec le Maroc l’accord porte sur la libération du commerce d’un certain nombre de fruits et légumes, tomates notamment. Conclu en 2009 il est entré en vigueur le 1er juin 2012. L’accord d’association signé avec l’Algérie qui a démarré en 2005 prévoit un démantèlement tarifaire des produits agricoles entre 2012 et 2020. L’intérêt de l’Algérie porte sur les fruits et légumes et l’Union européenne vise un meilleur accès au marché algérien pour la viande bovine, la volaille, les produits laitiers et les céréales. En outre de nouvelles négociations devraient s’ouvrir prochainement avec quatre pays du sud le la Méditerranée : le Maroc, la Tunisie, la Jordanie et l’Egypte.
Golfe et Moyen-Orient : lancées en 2002 avec le Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Oman, Koweït, Bahreïn, Emirats arabes unis, Qatar), les négociations ont progressé depuis juin 2012, ces pays étant fortement dépendant des importations européennes.
Pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) : les négociations sont en cours et des accords intérimaires ont pu être signés avec un certain nombre de pays. La plupart cherchent à élargir leurs débouchés en Europe pour leurs principales productions par une élimination les droits européens à l’importation. Selon le cas, il s’agit du bœuf, du sucre, du tabac, du café, cacao, des fruits tropicaux (bananes, ananas), des légumes, du riz ou des huiles.