Libéralisation des droits de plantation
Nécessaire régulation
La prochaine assemblée générale de la FDSEA, le 20 avril prochain à
Cluny, sera vraisemblablement l’occasion d’aborder les débats sur le
sort à réserver aux droits de plantation viticoles, dossier que va
traiter un groupe européen dit "à haut niveau", dont la première réunion
aura eu lieu, la vielle, le 19 avril à Bruxelles. Jérôme Despey,
président de la Commission nationale viticole et président du comité
Vins de FranceAgriMer, ne manquera pas de traiter du sujet, ce dernier
étant invité de la FDSEA de Saône-et-Loire, aux côtés de responsables
politiques nationaux.
Cluny, sera vraisemblablement l’occasion d’aborder les débats sur le
sort à réserver aux droits de plantation viticoles, dossier que va
traiter un groupe européen dit "à haut niveau", dont la première réunion
aura eu lieu, la vielle, le 19 avril à Bruxelles. Jérôme Despey,
président de la Commission nationale viticole et président du comité
Vins de FranceAgriMer, ne manquera pas de traiter du sujet, ce dernier
étant invité de la FDSEA de Saône-et-Loire, aux côtés de responsables
politiques nationaux.
De fait, la suppression annoncée de ce régime au 1er janvier 2016 (avec possibilité pour un pays de le maintenir jusqu’au 31 décembre 2018) provoque une levée de boucliers, les dernières manifestations en la matière étant l’imposant rassemblement de ministres de l’Agriculture, députés européens et nationaux et représentants des producteurs organisé le 19 mars au Parlement européen, ainsi que L’Appel de Dijon (lire notre dernière édition en page 10).
Au-delà du caractère massif de cette opposition à une mesure convenue lors de la réforme de l’OCM vitivinicole en décembre 2007, les partisans du maintien d’instruments de régulation de la production et de sauvegarde de la qualité plaident pour la prorogation pure et simple des droits de plantation. C’est là la revendication officielle de pas moins de quinze pays, auxquels vient de se joindre la Finlande. Pour la Commission européenne, il faudra innover, et sans doute mêler responsabilisation des organisations professionnelles et supervision nationale. Bruxelles, objet de toutes les pressions, attend que des solutions concrètes soient mises d’ici novembre sur la table du groupe à haut niveau, de façon à préparer une éventuelle proposition qui serait négociée parallèlement à la réforme de la Pac.
Au-delà du caractère massif de cette opposition à une mesure convenue lors de la réforme de l’OCM vitivinicole en décembre 2007, les partisans du maintien d’instruments de régulation de la production et de sauvegarde de la qualité plaident pour la prorogation pure et simple des droits de plantation. C’est là la revendication officielle de pas moins de quinze pays, auxquels vient de se joindre la Finlande. Pour la Commission européenne, il faudra innover, et sans doute mêler responsabilisation des organisations professionnelles et supervision nationale. Bruxelles, objet de toutes les pressions, attend que des solutions concrètes soient mises d’ici novembre sur la table du groupe à haut niveau, de façon à préparer une éventuelle proposition qui serait négociée parallèlement à la réforme de la Pac.