Niveau de risque relevé
durée. La multiplication des cas d’Influenza aviaire chez nos voisins
européens a conduit au renforcement des mesures de surveillance. Notre
région n’y échappe pas…

Biosécurité renforcé
Par ailleurs, les mesures de biosécurité prévues par l’arrêté du 8 février 2016 doivent être impérativement appliquées chez les éleveurs et les détenteurs de volailles. Ainsi, la mise en mouvement des appelants et les lâchers de pigeons sont-ils interdits sur tout le territoire métropolitain.
Certaines zones du territoire national ont été relevées au niveau de "Risque élevé". Il s’agit en l’occurrence des "zones humides", zones de repos et de transit d’oiseaux migrateurs pour lesquelles les probabilités de découverte d’animaux infectés en provenance des pays européens contaminés à l’Est de l’hexagone sont importantes. Ces zones comportent un risque lié élevé de contamination de l’avifaune sauvage locale ainsi que des oiseaux domestiques détenus à des fins commerciales ou non (basses-cours).
En Bourgogne-Franche-Comté, tous les départements comportent des zones à niveau de risque élevé. 687 communes sont ainsi concernées, dont 193 en Saône-et-Loire, lesquelles sont cartographiées (voir carte ci-dessous).
Dans ces zones, les mesures de biosécurité imposent soit un confinement obligatoire, soit la protection par des filets permettant d'empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages chez tous les détenteurs de volailles non commerciaux (basses-cours) sans aucune possibilité de dérogation comme dans tous les élevages commerciaux de volailles.
Par ailleurs, les rassemblements de volailles (marchés, foires, etc.) ainsi que les lâchers de gibiers sont interdits.
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter la Direction départementale de la protection des populations de Saône-et-Loire par téléphone au 03.85.22.57.00 ou le Sral à la Draaf au 03.80.39.31.06.
Multiplication des cas en Europe
Les cas de grippe aviaire hautement pathogène (principalement de souche H5N8) continuent de se multiplier dans l’UE comme à ses frontières depuis le début novembre, principalement chez des oiseaux sauvages qui migrent depuis l’Asie (Pays-Bas, Danemark Allemagne, Croatie, Autriche, Pologne, Suisse) mais aussi dans un élevage de dindes en Hongrie. Bruxelles a récemment insisté sur le nécessaire renforcement des mesures de biosécurité dans les élevages de volailles pour éviter au maximum les contacts avec la faune sauvage. Certains pays, comme la Belgique ou la Suisse, ont imposé des mesures de confinement des volailles. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) travaille actuellement sur un nouvel avis scientifique qui sera publié en 2017.