Concours des vins du Mâconnais-Beaujolais
Nombreuses améliorations en vue !
Tout bon amateur de vins connaît ce concours. Celui de la Saint-Vincent
qui se tient à Mâcon en célébration du saint patron des vignerons, au
mois de janvier. Particularité de ce dernier, il fait la promotion des
vins du Mâconnais et du Beaujolais.
Pour pérenniser « cet outil vigneron », de nombreuses améliorations
seront apportées pour le prochain concours dont la date a été fixée au 21 janvier 2012 !
qui se tient à Mâcon en célébration du saint patron des vignerons, au
mois de janvier. Particularité de ce dernier, il fait la promotion des
vins du Mâconnais et du Beaujolais.
Pour pérenniser « cet outil vigneron », de nombreuses améliorations
seront apportées pour le prochain concours dont la date a été fixée au 21 janvier 2012 !
« On est sur le fil du rasoir. La situation est fragile ». Responsable du service Vigne & Vin à la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, Didier Sauvage ne mâchait pas ses mots, mercredi 4 mai au lycée agricole et viticole de Davayé. Confirmant ces propos, le président de la Société d’agriculture et de viticulture de l’arrondissement de Mâcon, Bernard Delaye, rajoutait « la ville de Mâcon a confié la délégation de service public (DSP) du Parc des expositions de Mâcon à la société Véga qui va certainement revoir à la hausse les prix pour la location ». En ces temps de restrictions budgétaires, la subvention de la municipalité et des autres partenaires (BIVB, chambre d’agriculture…) ne sont donc plus certaines de permettre d’équilibrer les comptes.
Concurrence fraternelle entre concours
Autre phénomène, la baisse du nombre d’échantillons de vins présentés en janvier pour le millésime 2009. « Manque de production en beaujolais, beaujolais village et des vins blancs pas faits sur le Mâconnais à cette époque, ont provoqué un déficit de 300 échantillons inscrits, combinés à la concurrence du concours des Grands vins du Beaujolais à Villefranche-sur-Saône qui se tient la semaine précédente » ne sont pas là pour arranger les affaires du concours, expliquait Hubert Lapierre, viticulteur à La Chapelle-de-Guinchay. Une concurrence acceptée par le conseil d’administration. « Les relations sont bonnes avec Interbeaujolais. Nous en avons même parlé avec le président Dominique Capart, qui était présent l’an dernier », précisait Bernard Delaye. Plus de la moitié des échantillons provient d’ailleurs de cette zone de production.
« Pérenniser cet outil vigneron »
Car l'objectif premier est toujours de servir la promotion et la commercialisation des vins. Dès lors, le conseil d’administration se met en quête d’économie et d’innovations pour « pérenniser cet outil vigneron ». Première option, changer de lieu : « Quasi impossible tant le Parc est stratégique en terme de capacité et d’emplacement ». Deuxième option, réduire les frais : le repas - dont seule une moitié des convives paie son repas - va donc être supprimé. La remise des coupes se fera ultérieurement dans la semaine suivant le concours, pour éviter l’absentéisme manifeste. Troisième option : obtenir le droit d’exploitation des macarons avec l’imprimeur ainsi que des tarifs préférentiels.
Malgré toutes ces optimisations, le constat semblait évident et nécessaire. Le prix pour inscrire un échantillon augmentera donc pour passer à 19 €, au lieu de 16 € en 2011.
6 % de mâcons villages blancs médaillés
Ensuite, Jacques Dumas, du lycée de Davayé, proposait une modification de l’attribution des médailles. « Avec le programme informatique, en mâcon village, la simulation de décerner une médaille d’argent pour chaque premier des tables de jury (15 tables en 2011) et une médaille d’or pour le vainqueur de la Coupe Perraton et pas de bronze permettra à tous les vins présents au super-jury d’obtenir une médaille d’argent ». Le nombre total de médailles pour l’ensemble du concours serait alors de 166, avec 29 d’or, 76 d’argent et 61 de bronze. « Le ratio vins médaillés/nombre d’échantillons reste à 10 % avec un ratio pour les mâcons villages blancs de 6 % », détaillait le garant du palmarès (contre seulement 3 % actuellement).
Changement radical pour 2012
Un « changement radical pour 2012 », concluait Bernard Delaye puisqu’il faut rajouter que Michel Moreau, viticulteur à la cave des grands crus blancs de Vinzelles, arrête également sa mission de secrétariat. À 75 ans, « je risque de ne plus être trop disponible », lâchait-il avec ironie. Tout le conseil d’administration le « remerciait sincèrement pour le travail énorme effectué durant toutes ces années », avant d'aller trinquer ensemble pour la réussite du prochain concours, le 21 janvier 2012.
Concurrence fraternelle entre concours
Autre phénomène, la baisse du nombre d’échantillons de vins présentés en janvier pour le millésime 2009. « Manque de production en beaujolais, beaujolais village et des vins blancs pas faits sur le Mâconnais à cette époque, ont provoqué un déficit de 300 échantillons inscrits, combinés à la concurrence du concours des Grands vins du Beaujolais à Villefranche-sur-Saône qui se tient la semaine précédente » ne sont pas là pour arranger les affaires du concours, expliquait Hubert Lapierre, viticulteur à La Chapelle-de-Guinchay. Une concurrence acceptée par le conseil d’administration. « Les relations sont bonnes avec Interbeaujolais. Nous en avons même parlé avec le président Dominique Capart, qui était présent l’an dernier », précisait Bernard Delaye. Plus de la moitié des échantillons provient d’ailleurs de cette zone de production.
« Pérenniser cet outil vigneron »
Car l'objectif premier est toujours de servir la promotion et la commercialisation des vins. Dès lors, le conseil d’administration se met en quête d’économie et d’innovations pour « pérenniser cet outil vigneron ». Première option, changer de lieu : « Quasi impossible tant le Parc est stratégique en terme de capacité et d’emplacement ». Deuxième option, réduire les frais : le repas - dont seule une moitié des convives paie son repas - va donc être supprimé. La remise des coupes se fera ultérieurement dans la semaine suivant le concours, pour éviter l’absentéisme manifeste. Troisième option : obtenir le droit d’exploitation des macarons avec l’imprimeur ainsi que des tarifs préférentiels.
Malgré toutes ces optimisations, le constat semblait évident et nécessaire. Le prix pour inscrire un échantillon augmentera donc pour passer à 19 €, au lieu de 16 € en 2011.
6 % de mâcons villages blancs médaillés
Ensuite, Jacques Dumas, du lycée de Davayé, proposait une modification de l’attribution des médailles. « Avec le programme informatique, en mâcon village, la simulation de décerner une médaille d’argent pour chaque premier des tables de jury (15 tables en 2011) et une médaille d’or pour le vainqueur de la Coupe Perraton et pas de bronze permettra à tous les vins présents au super-jury d’obtenir une médaille d’argent ». Le nombre total de médailles pour l’ensemble du concours serait alors de 166, avec 29 d’or, 76 d’argent et 61 de bronze. « Le ratio vins médaillés/nombre d’échantillons reste à 10 % avec un ratio pour les mâcons villages blancs de 6 % », détaillait le garant du palmarès (contre seulement 3 % actuellement).
Changement radical pour 2012
Un « changement radical pour 2012 », concluait Bernard Delaye puisqu’il faut rajouter que Michel Moreau, viticulteur à la cave des grands crus blancs de Vinzelles, arrête également sa mission de secrétariat. À 75 ans, « je risque de ne plus être trop disponible », lâchait-il avec ironie. Tout le conseil d’administration le « remerciait sincèrement pour le travail énorme effectué durant toutes ces années », avant d'aller trinquer ensemble pour la réussite du prochain concours, le 21 janvier 2012.
