Nos randonneurs sont partis à la découverte de Trambly. Ils n'ont pas été déçus !
C’est à Trambly, petite commune rurale alliant le calme et le dynamisme que le 21 septembre les randonneurs s’étaient donnés rendez-vous pour découvrir ce petit coin de paradis. Balade partagée au cœur des souvenirs d’enfance de Claude Valléry !

Si la brume a accueilli les soixante participants autour d’un bon café, elle s’est vite dissipée pour permettre à chacun de profiter des magnifiques paysages vallonnés de Trambly. Cette commune dominée par la verdure et le bocage abrite un patrimoine riche et varié. Nous supposons que les villageois l’ont autrefois appelé Trambly, car elle était entourée de forêt de trembles…
Par un petit chemin, nous avons gagné le haut du village pour arriver au hameau en plaine. Et là, surprise, découverte d’une fausse plaine. Nous comprenons mieux pourquoi autrefois la plaine désignait un espace ouvert et défriché. Un point de vue magnifique sur le village s’offre alors aux randonneurs. Nous poursuivons notre route, traversons la forêt d’Ouilly pour arriver au hameau de "La Gotale" d’où nous surplombons "Pari gagné" et sa zone d’activités qui accueille l’abattoir de canards, lapins et chevreaux Palmid’or, le collecteur de lait Sodiaal, le fabricant de structures en bois Vouillon, les travaux publics Zieger… Trambly joue de fait un rôle important dans le développement économique de la région avec près de trois cents emplois sur sa zone d’activités…
Un passé et une histoire riches
De "La Gotale", nous regagnons "Pari Gagné", traversons la route nationale très fréquentée mais prudemment, en file indienne, pour remonter jusqu’aux Barres. Nous apprécions les teintes automnales et à nouveau un point de vue remarquable sur le village de Trambly.
Après Fontpelly, c’est un changement de commune. Nous arrivons à La Bussière où, au XIIe siècle, en 1120, tout tournait autour du château féodal. Celui-ci comprenait trois enceintes, un donjon. Les seigneurs de La Bussière y ont régné durant six cents ans et ils avaient instauré un droit de péage à Poncharra. Détruit puis reconstruit, tombé en ruines (il n’en reste que quelques pierres), telle est l’histoire de ce château qui fut habité jusqu’en 1699. Chut ! Il ne faut surtout pas le dire, mais il semblerait que nos randonneurs y reviendront car un trésor serait caché dans l’enceinte du château…
Nous descendons alors en empruntant un petit sentier boisé et apprécions, sur l’autre versant, les charmes d’autres hameaux de Saint-Léger-sous-la-Bussière, Montillet, Nogent, La Belouze…
Et Saint-Léger aussi…
La descente nous conduisait le long de la Grosne, où l’on aime taquiner la truite, près de Poncharra là-même où autrefois de très grandes foires avaient lieu… Et cela avant de rejoindre le bourg de Saint-Léger-sous-la-Bussière.
Depuis l’église, un petit regard sur le château des Terrelles à l’emplacement d’une féculerie, d’où son autre nom de château de la féculerie. Il fut construit en 1870. Nous grimpons jusqu’au hameau de La Grange Neuve, y découvrons deux belles fermes de pierres et de briques rouges. En 1893, Jules Plassard, alors propriétaire du château et gérant du grand magasin parisien "Au bon marché", est venu s’y établir ayant des attaches dans la commune. Bienfaiteur, il dota la commune de ces deux fermes modernes (et cela méritait de s’y attarder, souligneront plusieurs randonneurs), mais aussi d’un réseau de chemins vicinaux et ruraux, de ponts pour enjamber la rivière, d’une usine hydro-électrique, d’une école, et d’une mairie en 1903. Maire du village, il offrit la somme nécessaire pour l’agrandissement et la restauration complète de l’église. Toutes les communes environnantes n’auront pas eu la chance d’avoir un bienfaiteur comme Monsieur Plassard !
Nous reprenons alors notre chemin par une belle montée pour nous retrouver de nouveau sur la commune de Trambly et ainsi rejoindre le hameau des Laboriers, berceau de mes souvenirs d’enfance…
Sous le soleil de plus en plus vaillant, nous faisons alors une petite halte avant d’emprunter la descente "En Burga" en patois, Beauregard en Français, lequel fut mon "chemin de l’école"… Puis une dernière montée pour regagner la salle des fêtes où nous attendait un groupe d’amis venus s’associer pour l’occasion au pique-nique. Au cours du repas, Jean-Paul Aubague, maire du village, nous a fait le plaisir de présenter sa commune.
L’après-midi était consacré à un parcours balisé "A Cloche-Pierres" qui a conduit notre groupe au sein même du village. Chacun a pu y découvrir et admirer les vitrines de la très belle collection de minéraux et fossiles léguée par le père Fargeton, ancien curé de la paroisse, mais aussi l’intérieur de l’église, dont le chœur et le clocher sont à l’époque romane.
Voilà ce que nous a offert cette belle randonnée de Trambly à Saint-Léger-sous-la-Bussière, de bons moments de partage simples et vivifiants.
Claude Valléry
Nos randonneurs sont partis à la découverte de Trambly. Ils n'ont pas été déçus !

Si la brume a accueilli les soixante participants autour d’un bon café, elle s’est vite dissipée pour permettre à chacun de profiter des magnifiques paysages vallonnés de Trambly. Cette commune dominée par la verdure et le bocage abrite un patrimoine riche et varié. Nous supposons que les villageois l’ont autrefois appelé Trambly, car elle était entourée de forêt de trembles…
Par un petit chemin, nous avons gagné le haut du village pour arriver au hameau en plaine. Et là, surprise, découverte d’une fausse plaine. Nous comprenons mieux pourquoi autrefois la plaine désignait un espace ouvert et défriché. Un point de vue magnifique sur le village s’offre alors aux randonneurs. Nous poursuivons notre route, traversons la forêt d’Ouilly pour arriver au hameau de "La Gotale" d’où nous surplombons "Pari gagné" et sa zone d’activités qui accueille l’abattoir de canards, lapins et chevreaux Palmid’or, le collecteur de lait Sodiaal, le fabricant de structures en bois Vouillon, les travaux publics Zieger… Trambly joue de fait un rôle important dans le développement économique de la région avec près de trois cents emplois sur sa zone d’activités…
Un passé et une histoire riches
De "La Gotale", nous regagnons "Pari Gagné", traversons la route nationale très fréquentée mais prudemment, en file indienne, pour remonter jusqu’aux Barres. Nous apprécions les teintes automnales et à nouveau un point de vue remarquable sur le village de Trambly.
Après Fontpelly, c’est un changement de commune. Nous arrivons à La Bussière où, au XIIe siècle, en 1120, tout tournait autour du château féodal. Celui-ci comprenait trois enceintes, un donjon. Les seigneurs de La Bussière y ont régné durant six cents ans et ils avaient instauré un droit de péage à Poncharra. Détruit puis reconstruit, tombé en ruines (il n’en reste que quelques pierres), telle est l’histoire de ce château qui fut habité jusqu’en 1699. Chut ! Il ne faut surtout pas le dire, mais il semblerait que nos randonneurs y reviendront car un trésor serait caché dans l’enceinte du château…
Nous descendons alors en empruntant un petit sentier boisé et apprécions, sur l’autre versant, les charmes d’autres hameaux de Saint-Léger-sous-la-Bussière, Montillet, Nogent, La Belouze…
Et Saint-Léger aussi…
La descente nous conduisait le long de la Grosne, où l’on aime taquiner la truite, près de Poncharra là-même où autrefois de très grandes foires avaient lieu… Et cela avant de rejoindre le bourg de Saint-Léger-sous-la-Bussière.
Depuis l’église, un petit regard sur le château des Terrelles à l’emplacement d’une féculerie, d’où son autre nom de château de la féculerie. Il fut construit en 1870. Nous grimpons jusqu’au hameau de La Grange Neuve, y découvrons deux belles fermes de pierres et de briques rouges. En 1893, Jules Plassard, alors propriétaire du château et gérant du grand magasin parisien "Au bon marché", est venu s’y établir ayant des attaches dans la commune. Bienfaiteur, il dota la commune de ces deux fermes modernes (et cela méritait de s’y attarder, souligneront plusieurs randonneurs), mais aussi d’un réseau de chemins vicinaux et ruraux, de ponts pour enjamber la rivière, d’une usine hydro-électrique, d’une école, et d’une mairie en 1903. Maire du village, il offrit la somme nécessaire pour l’agrandissement et la restauration complète de l’église. Toutes les communes environnantes n’auront pas eu la chance d’avoir un bienfaiteur comme Monsieur Plassard !
Nous reprenons alors notre chemin par une belle montée pour nous retrouver de nouveau sur la commune de Trambly et ainsi rejoindre le hameau des Laboriers, berceau de mes souvenirs d’enfance…
Sous le soleil de plus en plus vaillant, nous faisons alors une petite halte avant d’emprunter la descente "En Burga" en patois, Beauregard en Français, lequel fut mon "chemin de l’école"… Puis une dernière montée pour regagner la salle des fêtes où nous attendait un groupe d’amis venus s’associer pour l’occasion au pique-nique. Au cours du repas, Jean-Paul Aubague, maire du village, nous a fait le plaisir de présenter sa commune.
L’après-midi était consacré à un parcours balisé "A Cloche-Pierres" qui a conduit notre groupe au sein même du village. Chacun a pu y découvrir et admirer les vitrines de la très belle collection de minéraux et fossiles léguée par le père Fargeton, ancien curé de la paroisse, mais aussi l’intérieur de l’église, dont le chœur et le clocher sont à l’époque romane.
Voilà ce que nous a offert cette belle randonnée de Trambly à Saint-Léger-sous-la-Bussière, de bons moments de partage simples et vivifiants.
Claude Valléry