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Fédération Cuma Bourgogne

Nouveau départ

Réunie en assemblée générale le 22 juin dernier dans l'Yonne, la toute nouvelle Fédération Cuma Bourgogne prend définitivement la place des quatre fédérations départementales et de l’ancienne Fédération régionale. 
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Les représentants des Cuma des quatre départements bourguignons ont choisi de mettre leurs moyens en commun pour mieux répondre aux besoins des Cuma et parler d'une même voix aux nombreux partenaires du réseau. Ce nouveau départ assure la capacité « à la structure régionale de répondre aux enjeux de demain avec le soutien des quatre antennes départementales ».
Les charges administratives se trouvent regroupées au niveau régional, ce qui allège d'autant les structures départementales lesquelles peuvent ainsi se consacrer encore plus à l'animation de proximité des Cuma et à l'accompagnement au quotidien de leur développement. Pour les Cumistes, pas de changement majeur : les quatre antennes départementales conservent les mêmes adresses et leurs conseillers. L'animation au sein de la nouvelle fédération se trouve même renforcée par l'arrivée de quelques « têtes nouvelles ».

Tour d’horizon régional


Quelques réalisations ont particulièrement marqué l'actualité des Cuma de Bourgogne.
Dans la Nièvre, la Cuma Terre'Eau, Cuma départementale de compostage et de déchiquetage, a vu son activité déchiquetage « prendre un essors considérable entre 2010 et 2011 », les volumes broyés ayant plus que doublé et le nombre des adhérents étant passé de 63 à 72.
Dans l'Yonne, la première Cuma apicole a vu le jour. Cinq producteurs qui commercialisent dans le cadre d'un GIE ont regroupé leurs moyens de production (miellerie et chariot élévateur).
En Côte-d'Or, la Robe des champs a inauguré ses installations de stockage et conditionnement de pommes de terre.
En Saône-et-Loire, la Cuma Grains de saveurs a été constituée en avril 2011 par sept éleveurs de volailles ou de lapins, qui ont décidé de mettre en commun un abattoir. Il sera construit en 2012 pour une mise en service en janvier 2013 et un abattage prévu de 40.000 petits animaux par an.
Parmi les activités phares, on note toujours le diagnostic des tracteurs grâce au banc d'essai moteur et les formations à la conduite économique, la vérification des appareils de levage et bien entendu le conseil en machinisme. Le travail d'étude et d'expérimentation sur le désherbage mécanique en Cuma s'est poursuivi, parallèlement à une enquête comparative coût/temps de travaux auprès de plusieurs Cuma équipées.

Focus sur la viticulture


Enfin, la FRCuma a présenté pour l'Observatoire prospectif de l'agriculture bourguignonne, une analyse des charges de mécanisation en viticulture (à partir de 70 diagnostics de charges de mécanisation). Un focus particulier a été fait sur la comparaison entre mécanisation individuelle et Cuma intégrale. Cette dernière étant plus rentable (-150 €/ha) pour les exploitations de petite taille (9 ha)
Côté chiffres, la Bourgogne compte désormais 682 Cuma actives, un nombre en diminution constante, du fait de la restructuration des groupes (dissolutions, fusions) et du faible nombre de créations. Par rapport à 2010, les investissements sont à la baisse dans la Nièvre, stables dans l'Yonne et en Saône-et-Loire, à la hausse en Côte-d'Or.