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Consommation de vin rouge

Nouveaux atouts santé

Les composés alcooliques et non-alcooliques du vin rouge auraient de
potentiels effets protecteurs et bénéfiques pour la réduction des
risques de maladies cardiaques. Dans l’optique d’expliquer le « French
paradox », des chercheurs espagnols ont prouvé que les composés
éthanoliques et phénoliques du vin rouge ont des effets
anti-inflammatoires qui pourraient être la cause du faible taux de
maladies cardiaques dont souffrent les Français.
Par Publié par Cédric Michelin
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67 hommes jugés comme ayant de hauts risques de maladie cardiovasculaire (IMC élevé, fumeur, diabète, hypertension…) ont participé à l’étude. Ils recevaient quotidiennement pendant 4 semaines 272mL de vin rouge (30g d’éthanol, avec polyphénols), 272mL de vin rouge désalcoolisé (sans éthanol, avec polyphénols) ou un 100mL de gin (30g d’éthanol, sans polyphénol).
Les résultats montrent que le groupe consommant de l’alcool sans polyphénols a un taux plus faible de certains marqueurs de l’inflammation (antigène CD40 : 0.799ng/mL contre 0.865 à l’état initial, ligand au CD40 : 1.79ng/mL contre 2.15)). Les sujets recevant du vin rouge désalcoolisé ont un taux plus faible pour d’autres marqueurs de l’inflammation (interleukines-6 : 2.44pg/mL contre 3.67 à l’état initial, interleukine-16 : 428pg/mL contre 478…). Les résultats des sujets consommant du vin rouge se situent entre ceux des autres groupes.
Des changements de l’expression des molécules d’adhésion sur les surfaces des leucocytes ont également été observés au sein du groupe consommant du vin rouge désalcoolisé : ICAm-1 (intercellular adhesion molecule-1) à 79.31ng/mL contre 91.41 à l’état initial, sélectine-E à 8.33ng/mL contre 9.38, diminution de l’expression des récepteurs de type 2 à la CC chémokine (109.52 MFI (Mean Fluorescence Intensity) contre 169.53) et des récepteurs
des macrophages (37.87 MFI contre 43.44).
Ainsi, les résultats de cette étude montrent que les composés phénoliques modulent la concentration en molécules d’adhésion leucocytaire. L’éthanol et les composés phénoliques régulent les médiateurs de l’inflammation. Les effets bénéfiques de la consommation raisonnée et régulière de vin rouge démontrés dans de nombreuses études épidémiologiques sont donc dus à un effet synergique de l’éthanol et des polyphénols.