Coopérative agricole Mâconnais-Beaujolais
Nouvelle implantation beaujolaise
La Coopérative agricole Mâconnais-Beaujolais (CAMB) a inauguré le 21 mai
dernier son nouveau magasin d’approvisionnement à Saint-Jean-d’Ardières
dans le Rhône. Yves Curty, directeur, revient sur cette nouvelle
implantation dans le Beaujolais.
dernier son nouveau magasin d’approvisionnement à Saint-Jean-d’Ardières
dans le Rhône. Yves Curty, directeur, revient sur cette nouvelle
implantation dans le Beaujolais.
Pouvez-vous nous présenter la CAMB ?
Yves Curty : comme son nom l’indique, la CAMB est une coopérative d’approvisionnement dans le domaine des produits phytosanitaires, de la fertilisation, du palissage… Tout ce dont a besoin un viticulteur pour son exploitation, la CAMB l’approvisionne. Déjà implantée à Crêches-sur-Saône, Prissé, Mâcon nord et Fleurie, c’est une coopérative complètement indépendante qui a plus de cent ans avec un fonctionnement très simple, très réactif du fait de son indépendance en termes de technique et de logistique.
Pouvez-vous nous présenter les caractéristiques de la nouvelle installation de la CAMB à Saint-Jean-d’Ardières ?
Y. C. : cette implantation est située dans la zone artisanale et commerciale du Gouchoux ouest, le long de la départementale. Elle est composée d’un magasin de 443 m², complété d’une serre et d’un entrepôt de 215 m². Nous avons également prévu dans cette nouvelle installation des aires de stockage avec le souci de répondre aux normes les plus strictes. Quatre personnes au minimum, dont une femme, travailleront pour ce magasin qui est ouvert du lundi matin au samedi soir.
Quelle est la stratégie de développement de la coopérative dans le Beaujolais ?
Y. C. : nous avons déjà une activité à Fleurie, plus précisément un dépôt installé depuis deux ans. Ce petit magasin tourne bien sur le secteur de Fleurie et de Villié-Morgon, mais est réservé aux seuls professionnels. La capacité du dépôt de Fleurie est relativement restreinte par rapport à celle du nouveau bâtiment de Saint-Jean-d’Ardières. Le dépôt est bien centré, bien situé et devrait ainsi toucher les viticulteurs situés en beaujolais-villages et dans les crus. Ce dont a besoin un viticulteur, ce sont des produits, le tout dans un délai raccourci, ce qui suppose d’avoir en permanence des stocks. Avoir des petits dépôts c’est bien, mais disposer d’une nouvelle grande zone de stockage et d’un parking, c’est une attente réelle des viticulteurs. Aujourd’hui, il y a beaucoup moins de distributeurs qu’autrefois dans le Beaujolais et la CAMB y a tout à fait sa place de développement, de stratégie, d’innovation, mais aussi de services. De plus, notre emplacement est situé sur un grand axe en direction de Beaujeu, nous pourrons donc ainsi aussi toucher le grand public. Il n’y a pas beaucoup de magasins de ce genre dans le secteur, mis à part à Belleville-sur-Saône. Dans ce site, nous entendons ainsi conjuguer les deux types de clientèle : le viticulteur et le particulier. Saint-Jean-d’Ardières est un axe de développement important.
Yves Curty : comme son nom l’indique, la CAMB est une coopérative d’approvisionnement dans le domaine des produits phytosanitaires, de la fertilisation, du palissage… Tout ce dont a besoin un viticulteur pour son exploitation, la CAMB l’approvisionne. Déjà implantée à Crêches-sur-Saône, Prissé, Mâcon nord et Fleurie, c’est une coopérative complètement indépendante qui a plus de cent ans avec un fonctionnement très simple, très réactif du fait de son indépendance en termes de technique et de logistique.
Pouvez-vous nous présenter les caractéristiques de la nouvelle installation de la CAMB à Saint-Jean-d’Ardières ?
Y. C. : cette implantation est située dans la zone artisanale et commerciale du Gouchoux ouest, le long de la départementale. Elle est composée d’un magasin de 443 m², complété d’une serre et d’un entrepôt de 215 m². Nous avons également prévu dans cette nouvelle installation des aires de stockage avec le souci de répondre aux normes les plus strictes. Quatre personnes au minimum, dont une femme, travailleront pour ce magasin qui est ouvert du lundi matin au samedi soir.
Quelle est la stratégie de développement de la coopérative dans le Beaujolais ?
Y. C. : nous avons déjà une activité à Fleurie, plus précisément un dépôt installé depuis deux ans. Ce petit magasin tourne bien sur le secteur de Fleurie et de Villié-Morgon, mais est réservé aux seuls professionnels. La capacité du dépôt de Fleurie est relativement restreinte par rapport à celle du nouveau bâtiment de Saint-Jean-d’Ardières. Le dépôt est bien centré, bien situé et devrait ainsi toucher les viticulteurs situés en beaujolais-villages et dans les crus. Ce dont a besoin un viticulteur, ce sont des produits, le tout dans un délai raccourci, ce qui suppose d’avoir en permanence des stocks. Avoir des petits dépôts c’est bien, mais disposer d’une nouvelle grande zone de stockage et d’un parking, c’est une attente réelle des viticulteurs. Aujourd’hui, il y a beaucoup moins de distributeurs qu’autrefois dans le Beaujolais et la CAMB y a tout à fait sa place de développement, de stratégie, d’innovation, mais aussi de services. De plus, notre emplacement est situé sur un grand axe en direction de Beaujeu, nous pourrons donc ainsi aussi toucher le grand public. Il n’y a pas beaucoup de magasins de ce genre dans le secteur, mis à part à Belleville-sur-Saône. Dans ce site, nous entendons ainsi conjuguer les deux types de clientèle : le viticulteur et le particulier. Saint-Jean-d’Ardières est un axe de développement important.