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Domaine de Loyse à La Chapelle-de-Guinchay

OAB Des vins qui s’invitent à domicile au Domaine de Loyse à La Chapelle-de-Guinchay

Depuis 50 ans, la famille Ansaldi cultive des vignes du Beaujolais. D’abord le grand-père, immigré italien arrivé à Vauxrenard dans les années 1960, puis le père, Guy, qui s’est installé à La Chapelle-de-Guinchay dans les années 1970, et désormais Cyril… Et sans parler de la relève qui semble assurée par un petit bonhomme de 7 ans…

OAB Des vins qui s’invitent à domicile au Domaine de Loyse à La Chapelle-de-Guinchay

Chez les Ansaldi, on aime la vigne, le vin et le contact avec les clients. De ce fait, chaque année, des tournées de livraison sont organisées en Savoie, en Belgique, dans le nord de la France et à Paris. « Tout se passe par le bouche à oreille, nos clients nous restent fidèles même avec le changement de génération », précise ainsi Aurélie, femme de Cyril et l’une des deux salariés du domaine. Cette fille de viticulteur, épouse de viticulteur, a travaillé quelques années en double actif… avant de rejoindre le domaine en 2004 pour aider notamment à la commercialisation.
Lorsque Cyril a pris la suite de ses parents en 1997, il a encore agrandi le domaine. Des trois hectares de son grand-père, son père était passé à 38 ha. Lui cultive actuellement 44 ha. « Nous agrandissons dans des appellations que nous avons déjà, mais parfois aussi sur de nouvelles appellations ». Ce qui a permis au domaine de proposer au fil du temps une gamme toujours plus riche.

Un beau panachage

Aujourd’hui, le catalogue est riche d’une dizaine d’appellations différentes. « Ce sont en grande majorité des beaujolais, détaille Aurélie, beaujolais village, beaujolais nouveau, chénas, moulin à vent, juliénas et depuis peu saint-amour, mais aussi des bourgognes : du bourgogne blanc et au printemps 2020 des crémants ».
Tout est ramassé par machine à vendanger, seule la récolte chénas vieille vigne et les raisins de base pour les crémants sont récoltés à la main.
S’il n’y a pas eu de grandes révolutions techniques au fil des générations, la famille a toujours conduit ses vignes en culture raisonnée, ce qui fait que l’ensemble de sa production bénéficie aujourd’hui de la certification HVE.

Dégustations à domicile

Un tiers de cette production est commercialisée en bouteilles. Une partie de ces 15.000 bouteilles est vendue lors de réunions "à domicile", sur un principe initié il y a des dizaines d’années par le père de Cyril : « des clients de Nancy et de Belgique lui avaient proposé d’organiser une vente chez eux en faisant venir leurs amis. Ça n’a fait que grandir au fil du temps ». Et le concept continue de séduire ces clients et leurs connaissances invitées, « nous louons une salle et en profitons toujours pour organiser un mâchon avec des produits de chez nous ».
Le couple produit également un vin blanc liquoreux « Le Califlo », dont le nom reprend le début des prénoms de leurs trois enfants.
Et il semblerait bien que « Flo » représente l’avenir du domaine. « J’ai une trilogie, souligne amusée Aurélie, mon beau-père, mon mari et mon fils sont des copies conformes : même gabarit, même caractère », et donc même passion pour les tracteurs et la vigne...

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