En filière viande
Opportunités limitées en Russie
L’Ania (Association nationale des industries alimentaires) a présenté
les opportunités des entreprises françaises en Russie le 10 octobre au
salon Classe export à Paris, notamment en filière viande.
les opportunités des entreprises françaises en Russie le 10 octobre au
salon Classe export à Paris, notamment en filière viande.
« L’objectif de la Russie est d’être autosuffisant. Les Russes ne nous attendent pas, mais il y a tout de même des opportunités », a expliqué Diane Dore, directrice des relations internationales à l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), au salon Classe export qui se tenait à Paris, le 10 octobre. C’est au cours d’une conférence sur les opportunités pour les entreprises agroalimentaires en Russie que ce bilan, notamment en filière des productions animales, a été fait. « La Russie importe pour deux milliards d’euros en viandes », explique Diane Dore. Or, la consommation intérieure ne cesse de progresser. Pour satisfaire la demande des consommateurs russes, deux stratégies sont mises en place par le gouvernement moscovite. Une
à court terme qui s’appuie sur les importations, l’autre à moyen terme (d’ici à 2020) qui est de devenir autosuffisant en soutenant la production nationale. Les opportunités pour les exportateurs français sont situées dans la stratégie à court terme. « La France est à la 14e place des fournisseurs
de la Russie, loin derrière l’Allemagne qui est deuxième », constate Diane Dore. Cette différence est liée à des différences de compétitivité entre les deux États membres. Mais pour les experts, ce fossé pourrait être réduit. Par ailleurs, la France est très attentive aux opportunités près des grandes
villes comme Moscou ou Saint-Pétersbourg. « Pourtant, en Sibérie, il y aurait aussi des opportunités, déjà saisies par l’Italie et l’Allemagne », a rapporté Gérard Lutique, président du Cercle Kondratieff, le 10 octobre au Salon Classe export.
Barrières sanitaires
Si des opportunités existent, elles restent toutefois limitées, entre autres, à cause des questions sanitaires entre la Russie et l’Union européenne. « La Russie est très exigeante sur ces questions », a souligné Endjida Makhloufi, chargé de mission réglementaire à la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs et transformateurs de viandes (Fict) le 10 octobre. Les barrières sanitaires que la Russie imposent à l’Union européenne sont même « pas toujours justifiées », explique l’experte. Néanmoins, les professionnels français expliquent que concernant les relations avec la Russie, « la France privilégie la carte de l’amitié ». C’est en tout cas la nature des échanges qui ont eu lieu entre Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire, et son homologue russe au Salon mondial de l’alimentation qui se tenait à Moscou du 17 au 20 septembre, rapporte Endjida Makhloufi. Néanmoins, « d’un point de vue de la réglementation sanitaire et phytosanitaire, les relations restent compliquées », conclut-elle.
En devenant membre de l’OMC, la Russie a pris des engagements
à court terme qui s’appuie sur les importations, l’autre à moyen terme (d’ici à 2020) qui est de devenir autosuffisant en soutenant la production nationale. Les opportunités pour les exportateurs français sont situées dans la stratégie à court terme. « La France est à la 14e place des fournisseurs
de la Russie, loin derrière l’Allemagne qui est deuxième », constate Diane Dore. Cette différence est liée à des différences de compétitivité entre les deux États membres. Mais pour les experts, ce fossé pourrait être réduit. Par ailleurs, la France est très attentive aux opportunités près des grandes
villes comme Moscou ou Saint-Pétersbourg. « Pourtant, en Sibérie, il y aurait aussi des opportunités, déjà saisies par l’Italie et l’Allemagne », a rapporté Gérard Lutique, président du Cercle Kondratieff, le 10 octobre au Salon Classe export.
Barrières sanitaires
Si des opportunités existent, elles restent toutefois limitées, entre autres, à cause des questions sanitaires entre la Russie et l’Union européenne. « La Russie est très exigeante sur ces questions », a souligné Endjida Makhloufi, chargé de mission réglementaire à la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs et transformateurs de viandes (Fict) le 10 octobre. Les barrières sanitaires que la Russie imposent à l’Union européenne sont même « pas toujours justifiées », explique l’experte. Néanmoins, les professionnels français expliquent que concernant les relations avec la Russie, « la France privilégie la carte de l’amitié ». C’est en tout cas la nature des échanges qui ont eu lieu entre Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire, et son homologue russe au Salon mondial de l’alimentation qui se tenait à Moscou du 17 au 20 septembre, rapporte Endjida Makhloufi. Néanmoins, « d’un point de vue de la réglementation sanitaire et phytosanitaire, les relations restent compliquées », conclut-elle.
En devenant membre de l’OMC, la Russie a pris des engagements
La Russie est officiellement membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis juillet 2012. Par conséquent, les experts expliquent que la Russie va devoir faire avec les règles internationales du commerce. Pour commencer, « la Russie s’est engagée à diminuer les aides classées distorsives par le règlement en vigueur à l’OMC de 9 milliards d’euros à 4,6 milliards d’euros en 2018 », rapporte Diane Dore, directrice des relations internationales à l’association nationale des industries alimentaires (Ania), le 10 octobre au salon classe export à Paris. Par ailleurs, elle souligne qu’il sera possible de se tourner vers l’Organe de règlement des différends (ORD) de l’OMC en cas de litige.