Opposition aux aides à l’hectare

Le souhait de la filière viticole est de continuer à être soutenue pour ses actions d’investissement, de modernisation et de promotion « plutôt que de basculer dans un système d’aides directes à l’hectare, qui ne permettrait pas, j’en suis convaincu, de mener des stratégies », a-t-il déclaré. « Je suis en ligne avec la profession », a-t-il précisé, ajoutant que la discussion est entamée avec la Commission, mais que celle-ci croit « au tout DPB ». En outre, « les citoyens ne comprendraient pas que l’on verse des aides à des châteaux du Bordelais ou à des domaines de Champagne ». « Nous préférons investir dans de nouveaux cépages, nous préférons moderniser nos outils, nous préférons faire la promotion de nos produits à l’export. Une aide à l’hectare de 80 à 100 euros n’aurait pas de sens », a complété Jérôme Despey, président du conseil spécialisé de FranceAgriMer. La venue d’un ministre de l'Agriculture au conseil spécialisé "vin" de FranceAgriMer est exceptionnelle.