Diversification
Opter pour la maroquinerie de luxe ?
La maroquinerie de luxe a besoin de belles peaux… Lors de l'inauguration
de la rénovation de la Maison du Charolais, Arnaud Montebourg a profité d'une rencontre avec les représentants des éleveurs pour leur
souffler l'idée de s'engouffrer dans cette niche qui pourrait rapporter
gros.
de la rénovation de la Maison du Charolais, Arnaud Montebourg a profité d'une rencontre avec les représentants des éleveurs pour leur
souffler l'idée de s'engouffrer dans cette niche qui pourrait rapporter
gros.
On le sait, la qualité paye. L'avènement de l'AOC Bœuf de Charolles y participe. Mais au cours d'une rencontre privée avec des représentants de la filière, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a ouvert une voie en forme de nouveau débouché pour les éleveurs. « Le marché de la maroquinerie de luxe est en plein essor. Nos entreprises gagnent partout dans le monde. Elles ont besoin de cuir de qualité, qu'elles ne trouvent pas toujours et qu'elles sont donc contraintes d'aller chercher en Italie, ou en Espagne. Alors je vous le dis, il suffit de pas grand chose pour reprendre ce débouché à votre compte », a exposé le ministre aux représentants de la filière. Arnaud Montebourg propose aux éleveurs de faire tanner le cuir de leurs veaux !
La France de l'élevage pèse pour environ 1,5 million de veaux. « Il en faudrait 400.000 pour répondre aux besoins des professionnels de la maroquinerie de luxe », a exposé John Palacin, un des conseillers d'Arnaud Montebourg. LVHM, Hermès ont besoin de tanneurs de qualité qui, eux-mêmes, ont besoin de constituer des stocks de peau de qualité, a-t-il expliqué. Cela passe par de petites choses très simples. Un vaccin de quelques euros contre les maladies de peau et surtout des fils électriques plutôt que des barbelés, pour éviter que le cuir des veaux soit abimé… Ajoutez quelques précautions et les éleveurs pourraient ainsi tirer mieux partie de leurs productions bovines. Reste que pour l'heure, la peau appartient au cinquième quartier, lequel n'est plus rémunéré aux éleveurs...
« Il faut créer une nouvelle filière d'excellence. Il faut donc la structurer et je propose qu'un groupe soit constitué pour y travailler. Une fois que la machine sera lancée, le bouche à oreille fera le reste », a lancé le ministre à l'adresse de l'interprofession.
Le message a été entendu. Fabien Sudry, le préfet de Saône-et-Loire est chargé de mettre les éleveurs sur les rails menant aux tanneries. « Ce qui est important, c'est de créer une véritable traçabilité des veaux autant que des peaux », ont insisté Arnaud Montebourg et son conseiller John Palacin. « Je pense sincèrement que l'on peut faire de notre région un lieu d'excellence pour les cuirs », estime Arnaud Montebourg.
La France de l'élevage pèse pour environ 1,5 million de veaux. « Il en faudrait 400.000 pour répondre aux besoins des professionnels de la maroquinerie de luxe », a exposé John Palacin, un des conseillers d'Arnaud Montebourg. LVHM, Hermès ont besoin de tanneurs de qualité qui, eux-mêmes, ont besoin de constituer des stocks de peau de qualité, a-t-il expliqué. Cela passe par de petites choses très simples. Un vaccin de quelques euros contre les maladies de peau et surtout des fils électriques plutôt que des barbelés, pour éviter que le cuir des veaux soit abimé… Ajoutez quelques précautions et les éleveurs pourraient ainsi tirer mieux partie de leurs productions bovines. Reste que pour l'heure, la peau appartient au cinquième quartier, lequel n'est plus rémunéré aux éleveurs...
« Il faut créer une nouvelle filière d'excellence. Il faut donc la structurer et je propose qu'un groupe soit constitué pour y travailler. Une fois que la machine sera lancée, le bouche à oreille fera le reste », a lancé le ministre à l'adresse de l'interprofession.
Le message a été entendu. Fabien Sudry, le préfet de Saône-et-Loire est chargé de mettre les éleveurs sur les rails menant aux tanneries. « Ce qui est important, c'est de créer une véritable traçabilité des veaux autant que des peaux », ont insisté Arnaud Montebourg et son conseiller John Palacin. « Je pense sincèrement que l'on peut faire de notre région un lieu d'excellence pour les cuirs », estime Arnaud Montebourg.