Optimiser les investissements productifs avec les programmes européens des Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER)
Après une solide concertation avec les financeurs (Région, État, Agence de l'eau, Conseils départementaux,...), la profession (Chambre Régionale d’Agriculture, FRSEA, JA) a réussi à faire bouger les lignes de la Région, autorité de gestion, sur le prochain remaquettage des programmes européens PDRR Bourgogne et Franche-Comté.
Ce remaquettage intègre et répond aux différentes remarques et attentes que nous avions formulées depuis plus d'un an :
- optimisation des financements pour l'agriculture biologique en utilisant les règles de transition ;
- nécessité de donner la priorité aux investissements productifs ;
- optimisation des crédits sous consommés pour les redéployer sur le(-s) différent(-s) volet(-s) agricole(-s) en tension.
Ce travail d'analyse et de suivi a fini par payer !
Finalement, c'est 10,825 millions d'euros qui seront affectés aux priorités défendues par la profession pour le PDRR Bourgogne et quasiment le même montant de dix millions d'euros pour le PDRR Franche-Comté (soit un total de 20,8 millions d'euros FEADER redéployés), avec le scénario suivant : bâtiment d’élevage : + 11,3 millions d’euros ; industries agroalimentaires : + 3,9 M€ ; équipements productifs : + 0,38 M€ ; MAEC : + 3,76 M€ ; transformation à la ferme : + 0,810 M€ ; autres : + 0,67 M€.
Si tout se passe bien et que les représentants de la Commission européenne valident ces propositions, lors du prochain comité de suivi du FEADER, ces nouveaux arbitrages devraient permettre de répondre aux besoins jusqu'en 2020.
Ces moyens obtenus viennent s'ajouter aux crédits d'urgence déployés par la Région, dans le cadre l'enveloppe sécheresse, et viendront notamment financer les actions d'anticipation sur le moyen terme (stockage), espère la FRSEA Bourgogne Franche-Comté.
Enfin, il a été acté, avec la Région un ultime remaquettage en 2019, nécessaire pour optimiser tous les crédits disponibles et s'assurer d'avoir des enveloppes suffisantes pour toutes les actions du volet agricole, notamment celles liées aux investissements productifs d'ici la fin de programmation.
