Les aviculteurs à LDC
Otages d’une guerre intestine
Le 3 avril dernier, les éleveurs adressaient une sommation à LDC. Le 11
avril, ils s’invitaient dans les locaux de l’abatteur bressan en
présence de Gilles Huttepain, PDG. Les échanges étaient tendus. Les
positions de chacun étant arrêtées. Une nouvelle réunion est prévue
cette fin de mois pour débloquer la situation. Les éleveurs ne veulent
pas être les « otages d’une guerre intestine ».
avril, ils s’invitaient dans les locaux de l’abatteur bressan en
présence de Gilles Huttepain, PDG. Les échanges étaient tendus. Les
positions de chacun étant arrêtées. Une nouvelle réunion est prévue
cette fin de mois pour débloquer la situation. Les éleveurs ne veulent
pas être les « otages d’une guerre intestine ».
Combien faudra-t-il de rencontres ? Personne ne sait. Une chose est sûre, les éleveurs ne veulent et surtout ne peuvent plus « être la variable d’ajustement » de la filière toute entière. Leur survie en dépend, surtout depuis la hausse durable des charges.
Les éleveurs n’acceptent donc pas la baisse des prix d’achat proposée par LDC. Pris en « otage d’une guerre intestine » entre industriels et distributeurs, après avoir accepté des baisses « temporaires », les éleveurs réclament le « juste retour » avec les reprises de prix. « Il n’y a pas de raison que les éleveurs soit les variables d’ajustement quand les prix baissent et pas quand les prix augmentent », rappelaient leurs représentants (FDSEA 71, FDSEA 01, JA 71, CPASL…).
Responsables, les éleveurs proposent même qu’en cas de baisses « conjoncturelles », ce soit « l’ensemble de la filière qui participe à soutenir l’abattoir mais pas uniquement les éleveurs », comme actuellement. Le PDG de LDC, Gilles Huttepain n’était visiblement pas sensible à ces propos. Les fabricants d’aliments, les couvoirs… non plus, prétextant ne pas pouvoir. Les éleveurs sont choqués d’être les seuls à « jouer pour » garder la filière et les emplois en France. Les pouvoirs publics apprécieront…
Les éleveurs n’acceptent donc pas la baisse des prix d’achat proposée par LDC. Pris en « otage d’une guerre intestine » entre industriels et distributeurs, après avoir accepté des baisses « temporaires », les éleveurs réclament le « juste retour » avec les reprises de prix. « Il n’y a pas de raison que les éleveurs soit les variables d’ajustement quand les prix baissent et pas quand les prix augmentent », rappelaient leurs représentants (FDSEA 71, FDSEA 01, JA 71, CPASL…).
Responsables, les éleveurs proposent même qu’en cas de baisses « conjoncturelles », ce soit « l’ensemble de la filière qui participe à soutenir l’abattoir mais pas uniquement les éleveurs », comme actuellement. Le PDG de LDC, Gilles Huttepain n’était visiblement pas sensible à ces propos. Les fabricants d’aliments, les couvoirs… non plus, prétextant ne pas pouvoir. Les éleveurs sont choqués d’être les seuls à « jouer pour » garder la filière et les emplois en France. Les pouvoirs publics apprécieront…