Filière bovine
Où vont mes vaches ?
La démarche "Cœur de gamme" vient de prendre un coup d’accélérateur ces
derniers jours. Jean-Pierre Fleury, président de la FNB, revient sur les
enjeux pour la filière, mais aussi pour les producteurs.
derniers jours. Jean-Pierre Fleury, président de la FNB, revient sur les
enjeux pour la filière, mais aussi pour les producteurs.

Grâce à votre mobilisation et au soutien sans faille du réseau FNSEA et des JA, trois enseignes sont aujourd’hui engagées dans le "Cœur de gamme". Et d’autres suivront !
Les engagements successifs de Système U, de Carrefour et de Leclerc constituent un acte fondateur de nouvelles relations commerciales : les producteurs ont enfin le droit à des prix rémunérateurs ; notre dignité est retrouvée et l’exception agricole enfin levée. Cette avancée, nous permettra d’enfin baser nos prix sur nos coûts de production, comme nos partenaires d’amont et d’aval (vétérinaires, mécaniciens, fabricants d’aliments et acheteurs) le pratiquent au quotidien pour développer leurs entreprises.
Dans ce contexte, "Où vont mes vaches ?" devient une demande légitime de tous les producteurs. Qui peut en effet aujourd’hui s’opposer à une transparence au sein de la filière, quand les enseignes signataires la demandent elles-mêmes ! Le combat que nous engageons aujourd’hui est bien celui du paiement effectif de tous les animaux "Cœur de gamme" !
Nous entendons être acteurs de notre filière. Notre mission d’hier - produire - est aujourd’hui remplacée par une exigence : produire pour une demande, une qualité et un prix.
La dégringolade orchestrée des cotations, qui entraîne sans raison objective les races à viande dans une spirale mortifère, montre bien que ce système est à bout de souffle !
Ne restons pas passifs, soyons curieux et acteurs de notre avenir. Demandez l’organisation de réunions pour s’expliquer et comprendre ! J’invite nos acheteurs de l’aval à la même "curiosité" parce que c’est ensemble que l’on construira ces nouvelles relations commerciales !
Les engagements successifs de Système U, de Carrefour et de Leclerc constituent un acte fondateur de nouvelles relations commerciales : les producteurs ont enfin le droit à des prix rémunérateurs ; notre dignité est retrouvée et l’exception agricole enfin levée. Cette avancée, nous permettra d’enfin baser nos prix sur nos coûts de production, comme nos partenaires d’amont et d’aval (vétérinaires, mécaniciens, fabricants d’aliments et acheteurs) le pratiquent au quotidien pour développer leurs entreprises.
Dans ce contexte, "Où vont mes vaches ?" devient une demande légitime de tous les producteurs. Qui peut en effet aujourd’hui s’opposer à une transparence au sein de la filière, quand les enseignes signataires la demandent elles-mêmes ! Le combat que nous engageons aujourd’hui est bien celui du paiement effectif de tous les animaux "Cœur de gamme" !
Nous entendons être acteurs de notre filière. Notre mission d’hier - produire - est aujourd’hui remplacée par une exigence : produire pour une demande, une qualité et un prix.
La dégringolade orchestrée des cotations, qui entraîne sans raison objective les races à viande dans une spirale mortifère, montre bien que ce système est à bout de souffle !
Ne restons pas passifs, soyons curieux et acteurs de notre avenir. Demandez l’organisation de réunions pour s’expliquer et comprendre ! J’invite nos acheteurs de l’aval à la même "curiosité" parce que c’est ensemble que l’on construira ces nouvelles relations commerciales !