Plantations de vignes
Ouverture aux "sans IG"
La filière viticole a voté, au conseil spécialisé viticole de
FranceAgriMer le 21 janvier, l'ouverture aux plantations de vignes sans
indications géographiques (IG), sous certaines conditions précises,
entre autres la garantie de non-détournement de notoriété des IG.
FranceAgriMer le 21 janvier, l'ouverture aux plantations de vignes sans
indications géographiques (IG), sous certaines conditions précises,
entre autres la garantie de non-détournement de notoriété des IG.
Le conseil spécialisé viticole de FranceAgriMer du 21 janvier a validé unanimement les grandes lignes du nouveau dispositif d'autorisation de plantations de vignes, qui sera mis en place à partir du 1er janvier 2016. Ce dispositif définit notamment l'ouverture aux plantations de vignes sans IG. Jusque-là les seules plantations autorisées étaient celles de vignes AOC/AOP (appellation d'origine contrôlées/protégée) et IGP (Indication géographique protégée).
Deux conditions pour les produire
Pour le nouveau segment de marché qu'est celui des vins sans IG (SIG), les professionnels ont notamment voté deux critères d'éligibilité pour ces nouvelles plantations : un critère de non-détournement de notoriété des IG par les producteurs de vins SIG et un critère de « comportement du producteur ». Dans ce dernier critère requis, souhaité par les professionnels, le producteur de vin sans IG doit prouver qu'il a respecté son engagement de ne pas produire de vin AOC ou IGP, afin de ne pas déséquilibrer ces marchés sous signes de qualité. Le conseil spécialisé a aussi validé un critère de priorité : le nouveau producteur de vin SIG doit avoir moins de 40 ans. Les premières plantations de vignes SIG pourront avoir lieu au printemps 2016. Par ailleurs, les membres du conseil spécialisé ont décidé d'introduire dans le programme viticole français (de 280 millions d'euros par an) la promotion des vins sur le marché intérieur de l'UE. Un budget de 10 M€ est prévu pour la campagne viticole 2014/15 (1er aout/31 juillet). La promotion des vins français sur le marché intérieur de l'Union Européenne est donc financée sur le budget annuel de 280 M€. Cette somme de 10 M€ par an remplace le budget « promotion » qui faisait partie du « fonds viticole français ». Le fonds viticole, désormais supprimé, était un fonds attribué par l'État français, à hauteur de 10 M€ par an, dont 8 M€ pour la promotion et 2 M€ pour l'appui aux améliorations techniques, notamment à l'expérimentation, a précis Anne Haller, déléguée des filières viticulture et cidriculture à FranceAgriMer .
Vin : l'exportation française en recul de 2% sur les 11 mois de 2014
Les résultats du commerce extérieur français de vin font apparaître un recul de 2% en volume comme en valeur, sur les 11 mois de 2014, a indiqué le 22 janvier Axelle Cloarec, chargée d'études économiques à FranceAgriMer, à l'issue du conseil spécialisé « vin » qui s'est tenu la veille. Sur les 11 mois de l'année, les exportations françaises se sont élevées à 7,04 milliards d'euros, contre 7,19 sur la période correspondante de 2013.
En volume, elles ont représenté 13,17 millions d'hectolitres, contre 13,40 précédemment.
Ce repli s'explique en partie par la concurrence des vins espagnols, avec des vins que l'Allemagne – et aussi le marché intérieur français – importent à moins d'un euro le litre.
Les ventes espagnoles ont été particulièrement offensives en 2014, après la vendange abondante de 2013. L'Italie est le second pays exportateur qui a marqué des points sur les marchés américain et britannique notamment.
L'exportation française a encore perdu quelques positions sur le marché chinois en 2014, mais « moins qu'en 2013 ».
Deux conditions pour les produire
Pour le nouveau segment de marché qu'est celui des vins sans IG (SIG), les professionnels ont notamment voté deux critères d'éligibilité pour ces nouvelles plantations : un critère de non-détournement de notoriété des IG par les producteurs de vins SIG et un critère de « comportement du producteur ». Dans ce dernier critère requis, souhaité par les professionnels, le producteur de vin sans IG doit prouver qu'il a respecté son engagement de ne pas produire de vin AOC ou IGP, afin de ne pas déséquilibrer ces marchés sous signes de qualité. Le conseil spécialisé a aussi validé un critère de priorité : le nouveau producteur de vin SIG doit avoir moins de 40 ans. Les premières plantations de vignes SIG pourront avoir lieu au printemps 2016. Par ailleurs, les membres du conseil spécialisé ont décidé d'introduire dans le programme viticole français (de 280 millions d'euros par an) la promotion des vins sur le marché intérieur de l'UE. Un budget de 10 M€ est prévu pour la campagne viticole 2014/15 (1er aout/31 juillet). La promotion des vins français sur le marché intérieur de l'Union Européenne est donc financée sur le budget annuel de 280 M€. Cette somme de 10 M€ par an remplace le budget « promotion » qui faisait partie du « fonds viticole français ». Le fonds viticole, désormais supprimé, était un fonds attribué par l'État français, à hauteur de 10 M€ par an, dont 8 M€ pour la promotion et 2 M€ pour l'appui aux améliorations techniques, notamment à l'expérimentation, a précis Anne Haller, déléguée des filières viticulture et cidriculture à FranceAgriMer .
Vin : l'exportation française en recul de 2% sur les 11 mois de 2014
Les résultats du commerce extérieur français de vin font apparaître un recul de 2% en volume comme en valeur, sur les 11 mois de 2014, a indiqué le 22 janvier Axelle Cloarec, chargée d'études économiques à FranceAgriMer, à l'issue du conseil spécialisé « vin » qui s'est tenu la veille. Sur les 11 mois de l'année, les exportations françaises se sont élevées à 7,04 milliards d'euros, contre 7,19 sur la période correspondante de 2013.
En volume, elles ont représenté 13,17 millions d'hectolitres, contre 13,40 précédemment.
Ce repli s'explique en partie par la concurrence des vins espagnols, avec des vins que l'Allemagne – et aussi le marché intérieur français – importent à moins d'un euro le litre.
Les ventes espagnoles ont été particulièrement offensives en 2014, après la vendange abondante de 2013. L'Italie est le second pays exportateur qui a marqué des points sur les marchés américain et britannique notamment.
L'exportation française a encore perdu quelques positions sur le marché chinois en 2014, mais « moins qu'en 2013 ».