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Pac 2020-2027

Pac 2020-2027 Pour une nouvelle « belle histoire »

Le 28 octobre, la future Pac est devenue concrète à Charolles et Oudry. Une délégation de sept députés européens, tous membres de la commission Agri et développement rural au parlement Européen ont commencé un périple de trois jours à travers la Bourgogne Franche-Comté. Au programme, les principales filières de la région. En Saône-et-Loire, bovins viandes et filière caprine ont fait valoir leurs revendications.

Par Publié par Cédric Michelin
Pac 2020-2027 Pour une nouvelle « belle histoire »

Invitée de dernière minute, la Secrétaire d’Etat en charge des affaires Européennes, Amélie de Montchalin est venue préciser les positions françaises pour la prochaine programmation Pac (2020-2027 ou plutôt 2021-2027 en raison du Brexit). « La France veut la même enveloppe pour 2021-2027, à savoir 52 milliards d’€ pour le 1er pilier et 9,9 M€ pour le 2nd. Et ce dans une Europe à 27 pays puisque le Brexit adviendra un jour », affirmait la Ministre, elle qui est au première loge. Comment faire dès lors pour répondre aux défis posés chaque jour en plus à l’agriculture : demandes sociétales, bien-être animal, changement climatique, compétitivité, installations… ? Un, convaincre les Allemands que la Pac n’est pas cher : avec 0,3 % du PIB Européen ont irrigue 80 % des territoires productifs (champs, prés, forêts…). Deux, ne pas opposer « solidarité et souveraineté » et trois, « se battre pour avoir de nouvelles ressources, autres que l’impôt (général, NDLR) en France, en allant chercher sur les marchés bas carbone, la taxe carbone aux frontières, taxe plastique… et en redisant que l’agriculture n’est pas une dépense mais bien une ressource », expliquait-elle.


Encéphalogramme plat des revenus


En attendant de voir ce budget français maintenu – « en euro constant », nuançait néanmoins Jean-Pierre Fleury -, le président d’Interbev BFC s’inquiétait plutôt des baisses prévues en région. « Selon la fourchette haute, -278 millions d’€ sur le 1er pilier et -325 M€ sur le 2nd » pour la seule Bourgogne Franche-Comté. Depuis la réforme de la Pac de 1992, « les revenus de l’élevage allaitant forment un encéphalogramme plat et les revenus sont constitué au 2/3 par les aides Pac », soulignant toute leur importance pour la survie des exploitations bovines.
Initiateur de cette visite Européenne, l’éleveur charolais et eurodéputé, Jérémy Decerle voulait justement attirer l’attention de ses six collègues Européens sur la nécessité de réformer la Pac pour qu’elle « redonne du souffle et de la considération aux agriculteurs ». « A nous parlementaires d’imposer encore une fois notre vision ambitieuse pour notre agriculture », renchérissait l’eurodéputée française, Anne Sander, qui travaille avec Arnaud Danjean depuis deux mandatures. Le président de la délégation, l’italien Herbert Dorfmann reconnaissait également « que la viande bovine est le secteur le plus sensibles aux accords internationaux alors que nous pensons que la viande Européenne, et surtout Française, est la meilleure (qualité, santé, gustative, environnement…) ». Son confrère Hollandais, Jan Huitema – éleveur laitier de métier – a son idée pour cela : « nous devons rendre la Pac et l’agriculture à nouveau sexy pour nos concitoyens en réformant la Pac autour du changement climatique pour en faire une "good story", belle histoire ». Avant, il faudra que les agriculteurs en soient les premiers convaincus… avec des preuves ! Mais pourquoi pas après tout, la Pac étant à la genèse de tout le développement Européen. Et ça grâce derrière aux agriculteurs.

Pac 2020-2027 Pour une nouvelle « belle histoire »

Pac 2020-2027 Pour une nouvelle « belle histoire »

Invitée de dernière minute, la Secrétaire d’Etat en charge des affaires Européennes, Amélie de Montchalin est venue préciser les positions françaises pour la prochaine programmation Pac (2020-2027 ou plutôt 2021-2027 en raison du Brexit). « La France veut la même enveloppe pour 2021-2027, à savoir 52 milliards d’€ pour le 1er pilier et 9,9 M€ pour le 2nd. Et ce dans une Europe à 27 pays puisque le Brexit adviendra un jour », affirmait la Ministre, elle qui est au première loge. Comment faire dès lors pour répondre aux défis posés chaque jour en plus à l’agriculture : demandes sociétales, bien-être animal, changement climatique, compétitivité, installations… ? Un, convaincre les Allemands que la Pac n’est pas cher : avec 0,3 % du PIB Européen ont irrigue 80 % des territoires productifs (champs, prés, forêts…). Deux, ne pas opposer « solidarité et souveraineté » et trois, « se battre pour avoir de nouvelles ressources, autres que l’impôt (général, NDLR) en France, en allant chercher sur les marchés bas carbone, la taxe carbone aux frontières, taxe plastique… et en redisant que l’agriculture n’est pas une dépense mais bien une ressource », expliquait-elle.


Encéphalogramme plat des revenus


En attendant de voir ce budget français maintenu – « en euro constant », nuançait néanmoins Jean-Pierre Fleury -, le président d’Interbev BFC s’inquiétait plutôt des baisses prévues en région. « Selon la fourchette haute, -278 millions d’€ sur le 1er pilier et -325 M€ sur le 2nd » pour la seule Bourgogne Franche-Comté. Depuis la réforme de la Pac de 1992, « les revenus de l’élevage allaitant forment un encéphalogramme plat et les revenus sont constitué au 2/3 par les aides Pac », soulignant toute leur importance pour la survie des exploitations bovines.
Initiateur de cette visite Européenne, l’éleveur charolais et eurodéputé, Jérémy Decerle voulait justement attirer l’attention de ses six collègues Européens sur la nécessité de réformer la Pac pour qu’elle « redonne du souffle et de la considération aux agriculteurs ». « A nous parlementaires d’imposer encore une fois notre vision ambitieuse pour notre agriculture », renchérissait l’eurodéputée française, Anne Sander, qui travaille avec Arnaud Danjean depuis deux mandatures. Le président de la délégation, l’italien Herbert Dorfmann reconnaissait également « que la viande bovine est le secteur le plus sensibles aux accords internationaux alors que nous pensons que la viande Européenne, et surtout Française, est la meilleure (qualité, santé, gustative, environnement…) ». Son confrère Hollandais, Jan Huitema – éleveur laitier de métier – a son idée pour cela : « nous devons rendre la Pac et l’agriculture à nouveau sexy pour nos concitoyens en réformant la Pac autour du changement climatique pour en faire une "good story", belle histoire ». Avant, il faudra que les agriculteurs en soient les premiers convaincus… avec des preuves ! Mais pourquoi pas après tout, la Pac étant à la genèse de tout le développement Européen. Et ça grâce derrière aux agriculteurs.

Pac 2020-2027 Pour une nouvelle « belle histoire »

Pac 2020-2027 Pour une nouvelle « belle histoire »

Invitée de dernière minute, la Secrétaire d’Etat en charge des affaires Européennes, Amélie de Montchalin est venue préciser les positions françaises pour la prochaine programmation Pac (2020-2027 ou plutôt 2021-2027 en raison du Brexit). « La France veut la même enveloppe pour 2021-2027, à savoir 52 milliards d’€ pour le 1er pilier et 9,9 M€ pour le 2nd. Et ce dans une Europe à 27 pays puisque le Brexit adviendra un jour », affirmait la Ministre, elle qui est au première loge. Comment faire dès lors pour répondre aux défis posés chaque jour en plus à l’agriculture : demandes sociétales, bien-être animal, changement climatique, compétitivité, installations… ? Un, convaincre les Allemands que la Pac n’est pas cher : avec 0,3 % du PIB Européen ont irrigue 80 % des territoires productifs (champs, prés, forêts…). Deux, ne pas opposer « solidarité et souveraineté » et trois, « se battre pour avoir de nouvelles ressources, autres que l’impôt (général, NDLR) en France, en allant chercher sur les marchés bas carbone, la taxe carbone aux frontières, taxe plastique… et en redisant que l’agriculture n’est pas une dépense mais bien une ressource », expliquait-elle.


Encéphalogramme plat des revenus


En attendant de voir ce budget français maintenu – « en euro constant », nuançait néanmoins Jean-Pierre Fleury -, le président d’Interbev BFC s’inquiétait plutôt des baisses prévues en région. « Selon la fourchette haute, -278 millions d’€ sur le 1er pilier et -325 M€ sur le 2nd » pour la seule Bourgogne Franche-Comté. Depuis la réforme de la Pac de 1992, « les revenus de l’élevage allaitant forment un encéphalogramme plat et les revenus sont constitué au 2/3 par les aides Pac », soulignant toute leur importance pour la survie des exploitations bovines.
Initiateur de cette visite Européenne, l’éleveur charolais et eurodéputé, Jérémy Decerle voulait justement attirer l’attention de ses six collègues Européens sur la nécessité de réformer la Pac pour qu’elle « redonne du souffle et de la considération aux agriculteurs ». « A nous parlementaires d’imposer encore une fois notre vision ambitieuse pour notre agriculture », renchérissait l’eurodéputée française, Anne Sander, qui travaille avec Arnaud Danjean depuis deux mandatures. Le président de la délégation, l’italien Herbert Dorfmann reconnaissait également « que la viande bovine est le secteur le plus sensibles aux accords internationaux alors que nous pensons que la viande Européenne, et surtout Française, est la meilleure (qualité, santé, gustative, environnement…) ». Son confrère Hollandais, Jan Huitema – éleveur laitier de métier – a son idée pour cela : « nous devons rendre la Pac et l’agriculture à nouveau sexy pour nos concitoyens en réformant la Pac autour du changement climatique pour en faire une "good story", belle histoire ». Avant, il faudra que les agriculteurs en soient les premiers convaincus… avec des preuves ! Mais pourquoi pas après tout, la Pac étant à la genèse de tout le développement Européen. Et ça grâce derrière aux agriculteurs.

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