Pac : c'est peu dire que la décision du ministre de l'Agriculture a créé la stupeur dans la profession
Le 27 juillet, le ministre de l’Agriculture a fait part de la décision du gouvernement de transférer 4,2 % des crédits du premier pilier de la Pac, consacré aux aides à l’hectare, vers le second pilier, celui des aides ciblées. Un coup de tonnerre estival au sujet desquels les agriculteurs s’estiment lésés.

Coup de tonnerre estival. Le 27 juillet, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, a annoncé le transfert supplémentaire, dès 2018, de 4,2 % des crédits du premier pilier de la Pac, lequel est consacré aux aides à l’hectare, vers le second pilier, celui des aides ciblées.
Il faut dire que quelques jours auparavant le nouveau gouvernement avait annoncé avoir découvert une « insincérité budgétaire » dans la maquette de programmation des ICHN, au sein du second pilier. Cette enveloppe, d’un montant de 853 millions d’€, n’aurait tout simplement pas été budgétée pour honorer les engagements du précédent gouvernement en matière de déficit…
Aussitôt informés, les responsables professionnels ont fermement refusé que cette impasse budgétaire « soit comblée par un transfert entre piliers, et qu’il était tout aussi inenvisageable de ne pas honorer les paiements des ICHN ». Bref, que les agriculteurs ne paient pas l’addition de cette "insincérité" et cela « dans le contexte de crise économique qui perdure dans de nombreux secteurs ». Cet avertissement, nous l’avions d’ailleurs reproduit en page 2 de notre dernière édition… Ce sujet avait d’ailleurs fait la Une de notre dernière édition tant les éléments convergés tous vers la recherche imminente d’une solution à ce qui s’est révélée être « une impasse budgétaire ». Une de plus…
Arguties politiques
« La France notifiera donc ce transfert à la Commission européenne, à la date réglementaire du 1er août », mentionne Stéphane Travert qui justifie ce choix d’un côté par « une sur-programmation initiale visant à limiter le risque de sous-consommation en fin de programmation (2014-2020) » et, de l’autre, par une « volonté que les crédits de la Pac servent à l’ensemble de l’agriculture française ».
En outre, poursuit le ministre, « la cohérence politique et financière des décisions à prendre, tant en matière de crédits de la Pac que de crédits nationaux, est une condition indispensable à la crédibilité de la France auprès de ses partenaires européens, notamment dans la perspective de la négociation de la future Pac ». Bref, si on veut protéger la future Pac et faire valoir nos arguments, alors c’est le prix à payer. Point final.
Stéphane Travert se veut toutefois rassurant, précisant que « le "paiement redistributif" du pilier I, qui vise à prendre en compte les spécificités des petites et moyennes exploitations, sera maintenu à 10 % en 2018 », ce qui demeure largement insuffisant aux yeux des organisations agricoles.
Colère froide…
« Ce prélèvement est inacceptable alors que de nombreux secteurs traversent une crise grave avec des prix de marché qui ne couvrent plus les coûts de production », a réagit la FNSEA, rappelant que « la moitié des agriculteurs ont dégagé, en 2016, un revenu inférieur à 350 € par mois ». Cela est d’autant plus inacceptable que la mise en œuvre actuelle de la Pac repose sur un compromis, alors entériné par François Hollande, président de la République, le 2 octobre 2013 à Cournon, qui garantissait la « convergence des aides, un soutien à l’élevage à travers des aides couplées, une revalorisation de l’ICHN », ont rappelé, de leur côté, les chambres d’agriculture, avant de s’inquiéter qu’« aujourd’hui, le ministre de l’Agriculture semble dans l’incapacité de tenir ces engagements, faute de crédits nationaux suffisants ».
Bref, « Stéphane Le Foll et le précédent gouvernement ont laissé en héritage une énorme ardoise de 853 millions d’€ ! », s’insurge la FNSEA.
Exigence de transparence !
« La gestion du deuxième pilier de la Pac entre l’Etat, les Régions et l’Union européenne est devenue une véritable boîte noire sur laquelle les agriculteurs exigent dorénavant la plus grande transparence », insiste la profession. Claude Cochonneau, président des Chambres d’agriculture, estime que « les pouvoirs publics doivent faire un effort conséquent pour assurer la continuité des engagements de l’Etat ».
Dans ce contexte, il est clair que les agriculteurs attendent plus que jamais le gouvernement au tournant.
Comme le rappelle la FNSEA, il a « une impérieuse obligation de résultats concrets sur les prix payés aux producteurs, la simplification, la fiscalité, le retour à la compétitivité ». L’Etat a en effet un rôle de premier plan à jouer pour éviter les « distorsions de concurrence avec nos voisins européens », comme le rappellle Philippe Pinta, président de l’AGPB (Association générale des producteurs de blé et autres céréales). La Fop (Fédération française des producteurs d’oléagineux et protéagineux) appelle, elle, le gouvernement à s’engager « pour la création de valeur et à la restauration de la compétitivité de l’agriculture française ». Et son président, Arnaud Rousseau, attend désormais du ministre « un projet agricole fédérateur qui s’appuie sur une vision européenne ambitieuse, une compétitivité restaurée, des moyens de production confortés et un budget sincère ».
C’est ce que chacun attend. Il y a urgence et… cela fait longtemps ! Stéphane Travert est face à ses responsabilités.
Pac : c'est peu dire que la décision du ministre de l'Agriculture a créé la stupeur dans la profession

Coup de tonnerre estival. Le 27 juillet, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, a annoncé le transfert supplémentaire, dès 2018, de 4,2 % des crédits du premier pilier de la Pac, lequel est consacré aux aides à l’hectare, vers le second pilier, celui des aides ciblées.
Il faut dire que quelques jours auparavant le nouveau gouvernement avait annoncé avoir découvert une « insincérité budgétaire » dans la maquette de programmation des ICHN, au sein du second pilier. Cette enveloppe, d’un montant de 853 millions d’€, n’aurait tout simplement pas été budgétée pour honorer les engagements du précédent gouvernement en matière de déficit…
Aussitôt informés, les responsables professionnels ont fermement refusé que cette impasse budgétaire « soit comblée par un transfert entre piliers, et qu’il était tout aussi inenvisageable de ne pas honorer les paiements des ICHN ». Bref, que les agriculteurs ne paient pas l’addition de cette "insincérité" et cela « dans le contexte de crise économique qui perdure dans de nombreux secteurs ». Cet avertissement, nous l’avions d’ailleurs reproduit en page 2 de notre dernière édition… Ce sujet avait d’ailleurs fait la Une de notre dernière édition tant les éléments convergés tous vers la recherche imminente d’une solution à ce qui s’est révélée être « une impasse budgétaire ». Une de plus…
Arguties politiques
« La France notifiera donc ce transfert à la Commission européenne, à la date réglementaire du 1er août », mentionne Stéphane Travert qui justifie ce choix d’un côté par « une sur-programmation initiale visant à limiter le risque de sous-consommation en fin de programmation (2014-2020) » et, de l’autre, par une « volonté que les crédits de la Pac servent à l’ensemble de l’agriculture française ».
En outre, poursuit le ministre, « la cohérence politique et financière des décisions à prendre, tant en matière de crédits de la Pac que de crédits nationaux, est une condition indispensable à la crédibilité de la France auprès de ses partenaires européens, notamment dans la perspective de la négociation de la future Pac ». Bref, si on veut protéger la future Pac et faire valoir nos arguments, alors c’est le prix à payer. Point final.
Stéphane Travert se veut toutefois rassurant, précisant que « le "paiement redistributif" du pilier I, qui vise à prendre en compte les spécificités des petites et moyennes exploitations, sera maintenu à 10 % en 2018 », ce qui demeure largement insuffisant aux yeux des organisations agricoles.
Colère froide…
« Ce prélèvement est inacceptable alors que de nombreux secteurs traversent une crise grave avec des prix de marché qui ne couvrent plus les coûts de production », a réagit la FNSEA, rappelant que « la moitié des agriculteurs ont dégagé, en 2016, un revenu inférieur à 350 € par mois ». Cela est d’autant plus inacceptable que la mise en œuvre actuelle de la Pac repose sur un compromis, alors entériné par François Hollande, président de la République, le 2 octobre 2013 à Cournon, qui garantissait la « convergence des aides, un soutien à l’élevage à travers des aides couplées, une revalorisation de l’ICHN », ont rappelé, de leur côté, les chambres d’agriculture, avant de s’inquiéter qu’« aujourd’hui, le ministre de l’Agriculture semble dans l’incapacité de tenir ces engagements, faute de crédits nationaux suffisants ».
Bref, « Stéphane Le Foll et le précédent gouvernement ont laissé en héritage une énorme ardoise de 853 millions d’€ ! », s’insurge la FNSEA.
Exigence de transparence !
« La gestion du deuxième pilier de la Pac entre l’Etat, les Régions et l’Union européenne est devenue une véritable boîte noire sur laquelle les agriculteurs exigent dorénavant la plus grande transparence », insiste la profession. Claude Cochonneau, président des Chambres d’agriculture, estime que « les pouvoirs publics doivent faire un effort conséquent pour assurer la continuité des engagements de l’Etat ».
Dans ce contexte, il est clair que les agriculteurs attendent plus que jamais le gouvernement au tournant.
Comme le rappelle la FNSEA, il a « une impérieuse obligation de résultats concrets sur les prix payés aux producteurs, la simplification, la fiscalité, le retour à la compétitivité ». L’Etat a en effet un rôle de premier plan à jouer pour éviter les « distorsions de concurrence avec nos voisins européens », comme le rappellle Philippe Pinta, président de l’AGPB (Association générale des producteurs de blé et autres céréales). La Fop (Fédération française des producteurs d’oléagineux et protéagineux) appelle, elle, le gouvernement à s’engager « pour la création de valeur et à la restauration de la compétitivité de l’agriculture française ». Et son président, Arnaud Rousseau, attend désormais du ministre « un projet agricole fédérateur qui s’appuie sur une vision européenne ambitieuse, une compétitivité restaurée, des moyens de production confortés et un budget sincère ».
C’est ce que chacun attend. Il y a urgence et… cela fait longtemps ! Stéphane Travert est face à ses responsabilités.
Pac : c'est peu dire que la décision du ministre de l'Agriculture a créé la stupeur dans la profession

Coup de tonnerre estival. Le 27 juillet, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, a annoncé le transfert supplémentaire, dès 2018, de 4,2 % des crédits du premier pilier de la Pac, lequel est consacré aux aides à l’hectare, vers le second pilier, celui des aides ciblées.
Il faut dire que quelques jours auparavant le nouveau gouvernement avait annoncé avoir découvert une « insincérité budgétaire » dans la maquette de programmation des ICHN, au sein du second pilier. Cette enveloppe, d’un montant de 853 millions d’€, n’aurait tout simplement pas été budgétée pour honorer les engagements du précédent gouvernement en matière de déficit…
Aussitôt informés, les responsables professionnels ont fermement refusé que cette impasse budgétaire « soit comblée par un transfert entre piliers, et qu’il était tout aussi inenvisageable de ne pas honorer les paiements des ICHN ». Bref, que les agriculteurs ne paient pas l’addition de cette "insincérité" et cela « dans le contexte de crise économique qui perdure dans de nombreux secteurs ». Cet avertissement, nous l’avions d’ailleurs reproduit en page 2 de notre dernière édition… Ce sujet avait d’ailleurs fait la Une de notre dernière édition tant les éléments convergés tous vers la recherche imminente d’une solution à ce qui s’est révélée être « une impasse budgétaire ». Une de plus…
Arguties politiques
« La France notifiera donc ce transfert à la Commission européenne, à la date réglementaire du 1er août », mentionne Stéphane Travert qui justifie ce choix d’un côté par « une sur-programmation initiale visant à limiter le risque de sous-consommation en fin de programmation (2014-2020) » et, de l’autre, par une « volonté que les crédits de la Pac servent à l’ensemble de l’agriculture française ».
En outre, poursuit le ministre, « la cohérence politique et financière des décisions à prendre, tant en matière de crédits de la Pac que de crédits nationaux, est une condition indispensable à la crédibilité de la France auprès de ses partenaires européens, notamment dans la perspective de la négociation de la future Pac ». Bref, si on veut protéger la future Pac et faire valoir nos arguments, alors c’est le prix à payer. Point final.
Stéphane Travert se veut toutefois rassurant, précisant que « le "paiement redistributif" du pilier I, qui vise à prendre en compte les spécificités des petites et moyennes exploitations, sera maintenu à 10 % en 2018 », ce qui demeure largement insuffisant aux yeux des organisations agricoles.
Colère froide…
« Ce prélèvement est inacceptable alors que de nombreux secteurs traversent une crise grave avec des prix de marché qui ne couvrent plus les coûts de production », a réagit la FNSEA, rappelant que « la moitié des agriculteurs ont dégagé, en 2016, un revenu inférieur à 350 € par mois ». Cela est d’autant plus inacceptable que la mise en œuvre actuelle de la Pac repose sur un compromis, alors entériné par François Hollande, président de la République, le 2 octobre 2013 à Cournon, qui garantissait la « convergence des aides, un soutien à l’élevage à travers des aides couplées, une revalorisation de l’ICHN », ont rappelé, de leur côté, les chambres d’agriculture, avant de s’inquiéter qu’« aujourd’hui, le ministre de l’Agriculture semble dans l’incapacité de tenir ces engagements, faute de crédits nationaux suffisants ».
Bref, « Stéphane Le Foll et le précédent gouvernement ont laissé en héritage une énorme ardoise de 853 millions d’€ ! », s’insurge la FNSEA.
Exigence de transparence !
« La gestion du deuxième pilier de la Pac entre l’Etat, les Régions et l’Union européenne est devenue une véritable boîte noire sur laquelle les agriculteurs exigent dorénavant la plus grande transparence », insiste la profession. Claude Cochonneau, président des Chambres d’agriculture, estime que « les pouvoirs publics doivent faire un effort conséquent pour assurer la continuité des engagements de l’Etat ».
Dans ce contexte, il est clair que les agriculteurs attendent plus que jamais le gouvernement au tournant.
Comme le rappelle la FNSEA, il a « une impérieuse obligation de résultats concrets sur les prix payés aux producteurs, la simplification, la fiscalité, le retour à la compétitivité ». L’Etat a en effet un rôle de premier plan à jouer pour éviter les « distorsions de concurrence avec nos voisins européens », comme le rappellle Philippe Pinta, président de l’AGPB (Association générale des producteurs de blé et autres céréales). La Fop (Fédération française des producteurs d’oléagineux et protéagineux) appelle, elle, le gouvernement à s’engager « pour la création de valeur et à la restauration de la compétitivité de l’agriculture française ». Et son président, Arnaud Rousseau, attend désormais du ministre « un projet agricole fédérateur qui s’appuie sur une vision européenne ambitieuse, une compétitivité restaurée, des moyens de production confortés et un budget sincère ».
C’est ce que chacun attend. Il y a urgence et… cela fait longtemps ! Stéphane Travert est face à ses responsabilités.
Pac : c'est peu dire que la décision du ministre de l'Agriculture a créé la stupeur dans la profession

Coup de tonnerre estival. Le 27 juillet, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, a annoncé le transfert supplémentaire, dès 2018, de 4,2 % des crédits du premier pilier de la Pac, lequel est consacré aux aides à l’hectare, vers le second pilier, celui des aides ciblées.
Il faut dire que quelques jours auparavant le nouveau gouvernement avait annoncé avoir découvert une « insincérité budgétaire » dans la maquette de programmation des ICHN, au sein du second pilier. Cette enveloppe, d’un montant de 853 millions d’€, n’aurait tout simplement pas été budgétée pour honorer les engagements du précédent gouvernement en matière de déficit…
Aussitôt informés, les responsables professionnels ont fermement refusé que cette impasse budgétaire « soit comblée par un transfert entre piliers, et qu’il était tout aussi inenvisageable de ne pas honorer les paiements des ICHN ». Bref, que les agriculteurs ne paient pas l’addition de cette "insincérité" et cela « dans le contexte de crise économique qui perdure dans de nombreux secteurs ». Cet avertissement, nous l’avions d’ailleurs reproduit en page 2 de notre dernière édition… Ce sujet avait d’ailleurs fait la Une de notre dernière édition tant les éléments convergés tous vers la recherche imminente d’une solution à ce qui s’est révélée être « une impasse budgétaire ». Une de plus…
Arguties politiques
« La France notifiera donc ce transfert à la Commission européenne, à la date réglementaire du 1er août », mentionne Stéphane Travert qui justifie ce choix d’un côté par « une sur-programmation initiale visant à limiter le risque de sous-consommation en fin de programmation (2014-2020) » et, de l’autre, par une « volonté que les crédits de la Pac servent à l’ensemble de l’agriculture française ».
En outre, poursuit le ministre, « la cohérence politique et financière des décisions à prendre, tant en matière de crédits de la Pac que de crédits nationaux, est une condition indispensable à la crédibilité de la France auprès de ses partenaires européens, notamment dans la perspective de la négociation de la future Pac ». Bref, si on veut protéger la future Pac et faire valoir nos arguments, alors c’est le prix à payer. Point final.
Stéphane Travert se veut toutefois rassurant, précisant que « le "paiement redistributif" du pilier I, qui vise à prendre en compte les spécificités des petites et moyennes exploitations, sera maintenu à 10 % en 2018 », ce qui demeure largement insuffisant aux yeux des organisations agricoles.
Colère froide…
« Ce prélèvement est inacceptable alors que de nombreux secteurs traversent une crise grave avec des prix de marché qui ne couvrent plus les coûts de production », a réagit la FNSEA, rappelant que « la moitié des agriculteurs ont dégagé, en 2016, un revenu inférieur à 350 € par mois ». Cela est d’autant plus inacceptable que la mise en œuvre actuelle de la Pac repose sur un compromis, alors entériné par François Hollande, président de la République, le 2 octobre 2013 à Cournon, qui garantissait la « convergence des aides, un soutien à l’élevage à travers des aides couplées, une revalorisation de l’ICHN », ont rappelé, de leur côté, les chambres d’agriculture, avant de s’inquiéter qu’« aujourd’hui, le ministre de l’Agriculture semble dans l’incapacité de tenir ces engagements, faute de crédits nationaux suffisants ».
Bref, « Stéphane Le Foll et le précédent gouvernement ont laissé en héritage une énorme ardoise de 853 millions d’€ ! », s’insurge la FNSEA.
Exigence de transparence !
« La gestion du deuxième pilier de la Pac entre l’Etat, les Régions et l’Union européenne est devenue une véritable boîte noire sur laquelle les agriculteurs exigent dorénavant la plus grande transparence », insiste la profession. Claude Cochonneau, président des Chambres d’agriculture, estime que « les pouvoirs publics doivent faire un effort conséquent pour assurer la continuité des engagements de l’Etat ».
Dans ce contexte, il est clair que les agriculteurs attendent plus que jamais le gouvernement au tournant.
Comme le rappelle la FNSEA, il a « une impérieuse obligation de résultats concrets sur les prix payés aux producteurs, la simplification, la fiscalité, le retour à la compétitivité ». L’Etat a en effet un rôle de premier plan à jouer pour éviter les « distorsions de concurrence avec nos voisins européens », comme le rappellle Philippe Pinta, président de l’AGPB (Association générale des producteurs de blé et autres céréales). La Fop (Fédération française des producteurs d’oléagineux et protéagineux) appelle, elle, le gouvernement à s’engager « pour la création de valeur et à la restauration de la compétitivité de l’agriculture française ». Et son président, Arnaud Rousseau, attend désormais du ministre « un projet agricole fédérateur qui s’appuie sur une vision européenne ambitieuse, une compétitivité restaurée, des moyens de production confortés et un budget sincère ».
C’est ce que chacun attend. Il y a urgence et… cela fait longtemps ! Stéphane Travert est face à ses responsabilités.