Parce que « l’action syndicale paye et est l’affaire de tous ! », retour sur les vœux de Christophe Brenot, président de l'Union viticole de Saône-et-Loire
Pour Christophe Brenot, viticulteur à Laizé et président de l’Union viticole de Saône-et-Loire, « l’action syndicale paye et est l’affaire de tous ! ». Retour sur son message de vœux…

En présentant ses vœux dans le réseau, le président de l’Union viticole de Saône-et-Loire a insisté sur un message, celui de l’importance mais aussi de la nécessité pour les professionnels de s’engager pour défendre au quotidien leur profession… Retour sur le message adressé en ce début d’année au monde viticole.
« Les dernières semaines et mois ont été marqués par plusieurs éléments positifs issus de l’action syndicale. Comme chacun a certainement pu le lire dans la presse, une convention a été signée par la région Bourgogne Franche-Comté et le département de Saône-et-Loire le 8 décembre pour acter leur engagement dans le Plan Beaujolais. Cela devrait permettre à nos viticulteurs de Saône-et-Loire de ne pas être exclus du Plan Beaujolais. Reste, en la matière, à obtenir des engagements concrets. Autre avancée positive, nous avons eu le retour de la MSA de Bourgogne au sujet de nos demandes de prise en charge de cotisations portées collectivement par l’Union viticole de Saône-et-Loire et cela pour une vingtaine d’exploitations du canton de La Chapelle-de-Guinchay touchées par les aléas climatiques en 2016 et en 2017. Ces exploitations pourront dès lors bénéficier de prise en charge de cotisations sociales pour 2018 pour un montant moyen de plus de 3.100 €. Les exploitants concernés en ont été informés courant décembre.
Certes, tout n’est pas parfait et beaucoup reste à faire, et dans bien des domaines, mais ces éléments nous rappellent - si besoin en était - que l’action syndicale permet des avancées concrètes. Et c’est souvent la mobilisation de longue haleine des élus qui finit par porter ses fruits. Aucune avancée n’arrive jamais toute seule. Avant, il a fallu revendiquer, dialoguer, justifier, étayer, convaincre avant d’obtenir.
Et en la matière, la mobilisation et le lobbying syndical sont l’affaire de tous. De fait, il est de plus en plus difficile de faire comprendre à nos décideurs - élus ou services de l’Etat - à quels points certains sujets sont essentiels pour notre profession, pour notre avenir, et cela implique que chacun accepte d’y consacrer un peu de temps, dans son syndicat local, dans sa CSEA ou d’une manière plus engagée encore au sein de l’Union viticole. Il en va de l’avenir de notre défense professionnelle ».
Un message clair qui, à l’aune de cette nouvelle année et des prises de bonnes résolutions, est appelé à inspirer chacun…
Parce que « l’action syndicale paye et est l’affaire de tous ! », retour sur les vœux de Christophe Brenot, président de l'Union viticole de Saône-et-Loire

En présentant ses vœux dans le réseau, le président de l’Union viticole de Saône-et-Loire a insisté sur un message, celui de l’importance mais aussi de la nécessité pour les professionnels de s’engager pour défendre au quotidien leur profession… Retour sur le message adressé en ce début d’année au monde viticole.
« Les dernières semaines et mois ont été marqués par plusieurs éléments positifs issus de l’action syndicale. Comme chacun a certainement pu le lire dans la presse, une convention a été signée par la région Bourgogne Franche-Comté et le département de Saône-et-Loire le 8 décembre pour acter leur engagement dans le Plan Beaujolais. Cela devrait permettre à nos viticulteurs de Saône-et-Loire de ne pas être exclus du Plan Beaujolais. Reste, en la matière, à obtenir des engagements concrets. Autre avancée positive, nous avons eu le retour de la MSA de Bourgogne au sujet de nos demandes de prise en charge de cotisations portées collectivement par l’Union viticole de Saône-et-Loire et cela pour une vingtaine d’exploitations du canton de La Chapelle-de-Guinchay touchées par les aléas climatiques en 2016 et en 2017. Ces exploitations pourront dès lors bénéficier de prise en charge de cotisations sociales pour 2018 pour un montant moyen de plus de 3.100 €. Les exploitants concernés en ont été informés courant décembre.
Certes, tout n’est pas parfait et beaucoup reste à faire, et dans bien des domaines, mais ces éléments nous rappellent - si besoin en était - que l’action syndicale permet des avancées concrètes. Et c’est souvent la mobilisation de longue haleine des élus qui finit par porter ses fruits. Aucune avancée n’arrive jamais toute seule. Avant, il a fallu revendiquer, dialoguer, justifier, étayer, convaincre avant d’obtenir.
Et en la matière, la mobilisation et le lobbying syndical sont l’affaire de tous. De fait, il est de plus en plus difficile de faire comprendre à nos décideurs - élus ou services de l’Etat - à quels points certains sujets sont essentiels pour notre profession, pour notre avenir, et cela implique que chacun accepte d’y consacrer un peu de temps, dans son syndicat local, dans sa CSEA ou d’une manière plus engagée encore au sein de l’Union viticole. Il en va de l’avenir de notre défense professionnelle ».
Un message clair qui, à l’aune de cette nouvelle année et des prises de bonnes résolutions, est appelé à inspirer chacun…