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Visite d’une délégation croate

Partenariat Département-Croatie en bonne voie

En retour d’une mission organisée en avril 2018 en Croatie, André Accary a reçu une délégation croate sur son territoire en début de semaine dernière. Des visites qui devraient prochainement déboucher sur des partenariats économiques concrets entre les deux collectivités territoriales.

Partenariat Département-Croatie en bonne voie

Lundi 18 mars, en fin d’après-midi, Croates et Français étaient réunis au conseil départemental de Saône-et-Loire pour signer une déclaration d’intention dans le cadre d’une coopération entre leurs deux instances territoriales.
La région de Varazdin, située au nord ouest de la Croatie, le long de la frontière slovène, présente de nombreuses similitudes avec la Saône-et-Loire. En terme d’agriculture tout d’abord puisqu’on y trouve notamment de la viticulture et des élevages bovins, ovins et avicoles. Et une ressemblance aussi dans la morphologie des paysages et le profil des parcelles. Le président de région, Radimir Cacic, a cependant tenu à préciser que chez eux, « ce ne sont pas des haies qui rythment et délimitent les parcelles mais plutôt des murets de pierres sèches ». Mais ici comme là-bas, un patrimoine sauvegardé constitué d’églises romanes et de châteaux, une même nature préservée avec ses prairies et ses rivières, une même tradition culinaire forte, une volonté partagée de promouvoir les voies vertes et le tourisme.

Il faut sortir de chez soi

La délégation croate constituée donc du président de la région Varazdin, de Dragutin Vincek, le directeur de l’agriculture et du développement rural et de Maja Zuber, du département de l’économie, des finances et des affaires européennes, a longuement visité la maison du charolais et a attentivement écouté la présentation de la race et du mode d’élevage qui leur a été faite.
Ensuite, tout le monde a pris la direction de l’exploitation de Bernard Bonnot située à Champlecy, tout près de Charolles, et qui regroupe sur ses 110 ha, 80 vaches allaitantes et une centaine de brebis. Tous des animaux en races charol(l)aise. Bernard Bonnot a par ailleurs expliqué être déjà en relations avec des acheteurs croates et d’autres pays pour la vente de ses reproducteurs, mâles et femelles. Pour cet éleveur sélectionneur, multiprimé et habitué des concours et salons, il n’y a pas de mystères : « pour se faire connaître, on est obligé de sortir de chez soi »… ou de recevoir comme ce jour-là la délégation croate, suivie de près d’ailleurs par une délégation hongroise !
« Nous avons beaucoup de similitudes avec cette région croate, mais aussi une forte complémentarité, a commenté André Accary, puisqu’ils produisent notamment beaucoup de dindes, de choux et d’huile (de graine de citrouille), ce que nous n’avons pas ».

La jeunesse concernée

Le partenariat envisagé avec les Croates devrait ainsi se concrétiser en agriculture par des échanges commerciaux, mais aussi par des échanges de pratiques, via notamment des jeunes de chaque pays qui pourraient venir découvrir les techniques d’élevage et de culture pratiquées par chacun. Les deux instances locales ont un même intérêt pour le développement du circuit court, de la production locale ou des filières de valorisation. Le conseil départemental de Saône-et-Loire en est au stade du pré-protocole. Pour qu’elle devienne effective, la déclaration d’intention doit être votée par l’assemblée départementale.

Partenariat Département-Croatie en bonne voie

Partenariat Département-Croatie en bonne voie

Lundi 18 mars, en fin d’après-midi, Croates et Français étaient réunis au conseil départemental de Saône-et-Loire pour signer une déclaration d’intention dans le cadre d’une coopération entre leurs deux instances territoriales.
La région de Varazdin, située au nord ouest de la Croatie, le long de la frontière slovène, présente de nombreuses similitudes avec la Saône-et-Loire. En terme d’agriculture tout d’abord puisqu’on y trouve notamment de la viticulture et des élevages bovins, ovins et avicoles. Et une ressemblance aussi dans la morphologie des paysages et le profil des parcelles. Le président de région, Radimir Cacic, a cependant tenu à préciser que chez eux, « ce ne sont pas des haies qui rythment et délimitent les parcelles mais plutôt des murets de pierres sèches ». Mais ici comme là-bas, un patrimoine sauvegardé constitué d’églises romanes et de châteaux, une même nature préservée avec ses prairies et ses rivières, une même tradition culinaire forte, une volonté partagée de promouvoir les voies vertes et le tourisme.

Il faut sortir de chez soi

La délégation croate constituée donc du président de la région Varazdin, de Dragutin Vincek, le directeur de l’agriculture et du développement rural et de Maja Zuber, du département de l’économie, des finances et des affaires européennes, a longuement visité la maison du charolais et a attentivement écouté la présentation de la race et du mode d’élevage qui leur a été faite.
Ensuite, tout le monde a pris la direction de l’exploitation de Bernard Bonnot située à Champlecy, tout près de Charolles, et qui regroupe sur ses 110 ha, 80 vaches allaitantes et une centaine de brebis. Tous des animaux en races charol(l)aise. Bernard Bonnot a par ailleurs expliqué être déjà en relations avec des acheteurs croates et d’autres pays pour la vente de ses reproducteurs, mâles et femelles. Pour cet éleveur sélectionneur, multiprimé et habitué des concours et salons, il n’y a pas de mystères : « pour se faire connaître, on est obligé de sortir de chez soi »… ou de recevoir comme ce jour-là la délégation croate, suivie de près d’ailleurs par une délégation hongroise !
« Nous avons beaucoup de similitudes avec cette région croate, mais aussi une forte complémentarité, a commenté André Accary, puisqu’ils produisent notamment beaucoup de dindes, de choux et d’huile (de graine de citrouille), ce que nous n’avons pas ».

La jeunesse concernée

Le partenariat envisagé avec les Croates devrait ainsi se concrétiser en agriculture par des échanges commerciaux, mais aussi par des échanges de pratiques, via notamment des jeunes de chaque pays qui pourraient venir découvrir les techniques d’élevage et de culture pratiquées par chacun. Les deux instances locales ont un même intérêt pour le développement du circuit court, de la production locale ou des filières de valorisation. Le conseil départemental de Saône-et-Loire en est au stade du pré-protocole. Pour qu’elle devienne effective, la déclaration d’intention doit être votée par l’assemblée départementale.

Partenariat Département-Croatie en bonne voie

Partenariat Département-Croatie en bonne voie

Lundi 18 mars, en fin d’après-midi, Croates et Français étaient réunis au conseil départemental de Saône-et-Loire pour signer une déclaration d’intention dans le cadre d’une coopération entre leurs deux instances territoriales.
La région de Varazdin, située au nord ouest de la Croatie, le long de la frontière slovène, présente de nombreuses similitudes avec la Saône-et-Loire. En terme d’agriculture tout d’abord puisqu’on y trouve notamment de la viticulture et des élevages bovins, ovins et avicoles. Et une ressemblance aussi dans la morphologie des paysages et le profil des parcelles. Le président de région, Radimir Cacic, a cependant tenu à préciser que chez eux, « ce ne sont pas des haies qui rythment et délimitent les parcelles mais plutôt des murets de pierres sèches ». Mais ici comme là-bas, un patrimoine sauvegardé constitué d’églises romanes et de châteaux, une même nature préservée avec ses prairies et ses rivières, une même tradition culinaire forte, une volonté partagée de promouvoir les voies vertes et le tourisme.

Il faut sortir de chez soi

La délégation croate constituée donc du président de la région Varazdin, de Dragutin Vincek, le directeur de l’agriculture et du développement rural et de Maja Zuber, du département de l’économie, des finances et des affaires européennes, a longuement visité la maison du charolais et a attentivement écouté la présentation de la race et du mode d’élevage qui leur a été faite.
Ensuite, tout le monde a pris la direction de l’exploitation de Bernard Bonnot située à Champlecy, tout près de Charolles, et qui regroupe sur ses 110 ha, 80 vaches allaitantes et une centaine de brebis. Tous des animaux en races charol(l)aise. Bernard Bonnot a par ailleurs expliqué être déjà en relations avec des acheteurs croates et d’autres pays pour la vente de ses reproducteurs, mâles et femelles. Pour cet éleveur sélectionneur, multiprimé et habitué des concours et salons, il n’y a pas de mystères : « pour se faire connaître, on est obligé de sortir de chez soi »… ou de recevoir comme ce jour-là la délégation croate, suivie de près d’ailleurs par une délégation hongroise !
« Nous avons beaucoup de similitudes avec cette région croate, mais aussi une forte complémentarité, a commenté André Accary, puisqu’ils produisent notamment beaucoup de dindes, de choux et d’huile (de graine de citrouille), ce que nous n’avons pas ».

La jeunesse concernée

Le partenariat envisagé avec les Croates devrait ainsi se concrétiser en agriculture par des échanges commerciaux, mais aussi par des échanges de pratiques, via notamment des jeunes de chaque pays qui pourraient venir découvrir les techniques d’élevage et de culture pratiquées par chacun. Les deux instances locales ont un même intérêt pour le développement du circuit court, de la production locale ou des filières de valorisation. Le conseil départemental de Saône-et-Loire en est au stade du pré-protocole. Pour qu’elle devienne effective, la déclaration d’intention doit être votée par l’assemblée départementale.

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