Parution du dernier roman de Mickaël Koudero La faim et la soif
A travers les 512 pages que compte son nouveau roman, Mickaël Koudero ressuscite un mythe issu des Carpates : le vampirisme. A partir de deux faits divers, son héros, le journaliste Raphaël Bertignac, va mener son enquête de Paris aux tréfonds de la Roumanie. Entre réalité et légende.

Paris, juin 2015. Dans un appartement aux allures de chapelle, une jeune femme s’est tailladé les veines. Avant de commettre l’irréparable, elle a cherché à s’arracher les yeux. Plus étrange encore, ces liasses de feuilles froissées sur lesquelles elle a griffonné le même nom : Nosferatu. Un mot roumain qui renvoie aux non-morts, aux vampires et au Diable.
Style direct et percutant
Journaliste d’investigation sur le carreau, Raphaël Bertignac fait le lien avec la découverte dans un parking en construction, quelques mois plus tôt, du corps d’un jeune Roumain sans papiers. Vidé de son sang. À moitié dévoré. Les organes arrachés. Deux affaires en apparence distinctes. Le lien, ténu certes, accroche Raphaël Bertignac. Et pourtant… Il se retrouve malgré lui au cœur d’une intrigue qui pourrait relancer sa carrière. Son enquête le mène dans les cloaques perdus de Paris, sur les traces du trafic d’organes à Prague et pire encore... Toutes ces pistes convergent inlassablement jusqu’au tréfonds de la Roumanie, alors communiste. Celle d’avant la Révolution de 1989, celle de Ceausescu et ses plus proches miliciens, qui ont pour certains basculé depuis dans la clandestinité. Dans le monde des non-morts. Et de toutes les légendes qui les accompagnent. Dans ces territoires interdits une menace est née. Intime. Cannibale. Sauvage. La faim et la soif.
Un thriller noir et richement documenté
La faim et la soif et le dernier roman en date de Mickaël Koudero publié aux éditions Hugo Thriller (19.95 €). Né en 1982 et ayant grandi à Mâcon, ce diplômé d’une école de cinéma avait vu son premier thriller "Des visages et des morts" remporter un franc succès, vendu à plusieurs milliers d’exemplaires en auto-édition puis aux Éditions de la Mortagne. Il a également collaboré au recueil de nouvelles Phobia aux côtés d’auteurs de polars comme Olivier Norek et Ian Manook.