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Le ministre Le Foll à l'Odyssée végétale

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ?

Comme il est de tradition, Stéphane Le Foll a inauguré la ferme de
l’Odyssée végétale au salon de l’Agriculture. La conciliation des enjeux
environnementaux et de l'économie agricole était au cœur de son
discours.
Par Publié par Cédric Michelin
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" Nous avons ensemble la capacité à anticiper les besoins en prenant en compte l'environnement ", a commenté le ministre de l’Agriculture lors de l'inauguration de l'Odyssée végétale le 26 février. A ce jour, les céréaliers attendent toujours que soit tranchée la question du plan protéine. Ce à quoi le ministre de l'Agriculture a répondu : "c'est un enjeu en soi. Chacun doit prendre en compte l'économique et l'écologique." Il a souligné tout de même les efforts des céréaliers pour l’environnement et a pris en exemple le fractionnement des apports d'azote.

Vigilance, responsabilité, économie, environnement...



Sur le sujet de l’irrigation et de la question de la ressource en eau déjà évoqué aux Etats généraux de l’agriculture,le ministre de l’Ecologie, Philippe Martin, avait déjà répondu à de nombreuses interrogations. Sur la question de la directive nitrates et surtout des pentes, comme aux Etats généraux, le ministre a rappelé qu’il attendait l’arrêt de la cour européenne de justice pour « prendre en compte tous les éléments
Concernant les OGM, la question de la recherche est un "débat d'actualité", a reconnu Stéphane Le Foll. " La France a pris la responsabilité d'aller jusqu'au bout", a-t-il commenté. Le discours se passant au milieu d’un champ de betteraves reconstitué dans le Salon de l’agriculture, le ministre ne pouvait pas passer à côté de la question de la fin des quotas sucriers. " C'est un sujet majeur, la France doit peser son poids." Concernant la fin des quotas sucriers, "il faudra être vigilant quant à l'avenir". Pour finir, au niveau des relations commerciales entre les Etats-Unis et l'Europe, Stéphane Le Foll a insisté sur la nécessité de préserver le patrimoine français.

Où l'on reparle des zones intermédiaires...



Certains messages semblent être "passés" puisque le ministre a évoqué la question des MAE et les problèmes spécifiques des zones intermédiaires, "nous travaillons sur le sujet" a-t-il commenté, "on va progresser, on apportera des réponses". Le ministre a aussi consacré un focus particulier aux interprofessions, des organisations qui "doivent être reconnues pour être à même d'organiser les filières et de les structurer".
La profession agricole attendait des annonces... Force est de constater que le ministre n'a pas dépassé le stade d'un discours convenu, en évitant soigneusement de s'engager sur l'un ou l'autre des sujets les plus attendus. On devait en savoir un peu plus au début de cette semaine, quand la grande caisse de résonance du salon de l'Agriculture sera fermée. Pas sûr que cette réserve soit de bon augure...