Cuma Villa Tavelis
Pas que du matériel
La Cuma Villa Tavelis à Saint-Boil existe depuis 1995. Avant l’arrivée
en 2006 de Thierry et Thibault Joblot de Chenôves (Le Thil), les quatre
autres adhérents vendangeaient 25 ha à l’aide d’une machine à vendanger. La Cuma a grandi
depuis…
en 2006 de Thierry et Thibault Joblot de Chenôves (Le Thil), les quatre
autres adhérents vendangeaient 25 ha à l’aide d’une machine à vendanger. La Cuma a grandi
depuis…
Jean-Marc Gressard (Saint-Boil, Étiveau), Jean-Michel Bonin (Chenôves, Filletières), Henri Bonin (Saint-Boil, Étiveau) et Laurent Degivry (Saint-Boil, Étiveau) complètent la liste nominative des six adhérents de la Cuma Villa Tavelis. Tous sont spécialisés, sauf un, en polycultures.
Avec la reprise de vignes au fil des années, leur domaine d’action s’étend sur environ 60 ha de vignes. La Cuma compte en plus deux enjambeurs équipés d’une tête de récolte et d’un pulvé. Une autoportrice complète et sert dernièrement à vendanger. Les enjambeurs sont utilisés pour le rognage, pré-taillage ou encore le travail du sol (désherbage, tarière, griffage). Le coût à l’année est estimé à 1.700 €/ha.
Chaque viticulteur possède néanmoins du matériel propre comme des remorques à vendanger ou du petit outillage.
Jouer le jeu du mutualisme
Leurs bourgognes côte chalonnaise sont livrés à la coopérative de Buxy, et deux d’entre eux possèdent des parcelles classées en appellation montagny. Il y a aussi des lieux-dits. Durant les vendanges, le planning est défini, trois jours auparavant, par la coopérative mais « si on trouve une parcelle bonne à faire, on la fait ». Les Cumistes « essayent de répartir » l’avancée des travaux de façon équitable entre chaque exploitation. Une justesse qui se retrouve aussi dans le montage/démontage des équipements sur les machines, ou « tout le monde joue le jeu ».
Le secteur d’Étiveau étant généralement plus précoce, « on n'attend pas que la situation sanitaire se dégrade. On essaye surtout de sauver tout le monde ». Sinon, pour les autres traitements, « c’est au premier qui commence » pour plus de souplesse d’organisation. Les pulvérisateurs font en moyenne 30 ha chacun mais pourraient atteindre 65 ha. Les produits phytosanitaires sont achetés individuellement (fournisseurs ou coopérative). Les viticulteurs passent doucement au développement durable.
Ambiance plutôt que productivisme
« Sur une exploitation, le Cumiste se sert d’un enjambeur pendant une pleine journée. Sauf, si quelqu’un a besoin d’un coup de main. Alors là, les autres viennent l’aider ». La qualité du travail est donc recherchée plus que le productivisme : « on ne cherche pas à enchaîner les parcelles entre exploitations » pour faire baisser les coûts d’utilisation. Les enjambeurs font 3.500 h/an. Le Bobard 827, qui a deux ans, a « déjà 8.000 heures » au compteur. La logique est d'abord d’avoir du matériel performant. Les décisions d’achats sont discutées et réfléchies. « C’est une mentalité. On ne recherche pas l’indépendance. On est tous adhérents aussi à la Cuma Saint-Boil. Il faut parfois faire des concessions certes mais, il y a un apport d’ambiance et d’expériences ». Finalement, une Cuma, ce n’est vraiment pas que du matériel…
Avec la reprise de vignes au fil des années, leur domaine d’action s’étend sur environ 60 ha de vignes. La Cuma compte en plus deux enjambeurs équipés d’une tête de récolte et d’un pulvé. Une autoportrice complète et sert dernièrement à vendanger. Les enjambeurs sont utilisés pour le rognage, pré-taillage ou encore le travail du sol (désherbage, tarière, griffage). Le coût à l’année est estimé à 1.700 €/ha.
Chaque viticulteur possède néanmoins du matériel propre comme des remorques à vendanger ou du petit outillage.
Jouer le jeu du mutualisme
Leurs bourgognes côte chalonnaise sont livrés à la coopérative de Buxy, et deux d’entre eux possèdent des parcelles classées en appellation montagny. Il y a aussi des lieux-dits. Durant les vendanges, le planning est défini, trois jours auparavant, par la coopérative mais « si on trouve une parcelle bonne à faire, on la fait ». Les Cumistes « essayent de répartir » l’avancée des travaux de façon équitable entre chaque exploitation. Une justesse qui se retrouve aussi dans le montage/démontage des équipements sur les machines, ou « tout le monde joue le jeu ».
Le secteur d’Étiveau étant généralement plus précoce, « on n'attend pas que la situation sanitaire se dégrade. On essaye surtout de sauver tout le monde ». Sinon, pour les autres traitements, « c’est au premier qui commence » pour plus de souplesse d’organisation. Les pulvérisateurs font en moyenne 30 ha chacun mais pourraient atteindre 65 ha. Les produits phytosanitaires sont achetés individuellement (fournisseurs ou coopérative). Les viticulteurs passent doucement au développement durable.
Ambiance plutôt que productivisme
« Sur une exploitation, le Cumiste se sert d’un enjambeur pendant une pleine journée. Sauf, si quelqu’un a besoin d’un coup de main. Alors là, les autres viennent l’aider ». La qualité du travail est donc recherchée plus que le productivisme : « on ne cherche pas à enchaîner les parcelles entre exploitations » pour faire baisser les coûts d’utilisation. Les enjambeurs font 3.500 h/an. Le Bobard 827, qui a deux ans, a « déjà 8.000 heures » au compteur. La logique est d'abord d’avoir du matériel performant. Les décisions d’achats sont discutées et réfléchies. « C’est une mentalité. On ne recherche pas l’indépendance. On est tous adhérents aussi à la Cuma Saint-Boil. Il faut parfois faire des concessions certes mais, il y a un apport d’ambiance et d’expériences ». Finalement, une Cuma, ce n’est vraiment pas que du matériel…