Constructeur Lauprêtre à Igé
Passage à une gestion industrielle
Avec une récente augmentation de capital, la société Lauprêtre
Constructeur s’apprête à « passer au stade industriel », en conservant
ses vertus familiales. Le tissu économique local est toujours privilégié
pour la sous-traitance mais l’entreprise se tourne commercialement,
maintenant, vers des marchés exports et d’autres filières de production
que la vigne.
Constructeur s’apprête à « passer au stade industriel », en conservant
ses vertus familiales. Le tissu économique local est toujours privilégié
pour la sous-traitance mais l’entreprise se tourne commercialement,
maintenant, vers des marchés exports et d’autres filières de production
que la vigne.
Après une première augmentation de capital « pour augmenter les fonds propres » en 2006, avec l’entrée d’un « industriel majeur du monde de l’hydraulique », explique le gérant, Sébastien Lauprêtre à Igé, place désormais à l’arrivée d’un autre « industriel toujours dans le secteur de l’hydraulique ». Mais pas que dans ce secteur : en effet avec 25 filiales à son actif, la couverture en terme de distribution sera « par endroit complémentaire » du réseau de distribution déjà acquis à Lauprêtre. « C’est intéressant, car la présence au sein de la direction de Daniel Barre a plein de vocations : fournisseur, distributeur mais aussi dans la gestion de la société. Ensemble, avec la famille, nous prendrons des décisions en commun pour avancer dans le bon sens et bénéficier de son œil extérieur, neuf sur l’entreprise, avec un recul sur les marchés et une expérience d’industriel », analyse Sébastien Lauprêtre. Du coup, la diversification est envisagée sur des produits semi-industriels mécano-soudés, avec notamment « des applications pour d’autres cultures en ligne » que la vigne étroite. Toutefois, le "business plan" se veut « raisonné » avec une progression du chiffre d’affaires de 2 % par an, atteignant actuellement cinq millions d’euro.
Une bonne nouvelle
« Ceci est de bonne augure car notre structure financière va permettre de mieux entreprendre l’avenir ». Sébastien Lauprêtre ne cache pas les difficultés qu’a dû traverser l’entreprise familiale. Après la difficile période de 2010, 27 emplois ont pu cependant être conservés dans la région, « même si malheureusement des licenciements ont eu lieu ». Des partenariats avec des écoles d’ingénieurs proches (Ensam à Cluny, Insa à Lyon…) apportent aujourd’hui de nouvelles compétences. A terme, si la tendance se confirme, ces derniers pourraient bien « étoffer le bureau d’étude ».
« Nous voyons clairs maintenant, avec plus de cordes à notre arc, nous allons poursuivre nos innovations pour répondre aux besoins des clients historiques et développer les marchés émergents », se réjouit Sébastien Lauprêtre, confiant. Un des R1 Power, produit phare actuel fabriqué en série dans l’entreprise, va d’ailleurs prochainement sortir des ateliers à destination de la Croatie. L’activité commerciale est « globalement bonne » sur 2012, avec un volume redevenu « normal », suite à cette volonté, « pendant la crise, d'avoir été chercher et prospecter » des clients étrangers et français…
Une bonne nouvelle
« Ceci est de bonne augure car notre structure financière va permettre de mieux entreprendre l’avenir ». Sébastien Lauprêtre ne cache pas les difficultés qu’a dû traverser l’entreprise familiale. Après la difficile période de 2010, 27 emplois ont pu cependant être conservés dans la région, « même si malheureusement des licenciements ont eu lieu ». Des partenariats avec des écoles d’ingénieurs proches (Ensam à Cluny, Insa à Lyon…) apportent aujourd’hui de nouvelles compétences. A terme, si la tendance se confirme, ces derniers pourraient bien « étoffer le bureau d’étude ».
« Nous voyons clairs maintenant, avec plus de cordes à notre arc, nous allons poursuivre nos innovations pour répondre aux besoins des clients historiques et développer les marchés émergents », se réjouit Sébastien Lauprêtre, confiant. Un des R1 Power, produit phare actuel fabriqué en série dans l’entreprise, va d’ailleurs prochainement sortir des ateliers à destination de la Croatie. L’activité commerciale est « globalement bonne » sur 2012, avec un volume redevenu « normal », suite à cette volonté, « pendant la crise, d'avoir été chercher et prospecter » des clients étrangers et français…
