Gaec des Trois communes à La Chapelle-Thècle
Passage réussi au robot
En 2011, les associés du Gaec des Trois communes faisaient le choix de remplacer leur salle de traite par un robot. Finie la corvée de traite et gain de productivité assuré avec une alimentation encore mieux maîtrisée.
Le Gaec des Trois communes compte trois actifs. Laurent Bièvre est associé avec son oncle et son épouse est salariée de l’exploitation. Tous trois conduisent un troupeau d’une soixantaine de laitières, essentiellement montbéliardes. Le quota s’élève à 512.000 litres.
Depuis juillet 2011, la traite est effectuée par un robot. La machine a remplacé une salle de traite 2 X 5 datant de seize ans. « Le bâtiment était fini de payer. Nous en avions tous un peu marre de traire. Le robot nous tentait pour son côté nouvelle technologie. En plus, nous en attendions un gain de production. Cela nous permettait également de nous équiper d’un Dac (Distributeur automatique de concentré, ndlr) et ainsi d’affiner l’alimentation de nos animaux », justifie Laurent.
+1.500 litres par vache !
Les promesses ont été largement tenues puisque dès les six premiers mois de service, le robot a permis un gain de production annuel de +1.500 litres par vache. « Et nous sommes restés stables en termes de coûts aux 1.000 litres de lait produits. On consomme davantage de concentrés mais il y a du lait derrière ! », résume Laurent.
Comme le constate le technicien de Saône-et-Loire Conseil Elevage, « ici, l’installation du robot n’a pas fait exploser la ration ni le coût économique ! Il faut dire qu’un gros travail est fait sur les quantités de fourrage. Le coût de concentrés par vache est en moyenne de 146 grammes par 1.000 litres de lait. Celui de la ration distribuée tourne autour de 110 €/1.000 litres ».
Concentrés maîtrisés
La ration de base des laitières du Gaec est composée de 30 kg d’ensilage de maïs, 9 kg d’ensilage d’herbe, 6 kg de drêche de brasserie, 2,8 kg de foin, 0,9 kg d’orge, 230 g de minéral, 60 g de bicarbonate, 80 g de carbonate et 80 g de sel. « Elle couvre une production de 27 kg de lait, soit 5 à 6 kg de lait de moins que la moyenne du troupeau. Le tourteau est distribué au Dac à raison de 1,5 kg par vache. Cela permet de limiter le coût de la ration pour les animaux qui sont moins productifs. A partir de 30 kg de lait, une VL 25 est distribuée par tranche de 3 kg de lait », détaille le technicien de Conseil Elevage 71.
L’exploitation suit également de prêt la croissance de ses génisses. Avec son technicien, Laurent se donne comme objectif un poids de 100 kg au sevrage ; 200 kg à six mois (le plus difficile à atteindre) et 400 kg à la mise à la reproduction.
La mise en route s’est bien passée
Au Gaec des Trois communes, l’installation du robot de traite est une réussite. La mise en route s’est bien passée. « Nous avons suivi le protocole du fabricant. Les huit premiers jours demandent beaucoup de main-d’œuvre et de temps : il faut du monde ! Car il faut placer les vaches laitières dans le robot une par une. Les huit jours suivants, on libère les vaches. Elles sont alors fatiguées à cause du changement de rythme. Mais cela veut dire que ça marche ! », explique Laurent. Les vaches se font traire en moyenne 2,8 fois par jour.
L’installation du robot est revenue à 140.000 € au Gaec. Le bâtiment est équipé de 95 logettes à tapis sur caillebotis. Un racleur robotisé (de la même marque que le robot de traite) assure le nettoyage des caillebotis.
Depuis juillet 2011, la traite est effectuée par un robot. La machine a remplacé une salle de traite 2 X 5 datant de seize ans. « Le bâtiment était fini de payer. Nous en avions tous un peu marre de traire. Le robot nous tentait pour son côté nouvelle technologie. En plus, nous en attendions un gain de production. Cela nous permettait également de nous équiper d’un Dac (Distributeur automatique de concentré, ndlr) et ainsi d’affiner l’alimentation de nos animaux », justifie Laurent.
+1.500 litres par vache !
Les promesses ont été largement tenues puisque dès les six premiers mois de service, le robot a permis un gain de production annuel de +1.500 litres par vache. « Et nous sommes restés stables en termes de coûts aux 1.000 litres de lait produits. On consomme davantage de concentrés mais il y a du lait derrière ! », résume Laurent.
Comme le constate le technicien de Saône-et-Loire Conseil Elevage, « ici, l’installation du robot n’a pas fait exploser la ration ni le coût économique ! Il faut dire qu’un gros travail est fait sur les quantités de fourrage. Le coût de concentrés par vache est en moyenne de 146 grammes par 1.000 litres de lait. Celui de la ration distribuée tourne autour de 110 €/1.000 litres ».
Concentrés maîtrisés
La ration de base des laitières du Gaec est composée de 30 kg d’ensilage de maïs, 9 kg d’ensilage d’herbe, 6 kg de drêche de brasserie, 2,8 kg de foin, 0,9 kg d’orge, 230 g de minéral, 60 g de bicarbonate, 80 g de carbonate et 80 g de sel. « Elle couvre une production de 27 kg de lait, soit 5 à 6 kg de lait de moins que la moyenne du troupeau. Le tourteau est distribué au Dac à raison de 1,5 kg par vache. Cela permet de limiter le coût de la ration pour les animaux qui sont moins productifs. A partir de 30 kg de lait, une VL 25 est distribuée par tranche de 3 kg de lait », détaille le technicien de Conseil Elevage 71.
L’exploitation suit également de prêt la croissance de ses génisses. Avec son technicien, Laurent se donne comme objectif un poids de 100 kg au sevrage ; 200 kg à six mois (le plus difficile à atteindre) et 400 kg à la mise à la reproduction.
La mise en route s’est bien passée
Au Gaec des Trois communes, l’installation du robot de traite est une réussite. La mise en route s’est bien passée. « Nous avons suivi le protocole du fabricant. Les huit premiers jours demandent beaucoup de main-d’œuvre et de temps : il faut du monde ! Car il faut placer les vaches laitières dans le robot une par une. Les huit jours suivants, on libère les vaches. Elles sont alors fatiguées à cause du changement de rythme. Mais cela veut dire que ça marche ! », explique Laurent. Les vaches se font traire en moyenne 2,8 fois par jour.
L’installation du robot est revenue à 140.000 € au Gaec. Le bâtiment est équipé de 95 logettes à tapis sur caillebotis. Un racleur robotisé (de la même marque que le robot de traite) assure le nettoyage des caillebotis.