Contractualisation céréaliers/éleveurs
Passer à une logique de marge
Face à la flambée du prix des matières premières, Coop de France
Nutrition animale souhaite relancer la dynamique de contractualisation
entre céréaliers, fabricants d’aliments et éleveurs.
Nutrition animale souhaite relancer la dynamique de contractualisation
entre céréaliers, fabricants d’aliments et éleveurs.
La poursuite de l’augmentation du prix des céréales et des protéines végétales inquiète Coop de France Nutrition animale, la section de Coop de France qui regroupe les fabricants d’aliments du bétail. « Avec une augmentation de 100 €/t des protéines et de 50 €/t pour les céréales, c’est une facture supplémentaire de 1,6 milliard d’euros pour l’usine France » calcule le président Jean-Luc Cade. Une note que les fabricants d’aliments du bétail qui sont l’interface entre les céréaliers et les éleveurs ne sont pas en mesure d’absorber. D’où sa volonté de « remettre en selle la contractualisation » entre les productions végétales et les productions animales pour lisser les variations de prix. Tout en reconnaissant que la précédente tentative en 2011 n’a pas enregistré un franc succès. Jean-Luc Cade l’a met sur le compte du « comportement court termiste » des entreprises qui pour certaines d’entre elles en restent à une logique de prix. « Nous devons passer d’un logique de prix à une logique de construction de marge », plaide le président qui veut faire de ce dossier l’une de ses priorités pour 2013.
Approvisionnement durable
S’inscrivant dans une logique positive et offensive, le président souhaite que ses adhérents répondent aux mieux aux attentes de la société, « pour éviter les campagnes de dénigrement » qui ne manqueraient pas de surgir si les filières restent figées. S’agissant par exemple de la santé animale, Coop de France est impliqué dan les travaux de lutte contre l’antibiorésistance et la réduction de l’usage des antibiotiques en élevage. Souvent interpellés sur l’impact environnemental de leurs approvisionnements (déforestation, émissions de gaz à effet de serre), Coop de France Nutrition animale et le Syndicat des industries de l’alimentation animale ont décidé de lancé une réflexion sur la durabilité des approvisionnements, tout en soulignant que 77 % des matières premières utilisées sont d’origine métropolitaine.
Enfin sur le sujet récurrent de perte de compétitivité de la filière, les coopératives travaillent à une rationalisation du cahier des charges qui se sont multipliés au fil du temps sur les des productions sous label, certification de conformité, voire les filières sans OGM. Coop de France nutrition animale en compte 400 qui pourraient être réduits de moitié. L’objectif ultime étant bien entendu de limiter les coûts de production et de valoriser au mieux les efforts réalisés auprès des consommateurs sur les productions de qualité. Coop de France nutrition animale aimerait d’ailleurs que les pouvoirs publics adoptent une démarche plus pragmatique sur les productions standards et ne multiplient pas les contraintes réglementaires sanitaires ou environnementales. Celles-là même qui sont les plus exposées à la concurrence et sur lesquelles la France perd pied, comme le poulet.
Approvisionnement durable
S’inscrivant dans une logique positive et offensive, le président souhaite que ses adhérents répondent aux mieux aux attentes de la société, « pour éviter les campagnes de dénigrement » qui ne manqueraient pas de surgir si les filières restent figées. S’agissant par exemple de la santé animale, Coop de France est impliqué dan les travaux de lutte contre l’antibiorésistance et la réduction de l’usage des antibiotiques en élevage. Souvent interpellés sur l’impact environnemental de leurs approvisionnements (déforestation, émissions de gaz à effet de serre), Coop de France Nutrition animale et le Syndicat des industries de l’alimentation animale ont décidé de lancé une réflexion sur la durabilité des approvisionnements, tout en soulignant que 77 % des matières premières utilisées sont d’origine métropolitaine.
Enfin sur le sujet récurrent de perte de compétitivité de la filière, les coopératives travaillent à une rationalisation du cahier des charges qui se sont multipliés au fil du temps sur les des productions sous label, certification de conformité, voire les filières sans OGM. Coop de France nutrition animale en compte 400 qui pourraient être réduits de moitié. L’objectif ultime étant bien entendu de limiter les coûts de production et de valoriser au mieux les efforts réalisés auprès des consommateurs sur les productions de qualité. Coop de France nutrition animale aimerait d’ailleurs que les pouvoirs publics adoptent une démarche plus pragmatique sur les productions standards et ne multiplient pas les contraintes réglementaires sanitaires ou environnementales. Celles-là même qui sont les plus exposées à la concurrence et sur lesquelles la France perd pied, comme le poulet.