René Gilles à Savigny-en-Revermont
Passion tracteurs !
En même temps qu’il grandissait et qu’il vivait au rythme de la vie de l’exploitation familiale, René Gilles s’est pris de passion pour les tracteurs. Avec comme point d’orgue, la traversée de Paris au volant du mythique Kiva en 2014...
Né dans l’immédiate après-guerre à Savigny-en-Revermont, René Gilles a vu l’agriculture se transformer avec la mécanisation, et notamment l’arrivée des premiers tracteurs sur les exploitations. « Mes parents étaient déjà agriculteurs dans la commune. Quand j’étais encore à l’école, entre midi et 14 heures, je montais sur le tracteur pour faucher et labourer. C’était un Kiva, lequel était alors fabriqué à Lons-le-Saunier. On peut presque dire que je suis né dessus ! ».
Made in France
Alors qu’il embrasse à son tour la carrière d’agriculteur, René Gilles reste très attaché aux tracteurs. Et il décide de les collectionner. Il rachète ainsi un Kiva à trois roues de 12 CV et quatre vitesses disposant d’une motorisation diesel « qui appartenait à mon oncle ». Et la collection s'agrandit peu à peu...
Parmi la cinquantaine de modèles aussi bien américains que français, allemands ou britanniques qu’il possède aujourd’hui, René Gilles peut se prévaloir de compter quelques pièces rares. A l’image du Deering roues en fer, un 15-30, essence pétrole de 1920, du Fordson Hercule, un 10-20, roues en fer, essence pétrole, des années 1920 ou encore du 85-06 Lanz Bulldog des années cinquante qui a pour particularité de démarrer avec une lampe de chauffe.
« Mes tracteurs sont stockés dans des granges, chez des voisins. J’en ai eu beaucoup par le bouche à oreille, et quelques-uns lors de ventes aux enchères. Il faut savoir, par exemple, que le Field Marshall est arrivé en France suite au plan Marshall. Certains modèles démarrent à la manivelle, d’autres à la cartouche de fusil ».
Loin d’être solitaire, cette passion est partagée en premier lieu avec son fils, René-Pierre, qui s’occupe plus particulièrement de la mécanique. Car tous les tracteurs ne sont pas forcément en excellent état. Il faut alors les remettre en marche. D’où un impérieux besoin de se documenter. Des modèles que René Gilles peut ensuite faire découvrir au grand public puisqu’il participe régulièrement à des manifestations comme à Caussade, Cosne-sur-Loire ou dernièrement Lux.
La Traversée de Paris
Quatorzième édition du nom, la Traversée de Paris voyait en janvier 2014 une bien étrange machine à trois roues intégrer la file des quelques 700 véhicules anciens, dont seulement une petite dizaine de tracteurs. Cette machine, c’était le Kiva de René Gilles qui s’est élancé avec son pilote à 7 heures du matin du château de Vincennes. « J’ai toujours rêvé de traverser la capitale en tracteur. Et j’ai attendu vingt années pour le faire ! Mon Kiva ne roule que de 15 à 18 km/h. J’étais à fond tout le temps. Il ne faisait certes pas chaud, mais cela reste un super souvenir. J’ai été photographié un nombre incalculable de fois ». René Gilles sillonne alors la capitale en passant par quelques endroits mythiques et à proximité de monuments incontournables entre le Sacré Cœur, Montmartre, les Champs Elysées et l’Arc de Triomphe... Une jolie balade qui se terminera au cœur de l’après-midi avec un plaisir non dissimulé.
Même s’il dispose d’une jolie collection, René Gilles avoue rechercher encore quelques modèles très précis. Il aimerait ainsi dénicher une trépigneuse qui n’est autre qu’un système emmené par un cheval, un modèle de batteuse à cheval. On peut également le contacter pour lui proposer d’autres tracteurs. Par ailleurs, à l’horizon 2018, René Gilles espère accueillir un événement majeur en organisant l’assemblée générale de l’amicale société française à Savigny-en-Revermont. « Si tel était le cas, il y aurait la présence d’environ 250 tracteurs. Ce serait vraiment une belle manifestation ».
René Gilles en bref
Made in France
Alors qu’il embrasse à son tour la carrière d’agriculteur, René Gilles reste très attaché aux tracteurs. Et il décide de les collectionner. Il rachète ainsi un Kiva à trois roues de 12 CV et quatre vitesses disposant d’une motorisation diesel « qui appartenait à mon oncle ». Et la collection s'agrandit peu à peu...
Parmi la cinquantaine de modèles aussi bien américains que français, allemands ou britanniques qu’il possède aujourd’hui, René Gilles peut se prévaloir de compter quelques pièces rares. A l’image du Deering roues en fer, un 15-30, essence pétrole de 1920, du Fordson Hercule, un 10-20, roues en fer, essence pétrole, des années 1920 ou encore du 85-06 Lanz Bulldog des années cinquante qui a pour particularité de démarrer avec une lampe de chauffe.
« Mes tracteurs sont stockés dans des granges, chez des voisins. J’en ai eu beaucoup par le bouche à oreille, et quelques-uns lors de ventes aux enchères. Il faut savoir, par exemple, que le Field Marshall est arrivé en France suite au plan Marshall. Certains modèles démarrent à la manivelle, d’autres à la cartouche de fusil ».
Loin d’être solitaire, cette passion est partagée en premier lieu avec son fils, René-Pierre, qui s’occupe plus particulièrement de la mécanique. Car tous les tracteurs ne sont pas forcément en excellent état. Il faut alors les remettre en marche. D’où un impérieux besoin de se documenter. Des modèles que René Gilles peut ensuite faire découvrir au grand public puisqu’il participe régulièrement à des manifestations comme à Caussade, Cosne-sur-Loire ou dernièrement Lux.
La Traversée de Paris
Quatorzième édition du nom, la Traversée de Paris voyait en janvier 2014 une bien étrange machine à trois roues intégrer la file des quelques 700 véhicules anciens, dont seulement une petite dizaine de tracteurs. Cette machine, c’était le Kiva de René Gilles qui s’est élancé avec son pilote à 7 heures du matin du château de Vincennes. « J’ai toujours rêvé de traverser la capitale en tracteur. Et j’ai attendu vingt années pour le faire ! Mon Kiva ne roule que de 15 à 18 km/h. J’étais à fond tout le temps. Il ne faisait certes pas chaud, mais cela reste un super souvenir. J’ai été photographié un nombre incalculable de fois ». René Gilles sillonne alors la capitale en passant par quelques endroits mythiques et à proximité de monuments incontournables entre le Sacré Cœur, Montmartre, les Champs Elysées et l’Arc de Triomphe... Une jolie balade qui se terminera au cœur de l’après-midi avec un plaisir non dissimulé.
Même s’il dispose d’une jolie collection, René Gilles avoue rechercher encore quelques modèles très précis. Il aimerait ainsi dénicher une trépigneuse qui n’est autre qu’un système emmené par un cheval, un modèle de batteuse à cheval. On peut également le contacter pour lui proposer d’autres tracteurs. Par ailleurs, à l’horizon 2018, René Gilles espère accueillir un événement majeur en organisant l’assemblée générale de l’amicale société française à Savigny-en-Revermont. « Si tel était le cas, il y aurait la présence d’environ 250 tracteurs. Ce serait vraiment une belle manifestation ».
René Gilles en bref
Encore en activité alors qu’il pourrait faire valoir ses droits à la retraite, René Gilles produit sur son exploitation du lait destiné à la production de comté. Il produit aussi des céréales (blé, maïs, orge) et du soja. Sur environ 200 hectares, il a également un petit cheptel de vaches allaitantes de race charolaise. En complément, il exerce une seconde activité. Il est en effet à la tête d’une entreprise de travaux agricoles de moisson et de battage.