Rations mélangées
Pensez densités !
Pour qu'une ration couvre les besoins du bovin, elle doit présenter des caractéristiques minimales de qualité répondant aux contraintes d'ingestion du bovin. Autrement dit, elle doit présenter une densité énergétique minimale, appelée Derm. Elle se calcule en divisant les besoins exprimés en UF par la capacité d'ingestion exprimée en UEB.
La “Derm” permet de classer les différentes catégories de bovins selon leur niveau d'exigence en termes d'alimentation. Ce repérage doit être fait en amont de l'hiver, afin d'optimiser l'allotement et la répartition des bovins dans les bâtiments. En effet, il sera plus aisé de distribuer le même mélange à deux catégories dont les “Derm” sont proches, et cela facilitera donc le chantier d'affouragement !
Sur le graphique ci-dessous sont présentées les “Derm” de différentes catégories de bovins charolais. Apparaissent également les plages de valeurs ou se situent les principaux fourrages à base d'herbe : les écarts de densité de fourrages sont importants, d'où l'importance de les connaître, les trier afin de les utiliser à bon escient !
Cette échelle permet de rapprocher les catégories dont les besoins qualitatifs de ration sont proches : ainsi, les génisses de 2 ans et les primipares après vêlage ont le même besoin en densité énergétique de ration, ce qui permet de leur distribuer le même mélange. Les laitonnes sont les animaux d'élevage nécessitant la ration la plus concentrée. A noter que cette exigence est inversement proportionnelle au poids : pour un GMQ de 800 g, une ration pour des laitonnes de 250 kg doit titrer une “Derm” de 0,84 UFL/UEB alors que la “Derm” pour des 400 kg est de 0,73 UFL/UEB.
Qu'en est-il au niveau protéique ?
Exprimés en PDI/UFL, les besoins se rejoignent pour beaucoup de catégories et il y a seulement deux niveaux d'exigence différents : 84 g PDI/UFL pour les femelles pleines avant vêlage, et 93 à 95 g PDI/UFL pour les autres catégories : laitonnes génisses 2 ans, vaches et primipares après vêlage. C'est pour cette raison que la densité énergétique est la principale clé d'entrée pour les rations mélangées !
Mélanger n'est pas ruminer !
Une fois les densités énergétiques déterminées, les lots bien allotés, la ration doit être bien ruminée ! En effet, si le mélange répond en termes de densités énergétiques et azotés, le rumen doit bien le valoriser. Pour cela, un minimum de fibres doit être présent dans la ration ! Or les fourrages fibreux présentent peu de densités énergétiques. Introduire de la fibre peut alors être synonyme d'ajout de concentrés !
Si la ration doit répondre à des densités minimales pour couvrir la ration, elle doit à contrario ne pas être trop excédentaire : si le mélange est plus dense que nécessaire, soit il faut le rationner, soit il faut ajouter de la fibre pour le distribuer à volonté.
Peser et observer !
Pour vérifier si la ration est bien assimilée, la pesée des animaux en croissance est un moyen sûr et efficace. L'observation des bovins est une mine d'information pour ajuster la ration. En effet, les bovins expriment par leur comportement, leur pelage, leurs yeux si la ration est bien valorisée. C'est l'objet de la méthode Obsalim !
Sur le graphique ci-dessous sont présentées les “Derm” de différentes catégories de bovins charolais. Apparaissent également les plages de valeurs ou se situent les principaux fourrages à base d'herbe : les écarts de densité de fourrages sont importants, d'où l'importance de les connaître, les trier afin de les utiliser à bon escient !
Cette échelle permet de rapprocher les catégories dont les besoins qualitatifs de ration sont proches : ainsi, les génisses de 2 ans et les primipares après vêlage ont le même besoin en densité énergétique de ration, ce qui permet de leur distribuer le même mélange. Les laitonnes sont les animaux d'élevage nécessitant la ration la plus concentrée. A noter que cette exigence est inversement proportionnelle au poids : pour un GMQ de 800 g, une ration pour des laitonnes de 250 kg doit titrer une “Derm” de 0,84 UFL/UEB alors que la “Derm” pour des 400 kg est de 0,73 UFL/UEB.
Qu'en est-il au niveau protéique ?
Exprimés en PDI/UFL, les besoins se rejoignent pour beaucoup de catégories et il y a seulement deux niveaux d'exigence différents : 84 g PDI/UFL pour les femelles pleines avant vêlage, et 93 à 95 g PDI/UFL pour les autres catégories : laitonnes génisses 2 ans, vaches et primipares après vêlage. C'est pour cette raison que la densité énergétique est la principale clé d'entrée pour les rations mélangées !
Mélanger n'est pas ruminer !
Une fois les densités énergétiques déterminées, les lots bien allotés, la ration doit être bien ruminée ! En effet, si le mélange répond en termes de densités énergétiques et azotés, le rumen doit bien le valoriser. Pour cela, un minimum de fibres doit être présent dans la ration ! Or les fourrages fibreux présentent peu de densités énergétiques. Introduire de la fibre peut alors être synonyme d'ajout de concentrés !
Si la ration doit répondre à des densités minimales pour couvrir la ration, elle doit à contrario ne pas être trop excédentaire : si le mélange est plus dense que nécessaire, soit il faut le rationner, soit il faut ajouter de la fibre pour le distribuer à volonté.
Peser et observer !
Pour vérifier si la ration est bien assimilée, la pesée des animaux en croissance est un moyen sûr et efficace. L'observation des bovins est une mine d'information pour ajuster la ration. En effet, les bovins expriment par leur comportement, leur pelage, leurs yeux si la ration est bien valorisée. C'est l'objet de la méthode Obsalim !