Période délicate pour la Pac...
À l'occasion de la conférence "Cap sur la Pac 2020", Stéphane Travert et Phil Hogan se sont exprimés sur l’avenir de la Pac. Pour répondre aux inquiétudes du monde agricole, ils ont rappelé que la Pac resterait une politique commune et qu’ils ne défendaient pas la possibilité d’un cofinancement du premier pilier.

Le 19 décembre, au siège de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), à Paris, se tenait la conférence "Cap sur la Pac 2020", portant sur l'avenir de la politique agricole commune. L’occasion pour les participants d’assister à des tables rondes et de débattre du cadre financier pluriannuel et des contours de la Pac post 2020. En marge de cette conférence, Stéphane Travert, ministre de l’agriculture, et Phil Hogan, commissaire européen à l’agriculture, ont reprécisé leurs ambitions pour la politique agricole européenne. Le ministre français a ainsi rappelé que la France était le premier bénéficiaire des aides Pac et qu’il s’agit d’une politique majeure dans l'Union européenne. Le commissaire européen et le ministre se sont également exprimés sur l’avenir de la Pac, notamment sur la communication de la commission au Parlement européen concernant l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture. Phil Hogan a ainsi affirmé qu’il était nécessaire de moderniser la Pac pour la rendre plus lisible car agriculteurs et États membres la trouvent trop complexe. Il a donc indiqué qu’il fallait que la méthodologie soit simplifiée pour atteindre des niveaux plus élevés et des cibles plus ambitieuses.
La fin d’un système
Se référant à la possibilité qui sera laissée aux États Membres de présenter des plans stratégiques pour la répartition des aides, le commissaire européen a redit que système "Taille unique" n’était plus adapté à l’agriculture d’aujourd’hui et qu’il fallait donc faire preuve de souplesse.
Stéphane Travert s’est dit favorable à cette méthode qui permettra à la politique européenne de s’adapter au mieux aux territoires. Pour répondre aux inquiétudes du monde agricole qui craint une nationalisation de la Pac et l’apparition de distorsions de concurrence entre l'État membre Phil Hogan a rappelé qu’« il ne s’agissait pas d'une nationalisation de la Pac. De plus, les plans stratégiques seront validés par la Commission européenne et devront répondre aux objectifs européens ». Stéphane Travert a évoqué sa volonté que la Pac reste une politique commune. Autre inquiétude pour le monde agricole, la possibilité d’un cofinancement du premier pilier de la Pac (Aides directes) qui n’est pas exclue dans la communication de la commission. Sur ce point les deux hommes ont été clairs ; ils sont tous deux contre ce cofinancement. Stéphane Travert a redit que, pour lui, « ce sujet ne devait pas faire partie des débats et devait être exclu des travaux. Ces aides ne doivent pas dépendre de la capacité des états à soutenir leur agriculture ».
Le commissaire européen a cependant évoqué la perte de budget européen de 12 à 14 milliards d’€, conséquence directe du Brexit. Une perte qui entraînera une diminution des dépenses européennes et donc une baisse de budget pour la politique agricole. Mais le Royaume-Uni n’en bénéficiera plus. Pour Stéphane Travert, « la Pac ne devra pas être la variable d’ajustement du budget européen ». Phil Hogan a, quant à lui, exprimé sa volonté de protéger au mieux le budget de la Pac.
Période délicate pour la Pac...

Le 19 décembre, au siège de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), à Paris, se tenait la conférence "Cap sur la Pac 2020", portant sur l'avenir de la politique agricole commune. L’occasion pour les participants d’assister à des tables rondes et de débattre du cadre financier pluriannuel et des contours de la Pac post 2020. En marge de cette conférence, Stéphane Travert, ministre de l’agriculture, et Phil Hogan, commissaire européen à l’agriculture, ont reprécisé leurs ambitions pour la politique agricole européenne. Le ministre français a ainsi rappelé que la France était le premier bénéficiaire des aides Pac et qu’il s’agit d’une politique majeure dans l'Union européenne. Le commissaire européen et le ministre se sont également exprimés sur l’avenir de la Pac, notamment sur la communication de la commission au Parlement européen concernant l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture. Phil Hogan a ainsi affirmé qu’il était nécessaire de moderniser la Pac pour la rendre plus lisible car agriculteurs et États membres la trouvent trop complexe. Il a donc indiqué qu’il fallait que la méthodologie soit simplifiée pour atteindre des niveaux plus élevés et des cibles plus ambitieuses.
La fin d’un système
Se référant à la possibilité qui sera laissée aux États Membres de présenter des plans stratégiques pour la répartition des aides, le commissaire européen a redit que système "Taille unique" n’était plus adapté à l’agriculture d’aujourd’hui et qu’il fallait donc faire preuve de souplesse.
Stéphane Travert s’est dit favorable à cette méthode qui permettra à la politique européenne de s’adapter au mieux aux territoires. Pour répondre aux inquiétudes du monde agricole qui craint une nationalisation de la Pac et l’apparition de distorsions de concurrence entre l'État membre Phil Hogan a rappelé qu’« il ne s’agissait pas d'une nationalisation de la Pac. De plus, les plans stratégiques seront validés par la Commission européenne et devront répondre aux objectifs européens ». Stéphane Travert a évoqué sa volonté que la Pac reste une politique commune. Autre inquiétude pour le monde agricole, la possibilité d’un cofinancement du premier pilier de la Pac (Aides directes) qui n’est pas exclue dans la communication de la commission. Sur ce point les deux hommes ont été clairs ; ils sont tous deux contre ce cofinancement. Stéphane Travert a redit que, pour lui, « ce sujet ne devait pas faire partie des débats et devait être exclu des travaux. Ces aides ne doivent pas dépendre de la capacité des états à soutenir leur agriculture ».
Le commissaire européen a cependant évoqué la perte de budget européen de 12 à 14 milliards d’€, conséquence directe du Brexit. Une perte qui entraînera une diminution des dépenses européennes et donc une baisse de budget pour la politique agricole. Mais le Royaume-Uni n’en bénéficiera plus. Pour Stéphane Travert, « la Pac ne devra pas être la variable d’ajustement du budget européen ». Phil Hogan a, quant à lui, exprimé sa volonté de protéger au mieux le budget de la Pac.
Période délicate pour la Pac...

Le 19 décembre, au siège de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), à Paris, se tenait la conférence "Cap sur la Pac 2020", portant sur l'avenir de la politique agricole commune. L’occasion pour les participants d’assister à des tables rondes et de débattre du cadre financier pluriannuel et des contours de la Pac post 2020. En marge de cette conférence, Stéphane Travert, ministre de l’agriculture, et Phil Hogan, commissaire européen à l’agriculture, ont reprécisé leurs ambitions pour la politique agricole européenne. Le ministre français a ainsi rappelé que la France était le premier bénéficiaire des aides Pac et qu’il s’agit d’une politique majeure dans l'Union européenne. Le commissaire européen et le ministre se sont également exprimés sur l’avenir de la Pac, notamment sur la communication de la commission au Parlement européen concernant l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture. Phil Hogan a ainsi affirmé qu’il était nécessaire de moderniser la Pac pour la rendre plus lisible car agriculteurs et États membres la trouvent trop complexe. Il a donc indiqué qu’il fallait que la méthodologie soit simplifiée pour atteindre des niveaux plus élevés et des cibles plus ambitieuses.
La fin d’un système
Se référant à la possibilité qui sera laissée aux États Membres de présenter des plans stratégiques pour la répartition des aides, le commissaire européen a redit que système "Taille unique" n’était plus adapté à l’agriculture d’aujourd’hui et qu’il fallait donc faire preuve de souplesse.
Stéphane Travert s’est dit favorable à cette méthode qui permettra à la politique européenne de s’adapter au mieux aux territoires. Pour répondre aux inquiétudes du monde agricole qui craint une nationalisation de la Pac et l’apparition de distorsions de concurrence entre l'État membre Phil Hogan a rappelé qu’« il ne s’agissait pas d'une nationalisation de la Pac. De plus, les plans stratégiques seront validés par la Commission européenne et devront répondre aux objectifs européens ». Stéphane Travert a évoqué sa volonté que la Pac reste une politique commune. Autre inquiétude pour le monde agricole, la possibilité d’un cofinancement du premier pilier de la Pac (Aides directes) qui n’est pas exclue dans la communication de la commission. Sur ce point les deux hommes ont été clairs ; ils sont tous deux contre ce cofinancement. Stéphane Travert a redit que, pour lui, « ce sujet ne devait pas faire partie des débats et devait être exclu des travaux. Ces aides ne doivent pas dépendre de la capacité des états à soutenir leur agriculture ».
Le commissaire européen a cependant évoqué la perte de budget européen de 12 à 14 milliards d’€, conséquence directe du Brexit. Une perte qui entraînera une diminution des dépenses européennes et donc une baisse de budget pour la politique agricole. Mais le Royaume-Uni n’en bénéficiera plus. Pour Stéphane Travert, « la Pac ne devra pas être la variable d’ajustement du budget européen ». Phil Hogan a, quant à lui, exprimé sa volonté de protéger au mieux le budget de la Pac.
Période délicate pour la Pac...

Le 19 décembre, au siège de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), à Paris, se tenait la conférence "Cap sur la Pac 2020", portant sur l'avenir de la politique agricole commune. L’occasion pour les participants d’assister à des tables rondes et de débattre du cadre financier pluriannuel et des contours de la Pac post 2020. En marge de cette conférence, Stéphane Travert, ministre de l’agriculture, et Phil Hogan, commissaire européen à l’agriculture, ont reprécisé leurs ambitions pour la politique agricole européenne. Le ministre français a ainsi rappelé que la France était le premier bénéficiaire des aides Pac et qu’il s’agit d’une politique majeure dans l'Union européenne. Le commissaire européen et le ministre se sont également exprimés sur l’avenir de la Pac, notamment sur la communication de la commission au Parlement européen concernant l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture. Phil Hogan a ainsi affirmé qu’il était nécessaire de moderniser la Pac pour la rendre plus lisible car agriculteurs et États membres la trouvent trop complexe. Il a donc indiqué qu’il fallait que la méthodologie soit simplifiée pour atteindre des niveaux plus élevés et des cibles plus ambitieuses.
La fin d’un système
Se référant à la possibilité qui sera laissée aux États Membres de présenter des plans stratégiques pour la répartition des aides, le commissaire européen a redit que système "Taille unique" n’était plus adapté à l’agriculture d’aujourd’hui et qu’il fallait donc faire preuve de souplesse.
Stéphane Travert s’est dit favorable à cette méthode qui permettra à la politique européenne de s’adapter au mieux aux territoires. Pour répondre aux inquiétudes du monde agricole qui craint une nationalisation de la Pac et l’apparition de distorsions de concurrence entre l'État membre Phil Hogan a rappelé qu’« il ne s’agissait pas d'une nationalisation de la Pac. De plus, les plans stratégiques seront validés par la Commission européenne et devront répondre aux objectifs européens ». Stéphane Travert a évoqué sa volonté que la Pac reste une politique commune. Autre inquiétude pour le monde agricole, la possibilité d’un cofinancement du premier pilier de la Pac (Aides directes) qui n’est pas exclue dans la communication de la commission. Sur ce point les deux hommes ont été clairs ; ils sont tous deux contre ce cofinancement. Stéphane Travert a redit que, pour lui, « ce sujet ne devait pas faire partie des débats et devait être exclu des travaux. Ces aides ne doivent pas dépendre de la capacité des états à soutenir leur agriculture ».
Le commissaire européen a cependant évoqué la perte de budget européen de 12 à 14 milliards d’€, conséquence directe du Brexit. Une perte qui entraînera une diminution des dépenses européennes et donc une baisse de budget pour la politique agricole. Mais le Royaume-Uni n’en bénéficiera plus. Pour Stéphane Travert, « la Pac ne devra pas être la variable d’ajustement du budget européen ». Phil Hogan a, quant à lui, exprimé sa volonté de protéger au mieux le budget de la Pac.
Période délicate pour la Pac...

Le 19 décembre, au siège de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), à Paris, se tenait la conférence "Cap sur la Pac 2020", portant sur l'avenir de la politique agricole commune. L’occasion pour les participants d’assister à des tables rondes et de débattre du cadre financier pluriannuel et des contours de la Pac post 2020. En marge de cette conférence, Stéphane Travert, ministre de l’agriculture, et Phil Hogan, commissaire européen à l’agriculture, ont reprécisé leurs ambitions pour la politique agricole européenne. Le ministre français a ainsi rappelé que la France était le premier bénéficiaire des aides Pac et qu’il s’agit d’une politique majeure dans l'Union européenne. Le commissaire européen et le ministre se sont également exprimés sur l’avenir de la Pac, notamment sur la communication de la commission au Parlement européen concernant l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture. Phil Hogan a ainsi affirmé qu’il était nécessaire de moderniser la Pac pour la rendre plus lisible car agriculteurs et États membres la trouvent trop complexe. Il a donc indiqué qu’il fallait que la méthodologie soit simplifiée pour atteindre des niveaux plus élevés et des cibles plus ambitieuses.
La fin d’un système
Se référant à la possibilité qui sera laissée aux États Membres de présenter des plans stratégiques pour la répartition des aides, le commissaire européen a redit que système "Taille unique" n’était plus adapté à l’agriculture d’aujourd’hui et qu’il fallait donc faire preuve de souplesse.
Stéphane Travert s’est dit favorable à cette méthode qui permettra à la politique européenne de s’adapter au mieux aux territoires. Pour répondre aux inquiétudes du monde agricole qui craint une nationalisation de la Pac et l’apparition de distorsions de concurrence entre l'État membre Phil Hogan a rappelé qu’« il ne s’agissait pas d'une nationalisation de la Pac. De plus, les plans stratégiques seront validés par la Commission européenne et devront répondre aux objectifs européens ». Stéphane Travert a évoqué sa volonté que la Pac reste une politique commune. Autre inquiétude pour le monde agricole, la possibilité d’un cofinancement du premier pilier de la Pac (Aides directes) qui n’est pas exclue dans la communication de la commission. Sur ce point les deux hommes ont été clairs ; ils sont tous deux contre ce cofinancement. Stéphane Travert a redit que, pour lui, « ce sujet ne devait pas faire partie des débats et devait être exclu des travaux. Ces aides ne doivent pas dépendre de la capacité des états à soutenir leur agriculture ».
Le commissaire européen a cependant évoqué la perte de budget européen de 12 à 14 milliards d’€, conséquence directe du Brexit. Une perte qui entraînera une diminution des dépenses européennes et donc une baisse de budget pour la politique agricole. Mais le Royaume-Uni n’en bénéficiera plus. Pour Stéphane Travert, « la Pac ne devra pas être la variable d’ajustement du budget européen ». Phil Hogan a, quant à lui, exprimé sa volonté de protéger au mieux le budget de la Pac.