Peu de produits agricoles au fil de l’eau
Aproport en Saône-et-Loire, ce sont deux plateformes multimodales, Mâcon et Chalon, par lesquelles transitent 2,6 millions de tonnes de marchandises, représentant notamment en moyenne 54.000 conteneurs ou 1.500 bateaux chaque année. Mais sur l’ensemble de ces volumes, que pèsent les produits agricoles ?

Le transit des marchandises agricoles via Aproport, gestionnaire pour la CCI 71 des plateformes portuaires multimodales de Mâcon et Chalon, ce sont essentiellement des céréales et des tourteaux en provenance du port de Sète. « Sète est le port de référence pour ces produits, commente Stéphane Trouillet, directeur Aproport, ces denrées sont ensuite redispatchées par train ou par route ». Il s’agit donc en grande partie d’importation pour l’alimentation animale de la région. Avec le fluvial, l’équation est simple, « ce qui coûte de l’argent et prend du temps, ce sont les phases de pré et post acheminement ». Ainsi pour lisser au mieux les étapes de chargement / déchargement sur la facture finale et que le transport par voie d’eau reste économiquement intéressant, il faut que le transport par route ne soit ensuite que de quelques dizaines de kilomètres maximum. « Pour certains produits, au-delà de 80 km, nous ne sommes plus du tout rentables face au tout route », précise ainsi Franck Mazoyer, commercial Aproport.
Des volumes en baisse
Le transport fluvial reste ainsi un secteur « fragile et ciblé sur des produits spécifiques », notamment ceux en vrac ou en big bags et livrés en volume important.
Toujours est-il que la quantité de produits agricoles empruntant la voie fluviale reste pour l’heure plutôt faible. Sur les 2,6 millions de tonnes de marchandises transitant en moyenne chaque année par les plateformes multimodales d’Aproport, environ 5 % sont des denrées agricoles. « Ce trafic est très dépendant des cours du marché, eux-mêmes très variables d’une année sur l’autre, explique Franck Mazoyer. Ainsi, 2017 était une bonne année, 2018 l’a beaucoup moins été ». En témoigne les chiffres des arrivées de tourteaux à Chalon : de 46.796 tonnes en 2017, elles sont passées à 38.901 en 2018, soit une baisse de 17 %. 2019 devrait être dans la lignée de 2018.
Activité à Chalon
Mais ces chiffres témoignent aussi d’une crise globale d’activité pour ce mode de transport. « La fin de l’industrie lourde, tant au niveau régional que national, entraîne le déclin du transport fluvial depuis plusieurs décennies ». Et si le nombre de « cales », comprenez de bateaux, diminue, la tendance est à l’augmentation de leurs gabarits pour qu’ils restent économiquement rentables : « l’un des derniers bateaux arrivés est le Condor qui affiche une capacité de 2.650 tonnes », détaille ainsi Franck Mazoyer. On est loin des 250 tonnes des péniches Freycinet...
Entre les deux sites de Mâcon et Chalon, le second est nettement plus actif en matière de produits agricoles. « L’activité est beaucoup plus concernée par l’élevage et l’alimentation animale ». À Mâcon, le transport fluvial intéresse le secteur viticole de façon épisodique, mais effectué via des conteneurs le volume est difficile à quantifier « nous ne connaissons pas la nature des produits dans les conteneurs », commente-t-on à Aproport. Les exports de produits agricoles depuis Chalon sont montés à plus de 90.000 tonnes en 2018 (en comparaison à 41.000 t. par le fer et 4.000 t. par la route), mais cette « famille » produit regroupe aussi le bois.
Peu de produits agricoles au fil de l’eau

Le transit des marchandises agricoles via Aproport, gestionnaire pour la CCI 71 des plateformes portuaires multimodales de Mâcon et Chalon, ce sont essentiellement des céréales et des tourteaux en provenance du port de Sète. « Sète est le port de référence pour ces produits, commente Stéphane Trouillet, directeur Aproport, ces denrées sont ensuite redispatchées par train ou par route ». Il s’agit donc en grande partie d’importation pour l’alimentation animale de la région. Avec le fluvial, l’équation est simple, « ce qui coûte de l’argent et prend du temps, ce sont les phases de pré et post acheminement ». Ainsi pour lisser au mieux les étapes de chargement / déchargement sur la facture finale et que le transport par voie d’eau reste économiquement intéressant, il faut que le transport par route ne soit ensuite que de quelques dizaines de kilomètres maximum. « Pour certains produits, au-delà de 80 km, nous ne sommes plus du tout rentables face au tout route », précise ainsi Franck Mazoyer, commercial Aproport.
Des volumes en baisse
Le transport fluvial reste ainsi un secteur « fragile et ciblé sur des produits spécifiques », notamment ceux en vrac ou en big bags et livrés en volume important.
Toujours est-il que la quantité de produits agricoles empruntant la voie fluviale reste pour l’heure plutôt faible. Sur les 2,6 millions de tonnes de marchandises transitant en moyenne chaque année par les plateformes multimodales d’Aproport, environ 5 % sont des denrées agricoles. « Ce trafic est très dépendant des cours du marché, eux-mêmes très variables d’une année sur l’autre, explique Franck Mazoyer. Ainsi, 2017 était une bonne année, 2018 l’a beaucoup moins été ». En témoigne les chiffres des arrivées de tourteaux à Chalon : de 46.796 tonnes en 2017, elles sont passées à 38.901 en 2018, soit une baisse de 17 %. 2019 devrait être dans la lignée de 2018.
Activité à Chalon
Mais ces chiffres témoignent aussi d’une crise globale d’activité pour ce mode de transport. « La fin de l’industrie lourde, tant au niveau régional que national, entraîne le déclin du transport fluvial depuis plusieurs décennies ». Et si le nombre de « cales », comprenez de bateaux, diminue, la tendance est à l’augmentation de leurs gabarits pour qu’ils restent économiquement rentables : « l’un des derniers bateaux arrivés est le Condor qui affiche une capacité de 2.650 tonnes », détaille ainsi Franck Mazoyer. On est loin des 250 tonnes des péniches Freycinet...
Entre les deux sites de Mâcon et Chalon, le second est nettement plus actif en matière de produits agricoles. « L’activité est beaucoup plus concernée par l’élevage et l’alimentation animale ». À Mâcon, le transport fluvial intéresse le secteur viticole de façon épisodique, mais effectué via des conteneurs le volume est difficile à quantifier « nous ne connaissons pas la nature des produits dans les conteneurs », commente-t-on à Aproport. Les exports de produits agricoles depuis Chalon sont montés à plus de 90.000 tonnes en 2018 (en comparaison à 41.000 t. par le fer et 4.000 t. par la route), mais cette « famille » produit regroupe aussi le bois.
Peu de produits agricoles au fil de l’eau

Le transit des marchandises agricoles via Aproport, gestionnaire pour la CCI 71 des plateformes portuaires multimodales de Mâcon et Chalon, ce sont essentiellement des céréales et des tourteaux en provenance du port de Sète. « Sète est le port de référence pour ces produits, commente Stéphane Trouillet, directeur Aproport, ces denrées sont ensuite redispatchées par train ou par route ». Il s’agit donc en grande partie d’importation pour l’alimentation animale de la région. Avec le fluvial, l’équation est simple, « ce qui coûte de l’argent et prend du temps, ce sont les phases de pré et post acheminement ». Ainsi pour lisser au mieux les étapes de chargement / déchargement sur la facture finale et que le transport par voie d’eau reste économiquement intéressant, il faut que le transport par route ne soit ensuite que de quelques dizaines de kilomètres maximum. « Pour certains produits, au-delà de 80 km, nous ne sommes plus du tout rentables face au tout route », précise ainsi Franck Mazoyer, commercial Aproport.
Des volumes en baisse
Le transport fluvial reste ainsi un secteur « fragile et ciblé sur des produits spécifiques », notamment ceux en vrac ou en big bags et livrés en volume important.
Toujours est-il que la quantité de produits agricoles empruntant la voie fluviale reste pour l’heure plutôt faible. Sur les 2,6 millions de tonnes de marchandises transitant en moyenne chaque année par les plateformes multimodales d’Aproport, environ 5 % sont des denrées agricoles. « Ce trafic est très dépendant des cours du marché, eux-mêmes très variables d’une année sur l’autre, explique Franck Mazoyer. Ainsi, 2017 était une bonne année, 2018 l’a beaucoup moins été ». En témoigne les chiffres des arrivées de tourteaux à Chalon : de 46.796 tonnes en 2017, elles sont passées à 38.901 en 2018, soit une baisse de 17 %. 2019 devrait être dans la lignée de 2018.
Activité à Chalon
Mais ces chiffres témoignent aussi d’une crise globale d’activité pour ce mode de transport. « La fin de l’industrie lourde, tant au niveau régional que national, entraîne le déclin du transport fluvial depuis plusieurs décennies ». Et si le nombre de « cales », comprenez de bateaux, diminue, la tendance est à l’augmentation de leurs gabarits pour qu’ils restent économiquement rentables : « l’un des derniers bateaux arrivés est le Condor qui affiche une capacité de 2.650 tonnes », détaille ainsi Franck Mazoyer. On est loin des 250 tonnes des péniches Freycinet...
Entre les deux sites de Mâcon et Chalon, le second est nettement plus actif en matière de produits agricoles. « L’activité est beaucoup plus concernée par l’élevage et l’alimentation animale ». À Mâcon, le transport fluvial intéresse le secteur viticole de façon épisodique, mais effectué via des conteneurs le volume est difficile à quantifier « nous ne connaissons pas la nature des produits dans les conteneurs », commente-t-on à Aproport. Les exports de produits agricoles depuis Chalon sont montés à plus de 90.000 tonnes en 2018 (en comparaison à 41.000 t. par le fer et 4.000 t. par la route), mais cette « famille » produit regroupe aussi le bois.
Peu de produits agricoles au fil de l’eau

Le transit des marchandises agricoles via Aproport, gestionnaire pour la CCI 71 des plateformes portuaires multimodales de Mâcon et Chalon, ce sont essentiellement des céréales et des tourteaux en provenance du port de Sète. « Sète est le port de référence pour ces produits, commente Stéphane Trouillet, directeur Aproport, ces denrées sont ensuite redispatchées par train ou par route ». Il s’agit donc en grande partie d’importation pour l’alimentation animale de la région. Avec le fluvial, l’équation est simple, « ce qui coûte de l’argent et prend du temps, ce sont les phases de pré et post acheminement ». Ainsi pour lisser au mieux les étapes de chargement / déchargement sur la facture finale et que le transport par voie d’eau reste économiquement intéressant, il faut que le transport par route ne soit ensuite que de quelques dizaines de kilomètres maximum. « Pour certains produits, au-delà de 80 km, nous ne sommes plus du tout rentables face au tout route », précise ainsi Franck Mazoyer, commercial Aproport.
Des volumes en baisse
Le transport fluvial reste ainsi un secteur « fragile et ciblé sur des produits spécifiques », notamment ceux en vrac ou en big bags et livrés en volume important.
Toujours est-il que la quantité de produits agricoles empruntant la voie fluviale reste pour l’heure plutôt faible. Sur les 2,6 millions de tonnes de marchandises transitant en moyenne chaque année par les plateformes multimodales d’Aproport, environ 5 % sont des denrées agricoles. « Ce trafic est très dépendant des cours du marché, eux-mêmes très variables d’une année sur l’autre, explique Franck Mazoyer. Ainsi, 2017 était une bonne année, 2018 l’a beaucoup moins été ». En témoigne les chiffres des arrivées de tourteaux à Chalon : de 46.796 tonnes en 2017, elles sont passées à 38.901 en 2018, soit une baisse de 17 %. 2019 devrait être dans la lignée de 2018.
Activité à Chalon
Mais ces chiffres témoignent aussi d’une crise globale d’activité pour ce mode de transport. « La fin de l’industrie lourde, tant au niveau régional que national, entraîne le déclin du transport fluvial depuis plusieurs décennies ». Et si le nombre de « cales », comprenez de bateaux, diminue, la tendance est à l’augmentation de leurs gabarits pour qu’ils restent économiquement rentables : « l’un des derniers bateaux arrivés est le Condor qui affiche une capacité de 2.650 tonnes », détaille ainsi Franck Mazoyer. On est loin des 250 tonnes des péniches Freycinet...
Entre les deux sites de Mâcon et Chalon, le second est nettement plus actif en matière de produits agricoles. « L’activité est beaucoup plus concernée par l’élevage et l’alimentation animale ». À Mâcon, le transport fluvial intéresse le secteur viticole de façon épisodique, mais effectué via des conteneurs le volume est difficile à quantifier « nous ne connaissons pas la nature des produits dans les conteneurs », commente-t-on à Aproport. Les exports de produits agricoles depuis Chalon sont montés à plus de 90.000 tonnes en 2018 (en comparaison à 41.000 t. par le fer et 4.000 t. par la route), mais cette « famille » produit regroupe aussi le bois.