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Tech&Bio

Pistes de transition pour les grandes cultures à Tech&Bio

Tech&Bio s’est tenu les 18 et 19 septembre à Bourg-lès-Valence sur le domaine du lycée agricole du Valentin. Le salon international des techniques bio et alternatives a accueilli plus de 19.000 visiteurs, affichant une fréquentation toujours à la hausse depuis sa première édition en 2007, ainsi que Didier Guillaume le ministre de l’Agriculture de retour sur ses terres.
Les bouleversements climatiques et les solutions à mettre en place ont été le fil conducteur de nombreuses conférences concernant les grandes cultures.

Pistes de transition pour les grandes cultures à Tech&Bio

Un marché semence qui s’organise 

Avec + 70 % de semences biologiques produites en deux ans, la surface de multiplication consacrée au bio s’est établi cette année à 500 variétés réparties sur 14.000 ha, dont près de 2.200 en Bourgogne Franche-Comté.
Face à ce marché en pleine expansion, les entreprises de production sont confrontés à de nombreuses difficultés. Notamment, comme l’explique Jérôme Fillon d’Axéréal, celle de « la planification les besoins, car entre la mise en terre et la mise en vente, il s’écoule de 12 à 18 mois. Actuellement, nous naviguons à vue ! ». La constitution d’un réseau de multiplicateurs « compétents » représente une autre problématique. « La maîtrise de la gestion de l’enherbement est primordiale pour limiter le taux de refus. Il faut aussi un maximum de régularité dans le rendement ». Et la filière bio subit elle aussi les répercutions d’un climat qui évolue : « cette année, les parcelles étaient plus sales et nous avons constaté plus de problèmes de germination sur les protéagineux ».
Pour autant, le secteur s’organise. Du côté de la fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences, la FNAMS, les missions sont à la fois techniques et d’animation pour accompagner les agriculteurs dans leur production. « Nous menons différentes expérimentations pour définir au mieux les méthodes alternatives en matière de désherbage », détaille notamment Laura Brun, ingénieure régionale de la FNAMS. En parallèle, la fédération a lancé en 2017 l’expérimentation AgroSem à destination de l’agriculture conventionnelle et visant la production de semence de qualité sans recours aux pesticides. Basé sur une rotation de huit ans comportant au moins une céréale, un protéagineux, une fourragère, une potagère et une betterave en production de semence, elle est mise en œuvre sur trois sites et commence à livrer ses premiers résultats.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pistes de transition pour les grandes cultures à Tech&Bio

Pistes de transition pour les grandes cultures à Tech&Bio

Un marché semence qui s’organise 

Avec + 70 % de semences biologiques produites en deux ans, la surface de multiplication consacrée au bio s’est établi cette année à 500 variétés réparties sur 14.000 ha, dont près de 2.200 en Bourgogne Franche-Comté.
Face à ce marché en pleine expansion, les entreprises de production sont confrontés à de nombreuses difficultés. Notamment, comme l’explique Jérôme Fillon d’Axéréal, celle de « la planification les besoins, car entre la mise en terre et la mise en vente, il s’écoule de 12 à 18 mois. Actuellement, nous naviguons à vue ! ». La constitution d’un réseau de multiplicateurs « compétents » représente une autre problématique. « La maîtrise de la gestion de l’enherbement est primordiale pour limiter le taux de refus. Il faut aussi un maximum de régularité dans le rendement ». Et la filière bio subit elle aussi les répercutions d’un climat qui évolue : « cette année, les parcelles étaient plus sales et nous avons constaté plus de problèmes de germination sur les protéagineux ».
Pour autant, le secteur s’organise. Du côté de la fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences, la FNAMS, les missions sont à la fois techniques et d’animation pour accompagner les agriculteurs dans leur production. « Nous menons différentes expérimentations pour définir au mieux les méthodes alternatives en matière de désherbage », détaille notamment Laura Brun, ingénieure régionale de la FNAMS. En parallèle, la fédération a lancé en 2017 l’expérimentation AgroSem à destination de l’agriculture conventionnelle et visant la production de semence de qualité sans recours aux pesticides. Basé sur une rotation de huit ans comportant au moins une céréale, un protéagineux, une fourragère, une potagère et une betterave en production de semence, elle est mise en œuvre sur trois sites et commence à livrer ses premiers résultats.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pistes de transition pour les grandes cultures à Tech&Bio

Pistes de transition pour les grandes cultures à Tech&Bio

Un marché semence qui s’organise 

Avec + 70 % de semences biologiques produites en deux ans, la surface de multiplication consacrée au bio s’est établi cette année à 500 variétés réparties sur 14.000 ha, dont près de 2.200 en Bourgogne Franche-Comté.
Face à ce marché en pleine expansion, les entreprises de production sont confrontés à de nombreuses difficultés. Notamment, comme l’explique Jérôme Fillon d’Axéréal, celle de « la planification les besoins, car entre la mise en terre et la mise en vente, il s’écoule de 12 à 18 mois. Actuellement, nous naviguons à vue ! ». La constitution d’un réseau de multiplicateurs « compétents » représente une autre problématique. « La maîtrise de la gestion de l’enherbement est primordiale pour limiter le taux de refus. Il faut aussi un maximum de régularité dans le rendement ». Et la filière bio subit elle aussi les répercutions d’un climat qui évolue : « cette année, les parcelles étaient plus sales et nous avons constaté plus de problèmes de germination sur les protéagineux ».
Pour autant, le secteur s’organise. Du côté de la fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences, la FNAMS, les missions sont à la fois techniques et d’animation pour accompagner les agriculteurs dans leur production. « Nous menons différentes expérimentations pour définir au mieux les méthodes alternatives en matière de désherbage », détaille notamment Laura Brun, ingénieure régionale de la FNAMS. En parallèle, la fédération a lancé en 2017 l’expérimentation AgroSem à destination de l’agriculture conventionnelle et visant la production de semence de qualité sans recours aux pesticides. Basé sur une rotation de huit ans comportant au moins une céréale, un protéagineux, une fourragère, une potagère et une betterave en production de semence, elle est mise en œuvre sur trois sites et commence à livrer ses premiers résultats.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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