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Accès au numérique

Plus d’égalité dans l’accès au numérique

Fin septembre, la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale examinait un rapport sur la couverture numérique du territoire.

Par Publié par Cédric Michelin
Plus d’égalité dans l’accès au numérique

Roland Lescure, président de la commission, a commencé cet examen en rappelant que « la couverture numérique du territoire est un enjeu essentiel de la reruralisation » et le caractère urgent de la situation a été souligné par Éric Bothorel, rapporteur, qui a ajouté que « la fracture numérique était une fracture d’accès aux services qui se transformait en une inégalité incompréhensible et insupportable pour les citoyens » pour lui « les Français doivent être égaux dans l’accès au numérique ». Des acteurs du numérique ont donc été auditionnés, les rapporteurs ont ainsi entendu des représentants de l’agriculture connectée pour qui une couverture numérique du territoire est essentielle afin de développer des outils performants et utilisables par les agriculteurs. Vingt propositions ont donc été présentées afin d’améliorer la situation. Le premier objectif de ces propositions est de garantir l’accès à du très haut débit pour tous d’ici 2022. Le gouvernement entend ainsi accélérer le déploiement des nouveaux réseaux et mobiliser l’ensemble des techniques disponibles afin d’offrir à tous des solutions d’Internet fixe offrant, au moins, un bon haut débit (8 Mbit/s minimum) dès 2020 et le plan France très haut débit vise à accélérer le déploiement de la fibre optique ou du très haut débit (>30 Mb/s) à l’ensemble des foyers. Le rapport préconise également d’avoir une couverture mobile de qualité généralisée à l’ensemble du territoire d’ici 2020. Le gouvernement souhaite donc que cette amélioration concerne les habitations et les entreprises, les axes routiers et ferroviaires et les sites touristiques, et ainsi permettre à tous l’usage de la 4G. Durant la présentation du rapport à la commission Laure de La Raudière, rapporteure, a tenu à préciser que ces actions devaient permettre d’avoir « une couverture mobile correspondant aux usages des citoyens » pour elle, « si les utilisateurs doivent sortir de chez eux, ou aller en centre bourg, pour téléphoner, la couverture mobile ne doit pas être considérée comme bonne ».

Lundi à Baudemont,  André Accary, président du Département de Saône-et-Loire et Fabien Genet, vice-président chargé du développement économique et des territoires, du numérique et du très haut débit, ont officiellement les travaux du Très haut débit pour accélérer encore son déploiement dans les campagnes et bourgs ruraux.