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Concours de Saint-Christophe

Plus de peur que de mal au concours de Saint-Christophe :!

Samedi dernier, la vente aux enchères des sept meilleures bêtes du concours de bovins de boucherie de Saint-Christophe-en-Brionnais a fait craindre le pire quant aux transactions à suivre. Malgré l’apparent manque d’enthousiasme des acheteurs, plus de 80 % des magnifiques bovins de boucherie exposés ont fini par trouver preneurs à des cours moins euphoriques.

Plus de peur que de mal au concours de Saint-Christophe  :!

Samedi 2 septembre, le concours de bovins de boucherie de Saint-Christophe-en-Brionnais a rassemblé 300 animaux, soit un peu plus qu’en 2016. Cette année encore, le public a pu apprécier une magnifique présentation de bovins de boucherie de haute qualité. Sur les 330 bovins inscrits au départ, une quinzaine ont été éliminés le matin même du concours par une commission de tri exigeante. D’où une exposition d’une très grande homogénéité avec des bovins illustrant tout le savoir-faire du Charollais-Brionnais.

Enchères plombées !

Comme il est désormais de coutume à Saint-Christophe, la commercialisation des animaux s'ouvrait par une vente aux enchères dans la salle du marché au cadran. A la plus grande surprise des très nombreux visiteurs venus assister à ce moment fort du concours, aucune des sept bêtes primées n’a trouvé preneur aux enchères ! Conjoncture oblige, les acheteurs ne semblaient pas vouloir faire de folie. Après une première femelle qui n’a pas semblé faire l’unanimité, les bovins champions ont tous été boudés par les opérateurs refusant de miser dix euros et plus. C’est sur cette ambiance lourde qu’éleveurs, acheteurs et badauds ont quitté la salle du cadran pour se diriger vers le foirail, d’aucuns s’attendant à des ventes calamiteuses pour l’ensemble des bêtes présentes.

Transactions sur le foirail

Indiscutablement, les cours pratiqués sur le concours ont souffert de cette ambiance "plombée". Néanmoins, après avoir boudé la vente aux enchères, les acheteurs ont tout de même fini par consentir à dépasser la barre des dix euros sur le foirail. Ainsi, plusieurs femelles Grands prix ont-elles été vendues 10, 11 et même 12 € le kilo de carcasse. Les grands prix mâles ont quant à eux obtenu 6,70 €, voire 7 €.

Dans le reste des effectifs, les bonnes vaches se seraient échangées entre 4,75 € et 5,30 € le kilo ; certaines plus… Pour les génisses, on citait des tarifs aux alentours de 7 €…

Au moins 250 bovins vendus

En dépit d’une ouverture peu rassurante, plus de 250 animaux auraient tout de même trouvé preneurs, évalue le président Philippe Vellut. Les invendus concerneraient plutôt des vaches, indiquait-il. Les bêtes primées approvisionneront de nombreuses boucheries artisanales à commencer par des enseignes locales (Marcigny, Pouilly-sur-Charlieu (42), Saint-Christophe-en-Brionnais…), mais aussi des boucheries de la région parisienne (Créteil...). Parmi les opérateurs présents, la maison Despierres de Roanne reste l’un des plus importants acheteurs de ce concours. Le chevillard Geay s’est, quant à lui, porté acquéreur de plusieurs animaux pour des magasins Leclerc (Montceau-lès-Mines, Paray-le-Monial…).

Du côté des exposants, on retiendra l’exploit de Daniel Lorton qui s’est emparé de trois des sept grands prix de ce concours, dont le prix éleveur naisseur.

A noter également la présence d’un certain nombre de personnalités à commencer par le sénateur Jérôme Durain ainsi que le président du Conseil départemental, André Accary.

Plus de peur que de mal au concours de Saint-Christophe :!

Plus de peur que de mal au concours de Saint-Christophe  :!

Samedi 2 septembre, le concours de bovins de boucherie de Saint-Christophe-en-Brionnais a rassemblé 300 animaux, soit un peu plus qu’en 2016. Cette année encore, le public a pu apprécier une magnifique présentation de bovins de boucherie de haute qualité. Sur les 330 bovins inscrits au départ, une quinzaine ont été éliminés le matin même du concours par une commission de tri exigeante. D’où une exposition d’une très grande homogénéité avec des bovins illustrant tout le savoir-faire du Charollais-Brionnais.

Enchères plombées !

Comme il est désormais de coutume à Saint-Christophe, la commercialisation des animaux s'ouvrait par une vente aux enchères dans la salle du marché au cadran. A la plus grande surprise des très nombreux visiteurs venus assister à ce moment fort du concours, aucune des sept bêtes primées n’a trouvé preneur aux enchères ! Conjoncture oblige, les acheteurs ne semblaient pas vouloir faire de folie. Après une première femelle qui n’a pas semblé faire l’unanimité, les bovins champions ont tous été boudés par les opérateurs refusant de miser dix euros et plus. C’est sur cette ambiance lourde qu’éleveurs, acheteurs et badauds ont quitté la salle du cadran pour se diriger vers le foirail, d’aucuns s’attendant à des ventes calamiteuses pour l’ensemble des bêtes présentes.

Transactions sur le foirail

Indiscutablement, les cours pratiqués sur le concours ont souffert de cette ambiance "plombée". Néanmoins, après avoir boudé la vente aux enchères, les acheteurs ont tout de même fini par consentir à dépasser la barre des dix euros sur le foirail. Ainsi, plusieurs femelles Grands prix ont-elles été vendues 10, 11 et même 12 € le kilo de carcasse. Les grands prix mâles ont quant à eux obtenu 6,70 €, voire 7 €.

Dans le reste des effectifs, les bonnes vaches se seraient échangées entre 4,75 € et 5,30 € le kilo ; certaines plus… Pour les génisses, on citait des tarifs aux alentours de 7 €…

Au moins 250 bovins vendus

En dépit d’une ouverture peu rassurante, plus de 250 animaux auraient tout de même trouvé preneurs, évalue le président Philippe Vellut. Les invendus concerneraient plutôt des vaches, indiquait-il. Les bêtes primées approvisionneront de nombreuses boucheries artisanales à commencer par des enseignes locales (Marcigny, Pouilly-sur-Charlieu (42), Saint-Christophe-en-Brionnais…), mais aussi des boucheries de la région parisienne (Créteil...). Parmi les opérateurs présents, la maison Despierres de Roanne reste l’un des plus importants acheteurs de ce concours. Le chevillard Geay s’est, quant à lui, porté acquéreur de plusieurs animaux pour des magasins Leclerc (Montceau-lès-Mines, Paray-le-Monial…).

Du côté des exposants, on retiendra l’exploit de Daniel Lorton qui s’est emparé de trois des sept grands prix de ce concours, dont le prix éleveur naisseur.

A noter également la présence d’un certain nombre de personnalités à commencer par le sénateur Jérôme Durain ainsi que le président du Conseil départemental, André Accary.

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