Marché mondial du vin
Plus et mieux d’ici 2016
Le monde boira plus et mieux d’ici 2016, a indiqué Robert Beynat,
directeur général du salon international Vinexpo, présentant l’étude
biennale Vinexpo-IWSR (International Wine & Spirit Research, cabinet
britannique de données sur le vin) le 15 janvier. La Bourgogne est donc bien placée pour faire monter en gamme ses appellations régionales et communales.
directeur général du salon international Vinexpo, présentant l’étude
biennale Vinexpo-IWSR (International Wine & Spirit Research, cabinet
britannique de données sur le vin) le 15 janvier. La Bourgogne est donc bien placée pour faire monter en gamme ses appellations régionales et communales.
La consommation mondiale de vins tranquilles et effervescents devrait augmenter à un rythme plus rapide entre 2012 et 2016 qu’entre 2007 et 2011, et la vivacité de la demande se concentrerait sur les vins à plus de cinq dollars la bouteille. Cette étude commune à Vinexpo, premier salon international dédié au vin, et au cabinet britannique de renommée mondiale IWSR, est publiée tous les deux ans, quelques mois avant Vinexpo, qui se tiendra à Bordeaux du 16 au 20 juin prochain.
La consommation augmenterait plus vite d’après l’étude, la consommation mondiale de vins tranquilles et effervescents devrait passer de 2,7 milliards de caisses de 9 litres à 2,8. Ce taux de 5,31 % montre une accélération de la progression de la consommation : + 2,83 % entre 2007 et 2011.
Les pays à forte croissance de consommation seront les États-unis (+12 %), la Russie (+18 %) et surtout la chine (+40 %). Dans les pays ayant une connaissance du vin éprouvée depuis des décennies, comme le royaume-uni, le déclin de la consommation devrait s’atténuer, passant de -4 % de 2007 à 2011 à -3,7 % de 2012 à 2016. En effet, après la déception des consommateurs anglais pour les vins australiens à bas prix, le public découvre « d’autres valeurs », par exemple du Chili, d’Argentine ou d’Espagne, a indiqué Robert Beynat.
La qualité creuse l’écart
Point important, c’est le segment des bouteilles à plus de 10 dollars qui connaîtra la plus forte augmentation de consommation, avec +30% d’ici 2016. À comparer avec la croissance de 13% que ce créneau a connu durant la période précédente (de 2007 à 2011).
Le segment des bouteilles entre 5 et 10 dollars devrait connaître une hausse de 10% (contre 7% durant la période précédente). Celui des bouteilles à moins de 5 dollars aura une croissance de moins de 3% (+0,44%).
Pour Robert Beynat, « il faut s’attaquer au marché américain, même s’il a été plus difficile pour la France ces dernières années ». Par ailleurs « le marché russe est important mais il est difficile », a-t-il ajouté. Pour ce qui concerne la production, l’étude table sur une production française de 520 millions de caisses de 9 litres en 2016, contre 446,80 en 2012, et une moyenne de 523 entre 2007 et 2011.
Le directeur général de Vinexpo invite par ailleurs les milieux français du vin à considérer avec attention l’ascension du vignoble argentin, et à « redouter » le potentiel de l’Espagne à moyen terme.
La consommation augmenterait plus vite d’après l’étude, la consommation mondiale de vins tranquilles et effervescents devrait passer de 2,7 milliards de caisses de 9 litres à 2,8. Ce taux de 5,31 % montre une accélération de la progression de la consommation : + 2,83 % entre 2007 et 2011.
Les pays à forte croissance de consommation seront les États-unis (+12 %), la Russie (+18 %) et surtout la chine (+40 %). Dans les pays ayant une connaissance du vin éprouvée depuis des décennies, comme le royaume-uni, le déclin de la consommation devrait s’atténuer, passant de -4 % de 2007 à 2011 à -3,7 % de 2012 à 2016. En effet, après la déception des consommateurs anglais pour les vins australiens à bas prix, le public découvre « d’autres valeurs », par exemple du Chili, d’Argentine ou d’Espagne, a indiqué Robert Beynat.
La qualité creuse l’écart
Point important, c’est le segment des bouteilles à plus de 10 dollars qui connaîtra la plus forte augmentation de consommation, avec +30% d’ici 2016. À comparer avec la croissance de 13% que ce créneau a connu durant la période précédente (de 2007 à 2011).
Le segment des bouteilles entre 5 et 10 dollars devrait connaître une hausse de 10% (contre 7% durant la période précédente). Celui des bouteilles à moins de 5 dollars aura une croissance de moins de 3% (+0,44%).
Pour Robert Beynat, « il faut s’attaquer au marché américain, même s’il a été plus difficile pour la France ces dernières années ». Par ailleurs « le marché russe est important mais il est difficile », a-t-il ajouté. Pour ce qui concerne la production, l’étude table sur une production française de 520 millions de caisses de 9 litres en 2016, contre 446,80 en 2012, et une moyenne de 523 entre 2007 et 2011.
Le directeur général de Vinexpo invite par ailleurs les milieux français du vin à considérer avec attention l’ascension du vignoble argentin, et à « redouter » le potentiel de l’Espagne à moyen terme.
