Plus que jamais notre société a besoin de cohérence et de cohésion
Ce 11 décembre, les conseils d’administration de la FDSEA et de l’Union viticole de Saône-et-Loire conviaient leurs partenaires pour un moment d’échanges. Ce fut l’occasion d’adresser quelques messages forts.

La salle des fêtes de Chevagny-les-Chevrières était bien pleine ce lundi 11 décembre à l’occasion du conseil d’administration de fin d’année, commun à la FDSEA et à l’Union viticole de Saône-et-Loire. À l’issue de ce conseil, les administrateurs avaient convié leurs partenaires pour un moment d’échanges autour des nombreuses questions d’actualité. L’occasion aussi pour Bernard Lacour, président, de se faire le porte-parole d’une profession marquée par « un contexte général difficile ».
Prix bas, moral en berne, attaques récurrentes contre la profession (traitements, bien-être animal…). Autant d’éléments qui font que, « dans les cours de ferme, on doute, on souffre. La situation est particulièrement compliquée et difficile à vivre. Et elle mérite que l’on en recherche les principales causes ».
D’incohérence en incohérence
Et le président de la FDSEA d’avancer « l’incohérence », celle qui conduit à exiger toujours plus et toujours mieux des producteurs français et, dans le même temps, d’ouvrir grand les portes aux importations sans en contrôler la qualité, ni les modes de productions, le tout se retrouvant sur le marché intérieur avec les effets prix que l’on connaît.
✓ Incohérence aussi avec la simplification administrative : « on l’appelle à longueur de discours mais on ne la voit jamais ». Et Bernard Lacour de faire état de ce fameux "droit à l’erreur" qui, en l’état, exclut l’agriculture.
✓ Incohérence encore entre une viticulture qui a des besoins avérés en terme d’emplois et l’impossibilité de recruter et de trouver de la main-d’œuvre sur place…
✓ Incohérence toujours dans la définition des Zones défavorisées quand « on classe la Champagne crayeuse dedans et que Blanot ou Donzy-le-Perthuis en sont exclus ».
✓ Incohérence alors que « le loup est protégé et le berger décrié ».
✓ Incohérence enfin quand on sait la place laissée à l’Agriculture française alors même que celle-ci est « la 2e ou 3e économie française avec près de 250 milliards d’€ et qu’elle couvre 80 % du territoire national ».
Indispensable cohésion
« La seule réponse face à l’incohérence », poursuivait le président de la FDSEA 71, « c’est la cohésion ».
✓ Cohésion pour faire en sorte que « les acteurs d’un même territoire parlent d’une même voix et travaillent, ensemble, à la recherche de solutions ». D’où le travail avec les maires.
✓ Cohésion aussi « au niveau de notre réseau qui s’est organisé pour travailler en lien étroit avec les communautés de communes sur ces mêmes territoires ». Pour faire émerger des dynamiques à même d’inverser les choses. Ici, ce sera l’abattoir de proximité, là une communication commune à destination des habitants, là encore un travail sur l’approvisionnement local…
✓ Cohésion encore et toujours « au niveau du CAF, le Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire, et cela par des échanges réguliers. Les audits en sont une illustration ». Une cohésion nécessaire de la profession en cette période d’Etats généraux de l’Alimentation « qui doivent désormais se décliner et se traduire par une plus juste rémunération des producteurs ».
✓ Cohésion aussi au sein du réseau, « alors que nous avons tenu un conseil décentralisé à la FNSEA en novembre et que nous pouvons être fiers de ce réseau à même de porter des problématiques depuis la cour de ferme au plus haut niveau de l’Etat ».
✓ Cohésion enfin « au sein du Groupe FDSEA 71, au sein des élus qui ont connu un important renouvellement, au sein des équipes dont le mot d’ordre est "au plus près des agriculteurs" et "plus fort ensemble", pour tous ensemble recherche l’efficacité de notre mission ».
Certes, « la mission est difficile, exigeante, mais elle est noble pour tirer notre agriculture d’une situation qu’elle ne mérite pas ».
Plus que jamais notre société a besoin de cohérence et de cohésion

La salle des fêtes de Chevagny-les-Chevrières était bien pleine ce lundi 11 décembre à l’occasion du conseil d’administration de fin d’année, commun à la FDSEA et à l’Union viticole de Saône-et-Loire. À l’issue de ce conseil, les administrateurs avaient convié leurs partenaires pour un moment d’échanges autour des nombreuses questions d’actualité. L’occasion aussi pour Bernard Lacour, président, de se faire le porte-parole d’une profession marquée par « un contexte général difficile ».
Prix bas, moral en berne, attaques récurrentes contre la profession (traitements, bien-être animal…). Autant d’éléments qui font que, « dans les cours de ferme, on doute, on souffre. La situation est particulièrement compliquée et difficile à vivre. Et elle mérite que l’on en recherche les principales causes ».
D’incohérence en incohérence
Et le président de la FDSEA d’avancer « l’incohérence », celle qui conduit à exiger toujours plus et toujours mieux des producteurs français et, dans le même temps, d’ouvrir grand les portes aux importations sans en contrôler la qualité, ni les modes de productions, le tout se retrouvant sur le marché intérieur avec les effets prix que l’on connaît.
✓ Incohérence aussi avec la simplification administrative : « on l’appelle à longueur de discours mais on ne la voit jamais ». Et Bernard Lacour de faire état de ce fameux "droit à l’erreur" qui, en l’état, exclut l’agriculture.
✓ Incohérence encore entre une viticulture qui a des besoins avérés en terme d’emplois et l’impossibilité de recruter et de trouver de la main-d’œuvre sur place…
✓ Incohérence toujours dans la définition des Zones défavorisées quand « on classe la Champagne crayeuse dedans et que Blanot ou Donzy-le-Perthuis en sont exclus ».
✓ Incohérence alors que « le loup est protégé et le berger décrié ».
✓ Incohérence enfin quand on sait la place laissée à l’Agriculture française alors même que celle-ci est « la 2e ou 3e économie française avec près de 250 milliards d’€ et qu’elle couvre 80 % du territoire national ».
Indispensable cohésion
« La seule réponse face à l’incohérence », poursuivait le président de la FDSEA 71, « c’est la cohésion ».
✓ Cohésion pour faire en sorte que « les acteurs d’un même territoire parlent d’une même voix et travaillent, ensemble, à la recherche de solutions ». D’où le travail avec les maires.
✓ Cohésion aussi « au niveau de notre réseau qui s’est organisé pour travailler en lien étroit avec les communautés de communes sur ces mêmes territoires ». Pour faire émerger des dynamiques à même d’inverser les choses. Ici, ce sera l’abattoir de proximité, là une communication commune à destination des habitants, là encore un travail sur l’approvisionnement local…
✓ Cohésion encore et toujours « au niveau du CAF, le Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire, et cela par des échanges réguliers. Les audits en sont une illustration ». Une cohésion nécessaire de la profession en cette période d’Etats généraux de l’Alimentation « qui doivent désormais se décliner et se traduire par une plus juste rémunération des producteurs ».
✓ Cohésion aussi au sein du réseau, « alors que nous avons tenu un conseil décentralisé à la FNSEA en novembre et que nous pouvons être fiers de ce réseau à même de porter des problématiques depuis la cour de ferme au plus haut niveau de l’Etat ».
✓ Cohésion enfin « au sein du Groupe FDSEA 71, au sein des élus qui ont connu un important renouvellement, au sein des équipes dont le mot d’ordre est "au plus près des agriculteurs" et "plus fort ensemble", pour tous ensemble recherche l’efficacité de notre mission ».
Certes, « la mission est difficile, exigeante, mais elle est noble pour tirer notre agriculture d’une situation qu’elle ne mérite pas ».