Plus que jamais, sur les exploitations d'élevage, il est important de retrouver l’équilibre entre sol, plante et animal
Le 22 août à Simandre, le Gaec de Raimbos était le théâtre d’une journée technique sur l’élevage et l’agronomie. A partir de l’exemple de l’exploitation de la famille Janniaux, les intervenants vétérinaires, nutritionnistes, agronomes des sociétés Alfalor et Scaner ont présenté une approche rénovée de management de l’élevage.

Partant d’une vision globale de l’exploitation, il s’agit de « relier le sol, la plante et l'animal dans un cercle vertueux et autonome », argumentaient vétérinaires, nutritionnistes, agronomes des sociétés Alfalor et Scaner à l’occasion d’une journée technique à Simandre le 22 août. Une démarche que le Gaec de Raimbos a enclenchée depuis deux ans et qui se traduit par des changements en termes de nutrition des animaux, de conduite du troupeau, d'approche culturale, de fertilisation (lire par ailleurs).
Comme l’expliquait en aparté l’un des intervenants de la journée, le vétérinaire Pierre-Emmanuel Radigue (5MVet, Alfalor), « lorsque j’étais vétérinaire de clientèle, j’étais face à des choses de plus en plus incurables malgré un arsenal thérapeutique de plus en plus important ». Un constat qui a amené le praticien à se rapprocher d’un nutritionniste et réfléchir à une approche plus préventive de la bonne santé des animaux. Cela l’a conduit à se reconvertir dans le conseil d’exploitation (audit d’exploitation, formation continue) puisqu’il s’avère que la solution aux problèmes d’élevage réside dans une optimisation de l’équilibre sol, plante, animal.
Capital Sol
Pour Pierre-Emmanuel Radigue, il s’agit de « déclencher des process de changement dans la conduite des exploitations avec cette nécessité que l’éleveur redevienne le patron chez lui ». Car au fond, l’écueil du développement agricole qui a prévalu depuis plusieurs décennies, c’est d’avoir trop cloisonné les domaines et dogmatisé certaines certitudes.
Formaté par cet environnement rigide, l’agriculteur manque parfois cruellement de recul faute d’une vision agronomique globale. En faisant le lien entre les compétences vétérinaires, nutritionnistes, agronomiques, c’est cette vision globale que proposaient les intervenants du jour en exposant leur approche qui bouscule les habitudes. D’ailleurs, bien que comme au Gaec de Raimbos, l’alerte surgisse souvent de problèmes de santé des animaux, on se rend compte au final que le remède prend ses racines jusqu’au sol. Ce qui incite à prendre soin du capital Sol, recommandait Pierre-Emmanuel Radigue qui préconise au moins « une analyse de sol tous les cinq ans » et « d’acheter des amendements capables de structurer ce sol ». L’expert ajoutait « qu’avant de s’installer, il faudrait toujours s’intéresser au capital Sol de la ferme que l’on envisage de reprendre ».
Plus que jamais, sur les exploitations d'élevage, il est important de retrouver l’équilibre entre sol, plante et animal

Partant d’une vision globale de l’exploitation, il s’agit de « relier le sol, la plante et l'animal dans un cercle vertueux et autonome », argumentaient vétérinaires, nutritionnistes, agronomes des sociétés Alfalor et Scaner à l’occasion d’une journée technique à Simandre le 22 août. Une démarche que le Gaec de Raimbos a enclenchée depuis deux ans et qui se traduit par des changements en termes de nutrition des animaux, de conduite du troupeau, d'approche culturale, de fertilisation (lire par ailleurs).
Comme l’expliquait en aparté l’un des intervenants de la journée, le vétérinaire Pierre-Emmanuel Radigue (5MVet, Alfalor), « lorsque j’étais vétérinaire de clientèle, j’étais face à des choses de plus en plus incurables malgré un arsenal thérapeutique de plus en plus important ». Un constat qui a amené le praticien à se rapprocher d’un nutritionniste et réfléchir à une approche plus préventive de la bonne santé des animaux. Cela l’a conduit à se reconvertir dans le conseil d’exploitation (audit d’exploitation, formation continue) puisqu’il s’avère que la solution aux problèmes d’élevage réside dans une optimisation de l’équilibre sol, plante, animal.
Capital Sol
Pour Pierre-Emmanuel Radigue, il s’agit de « déclencher des process de changement dans la conduite des exploitations avec cette nécessité que l’éleveur redevienne le patron chez lui ». Car au fond, l’écueil du développement agricole qui a prévalu depuis plusieurs décennies, c’est d’avoir trop cloisonné les domaines et dogmatisé certaines certitudes.
Formaté par cet environnement rigide, l’agriculteur manque parfois cruellement de recul faute d’une vision agronomique globale. En faisant le lien entre les compétences vétérinaires, nutritionnistes, agronomiques, c’est cette vision globale que proposaient les intervenants du jour en exposant leur approche qui bouscule les habitudes. D’ailleurs, bien que comme au Gaec de Raimbos, l’alerte surgisse souvent de problèmes de santé des animaux, on se rend compte au final que le remède prend ses racines jusqu’au sol. Ce qui incite à prendre soin du capital Sol, recommandait Pierre-Emmanuel Radigue qui préconise au moins « une analyse de sol tous les cinq ans » et « d’acheter des amendements capables de structurer ce sol ». L’expert ajoutait « qu’avant de s’installer, il faudrait toujours s’intéresser au capital Sol de la ferme que l’on envisage de reprendre ».