Plusieurs agriculteurs ont reçu un courrier adressé par un huisser à la demande l'ASP. Pas très élégant !
Plusieurs exploitants ont reçu la semaine dernière un courrier d’un huissier de justice mandaté par l’ASP pour recouvrer des sommes inhérentes à des changements de calcul internes sur les surfaces à prendre en compte. Un courrier qui illustre toute la délicatesse de l’Agence !

Lors de la dernière session de la chambre d’Agriculture, Bernard Lacour, président de la FDSEA de Saône-et-Loire, s’est élevé contre les méthodes peu délicates utilisées, en l’occurrence par l’Agence de services et de paiement (ASP), pour recouvrer des « sommes modiques » résultant d’un changement de modalité de calcul des surfaces prises en compte pour les aides aux surfaces. On parle de dizaines voire de centaines d’€. Il s’agit de récupérer des erreurs dues aux surfaces prises en compte lors du passage il y a quelques années, en 2008, au registre parcellaire graphique, abandonnant alors les déclarations basées sur les surfaces cadastrales…
Le courrier de l’huissier mandaté n’est va pas par quatre chemin. Menaces de saisie sur le compte bancaire, menace de saisie vente des biens avec enlèvement… « En votre absence, il pourra être procédé à l’ouverture forcée des portes » peut-on, entre autres, lire dans cette très délicate missive…
Eh bien, c’est choquant ! Et c'est choquant à plus d’un titre.
D’abord parce que l’erreur ne vient pas des agriculteurs ni d’une volonté de frauder qui que ce soit mais bien d’un changement de modalités internes à l’ASP. Que l’administration admette et gère ses erreurs sans en faire peser les conséquences sur ceux qui se trouvent au fin bout de la chaîne. D’ailleurs, pourquoi certains agriculteurs n’ont-ils pas reçu des versements complémentaires parce que nul ne peut penser que les erreurs ont toutes été dans le même sens… ?
Ensuite, parce qu’au beau milieu de la crise que traverse la profession, l’envoi massif de tels courriers dans les cours de ferme heurte et blesse une profession et des individus qui n’ont pas besoin de l’être davantage aujourd’hui qu’ils ne le sont. C’était d’ailleurs là l’indignation de Bernard Lacour qui invitait chaque structure, chaque administration à faire preuve de délicatesse dans le contexte que nous connaissons.
Mais sans doute que pour cela il faut avoir l’intelligence du cœur. Bref, un peu d’humanisme tout simplement.
« Mais comment a-t-on pu en arriver là ? ». La question posée par Bernard Lacour prend tout son sens dans une société manifestement en perte de repères.
Légende Photo : Un courrier violent aux termes bien mal venus dans le contexte de crise actuel.
Plusieurs agriculteurs ont reçu un courrier adressé par un huisser à la demande l'ASP. Pas très élégant !

Lors de la dernière session de la chambre d’Agriculture, Bernard Lacour, président de la FDSEA de Saône-et-Loire, s’est élevé contre les méthodes peu délicates utilisées, en l’occurrence par l’Agence de services et de paiement (ASP), pour recouvrer des « sommes modiques » résultant d’un changement de modalité de calcul des surfaces prises en compte pour les aides aux surfaces. On parle de dizaines voire de centaines d’€. Il s’agit de récupérer des erreurs dues aux surfaces prises en compte lors du passage il y a quelques années, en 2008, au registre parcellaire graphique, abandonnant alors les déclarations basées sur les surfaces cadastrales…
Le courrier de l’huissier mandaté n’est va pas par quatre chemin. Menaces de saisie sur le compte bancaire, menace de saisie vente des biens avec enlèvement… « En votre absence, il pourra être procédé à l’ouverture forcée des portes » peut-on, entre autres, lire dans cette très délicate missive…
Eh bien, c’est choquant ! Et c'est choquant à plus d’un titre.
D’abord parce que l’erreur ne vient pas des agriculteurs ni d’une volonté de frauder qui que ce soit mais bien d’un changement de modalités internes à l’ASP. Que l’administration admette et gère ses erreurs sans en faire peser les conséquences sur ceux qui se trouvent au fin bout de la chaîne. D’ailleurs, pourquoi certains agriculteurs n’ont-ils pas reçu des versements complémentaires parce que nul ne peut penser que les erreurs ont toutes été dans le même sens… ?
Ensuite, parce qu’au beau milieu de la crise que traverse la profession, l’envoi massif de tels courriers dans les cours de ferme heurte et blesse une profession et des individus qui n’ont pas besoin de l’être davantage aujourd’hui qu’ils ne le sont. C’était d’ailleurs là l’indignation de Bernard Lacour qui invitait chaque structure, chaque administration à faire preuve de délicatesse dans le contexte que nous connaissons.
Mais sans doute que pour cela il faut avoir l’intelligence du cœur. Bref, un peu d’humanisme tout simplement.
« Mais comment a-t-on pu en arriver là ? ». La question posée par Bernard Lacour prend tout son sens dans une société manifestement en perte de repères.
Légende Photo : Un courrier violent aux termes bien mal venus dans le contexte de crise actuel.
Plusieurs agriculteurs ont reçu un courrier adressé par un huisser à la demande l'ASP. Pas très élégant !

Lors de la dernière session de la chambre d’Agriculture, Bernard Lacour, président de la FDSEA de Saône-et-Loire, s’est élevé contre les méthodes peu délicates utilisées, en l’occurrence par l’Agence de services et de paiement (ASP), pour recouvrer des « sommes modiques » résultant d’un changement de modalité de calcul des surfaces prises en compte pour les aides aux surfaces. On parle de dizaines voire de centaines d’€. Il s’agit de récupérer des erreurs dues aux surfaces prises en compte lors du passage il y a quelques années, en 2008, au registre parcellaire graphique, abandonnant alors les déclarations basées sur les surfaces cadastrales…
Le courrier de l’huissier mandaté n’est va pas par quatre chemin. Menaces de saisie sur le compte bancaire, menace de saisie vente des biens avec enlèvement… « En votre absence, il pourra être procédé à l’ouverture forcée des portes » peut-on, entre autres, lire dans cette très délicate missive…
Eh bien, c’est choquant ! Et c'est choquant à plus d’un titre.
D’abord parce que l’erreur ne vient pas des agriculteurs ni d’une volonté de frauder qui que ce soit mais bien d’un changement de modalités internes à l’ASP. Que l’administration admette et gère ses erreurs sans en faire peser les conséquences sur ceux qui se trouvent au fin bout de la chaîne. D’ailleurs, pourquoi certains agriculteurs n’ont-ils pas reçu des versements complémentaires parce que nul ne peut penser que les erreurs ont toutes été dans le même sens… ?
Ensuite, parce qu’au beau milieu de la crise que traverse la profession, l’envoi massif de tels courriers dans les cours de ferme heurte et blesse une profession et des individus qui n’ont pas besoin de l’être davantage aujourd’hui qu’ils ne le sont. C’était d’ailleurs là l’indignation de Bernard Lacour qui invitait chaque structure, chaque administration à faire preuve de délicatesse dans le contexte que nous connaissons.
Mais sans doute que pour cela il faut avoir l’intelligence du cœur. Bref, un peu d’humanisme tout simplement.
« Mais comment a-t-on pu en arriver là ? ». La question posée par Bernard Lacour prend tout son sens dans une société manifestement en perte de repères.
Légende Photo : Un courrier violent aux termes bien mal venus dans le contexte de crise actuel.