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Portrait de jeune agriculteur

Portrait : mon voisin ce viticulteur

À 22 ans, Mathieu Jambon s’est installé le 11 novembre dernier en viticulture du côté de Prissé. Une installation hors cadre familiale certes, mais découlant d’une passion ancrée depuis son plus jeune âge et d’une collaboration, teintée depuis toujours de complicité, avec son voisin agriculteur… Récit d’une installation atypique.

Portrait : mon voisin ce viticulteur

L’histoire débute dans un regard d’enfant qui, haut comme trois pommes, n’a d’yeux que pour les tracteurs de son voisin agriculteur. Mathieu Jambon a des origines agricoles par ses grands-parents maternels et paternels, éleveurs dans le Charollais et le Clunisois. Mais ses propres parents à lui n’ont pas du tout choisi cette branche et sont venus s’installer en lotissement à Prissé.
Heureusement, les fermes, les cultures… et les tracteurs font partie de son environnement quotidien. Car depuis toujours Mathieu Jambon est passionné de mécaniques agricoles, aussi il se précipite dans son jardin dès qu’il entend son voisin Dominique passer sur la route.
« À force de le voir me regarder passer depuis son muret, j'ai fini par lui proposer de monter avec moi sur le tracteur », se rappelle aujourd’hui Dominique Burdeau, l’agriculteur en question. Celui qui cultive vignes, céréales et prairies à Prissé dans la ferme familiale est alors loin d’imaginer que près de quinze ans après, son Gaec aidera ce jeune à s’installer…

Seconde famille

En attendant  cette installation, la passion de Mathieu pour l’agriculture ne fait que se confirmer au fil des années. « J’ai ça dans le sang : en vacances chez mes grands parents, j’étais toujours debout aux aurores pour aller m’occuper des chèvres et faire les fromages ».
En période scolaire, il prend son vélo pour aller voir Dominique dès que ses devoirs sont finis. Le jeune homme planifie bien évidemment ses études avec l’agriculture comme  objectif. Ainsi, il va au lycée de Davayé et en parallèle, passe toujours des heures auprès de la famille Burdeau : « C’est comme une seconde famille pour moi, je passais autant de temps ici que chez mes parents ! Dès que j’ai eu 16 ans, Dominique a pu me faire un contrat de saisonnier. Tout le temps que j’avais de disponible, je le passais sur sa ferme ! ».

La mécanique au cœur

Ses grands-parents à lui n’étaient pas viticulteurs. « Quand j’avais 10 ans, la vigne c’était un peu l’inconnu pour moi, je n’y pensais pas. L’agriculture se faisait avec les vaches, les chèvres. Cependant, moi, c’est toujours plus le côté mécanique qui m’a passionné. En primaire, je parlais déjà tracteur ! ». De ce fait, le profil d’exploitation du Gaec des Verpillières se révèle dans la droite ligne des envies du jeune homme : beaucoup de technique, de mécanique, de tracteur.
« À 15 ans, je n’avais aucune ligne définie, mais avoir comme activité principale le végétal, des céréales qui nécessitent de l’attention, du semis à la moisson, ça me plaisait bien ».
Les premiers temps, le travail dans la vigne pour Mathieu a consisté à tirer du bois, faire les tâches manuelles, puis il a appris à tailler.
« Au gré des vacances, j’ai multiplié les contrats de saisonnier au Gaec ». Ce qui lui permet d’évoluer dans le travail et d’en apprendre toujours plus : il participe aux vendanges, conduit les machines, en apprend sur les semis et les apports d’engrais.

Passionné mais réfléchi

« Pour l’instant, je ne fais pas de céréales, commente le jeune viticulteur, car je préfère me concentrer sur la vigne ». Actuellement seul maître à bord, il souhaite pouvoir bientôt embaucher son amie comme salariée…
Installé depuis novembre, il se donne un an pour évaluer la charge de travail : « je note le temps passé dans chaque parcelle mais je prévois malgré tout de planter un peu chaque année pour grandir progressivement ».
Cependant, chaque chose en son temps et cette installation prouve une nouvelle fois que le Gaec est certes une solution pour un jeune, mais qu'elle n'est pas la seule.

Portrait : mon voisin ce viticulteur

Portrait : mon voisin ce viticulteur

L’histoire débute dans un regard d’enfant qui, haut comme trois pommes, n’a d’yeux que pour les tracteurs de son voisin agriculteur. Mathieu Jambon a des origines agricoles par ses grands-parents maternels et paternels, éleveurs dans le Charollais et le Clunisois. Mais ses propres parents à lui n’ont pas du tout choisi cette branche et sont venus s’installer en lotissement à Prissé.
Heureusement, les fermes, les cultures… et les tracteurs font partie de son environnement quotidien. Car depuis toujours Mathieu Jambon est passionné de mécaniques agricoles, aussi il se précipite dans son jardin dès qu’il entend son voisin Dominique passer sur la route.
« À force de le voir me regarder passer depuis son muret, j'ai fini par lui proposer de monter avec moi sur le tracteur », se rappelle aujourd’hui Dominique Burdeau, l’agriculteur en question. Celui qui cultive vignes, céréales et prairies à Prissé dans la ferme familiale est alors loin d’imaginer que près de quinze ans après, son Gaec aidera ce jeune à s’installer…

Seconde famille

En attendant  cette installation, la passion de Mathieu pour l’agriculture ne fait que se confirmer au fil des années. « J’ai ça dans le sang : en vacances chez mes grands parents, j’étais toujours debout aux aurores pour aller m’occuper des chèvres et faire les fromages ».
En période scolaire, il prend son vélo pour aller voir Dominique dès que ses devoirs sont finis. Le jeune homme planifie bien évidemment ses études avec l’agriculture comme  objectif. Ainsi, il va au lycée de Davayé et en parallèle, passe toujours des heures auprès de la famille Burdeau : « C’est comme une seconde famille pour moi, je passais autant de temps ici que chez mes parents ! Dès que j’ai eu 16 ans, Dominique a pu me faire un contrat de saisonnier. Tout le temps que j’avais de disponible, je le passais sur sa ferme ! ».

La mécanique au cœur

Ses grands-parents à lui n’étaient pas viticulteurs. « Quand j’avais 10 ans, la vigne c’était un peu l’inconnu pour moi, je n’y pensais pas. L’agriculture se faisait avec les vaches, les chèvres. Cependant, moi, c’est toujours plus le côté mécanique qui m’a passionné. En primaire, je parlais déjà tracteur ! ». De ce fait, le profil d’exploitation du Gaec des Verpillières se révèle dans la droite ligne des envies du jeune homme : beaucoup de technique, de mécanique, de tracteur.
« À 15 ans, je n’avais aucune ligne définie, mais avoir comme activité principale le végétal, des céréales qui nécessitent de l’attention, du semis à la moisson, ça me plaisait bien ».
Les premiers temps, le travail dans la vigne pour Mathieu a consisté à tirer du bois, faire les tâches manuelles, puis il a appris à tailler.
« Au gré des vacances, j’ai multiplié les contrats de saisonnier au Gaec ». Ce qui lui permet d’évoluer dans le travail et d’en apprendre toujours plus : il participe aux vendanges, conduit les machines, en apprend sur les semis et les apports d’engrais.

Passionné mais réfléchi

« Pour l’instant, je ne fais pas de céréales, commente le jeune viticulteur, car je préfère me concentrer sur la vigne ». Actuellement seul maître à bord, il souhaite pouvoir bientôt embaucher son amie comme salariée…
Installé depuis novembre, il se donne un an pour évaluer la charge de travail : « je note le temps passé dans chaque parcelle mais je prévois malgré tout de planter un peu chaque année pour grandir progressivement ».
Cependant, chaque chose en son temps et cette installation prouve une nouvelle fois que le Gaec est certes une solution pour un jeune, mais qu'elle n'est pas la seule.