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Vitagora

Pour garder la ligne, sentez des poires !

Les odeurs orientent-elles nos préférences alimentaires ? Tel était
justement l’objet de l’étude que vient de mener le Centre des Sciences
du goût et de l’alimentation de l’INRA de Dijon : des travaux qui ont
permis de mettre en évidence l’influence des odeurs et de la mémoire
olfactive sur le comportement alimentaire des consommateurs.
Par Publié par Cédric Michelin
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Pour schématiser : savez-vous qu’au moment de choisir un aliment, une odeur diffusée (même à notre insu) peut nous inciter à choisir tel plat plutôt que tel autre ?


Avec le melon, tout est bon !



Voici les 4 principaux enseignements que je retiens de cette étude :
- L’odeur d’un aliment a une influence sur ce que nous décidons de manger : par exemple, une odeur de melon nous donnera envie de consommer une salade légère plutôt que de la charcuterie. Une odeur de poire nous éloignera plutôt du sucré. A contrario, une odeur de fraise nous donnera davantage envie de nous jeter sur le buffet des desserts !
- L’étude met en évidence le rôle de notre mémoire olfactive implicite : c’est ce qui explique que l’utilisation de stimuli olfactifs puisse immédiatement influencer nos comportements alimentaires.
- Contrairement à ce que nous pourrions penser, dans nos comportements alimentaires, le choix de consommer un produit sucré sera davantage orienté par les odeurs et les mots que par les images.
- Enfin, notre cerveau est davantage paramétré pour détecter la nouveauté et le changement, plutôt que pour reconnaître un aliment identique. Cette information n’est bien évidemment pas neutre pour tout industriel qui souhaite opérer des modifications dans le mode de fabrication, les ingrédients ou la recette d’un produit !


Des compétences disponibles à Dijon !



Le Centre des Sciences du goût et de l’alimentation, l’INRA de Dijon met à votre disposition une expertise collective sur les comportements alimentaires. Des compétences qui peuvent se révéler utiles pour nombre d’entre vous, notamment parce qu’elles contribuent à répondre à des questions telles que :
« Quelles sont les informations sensorielles retenues spontanément lorsque nous mangeons et comment sont-elles retenues ? »,
ou encore « Quel est l’impact d’un changement d’ingrédient ou de process sur la texture ou la flaveur d’un aliment ? »,
Ce qui peut bien évidemment vous aider à mieux cerner le comportement alimentaire du consommateur et à innover.