Pour la Fédération des caisses locales Groupama, la Saône-et-Loire va subir des aléas plus nombreux
Vendredi 26 avril à Chalon-sur-Saône, l’assemblée générale de la Fédération départementale des caisses locales de Groupama a esquissé son bilan de l’année 2018 pour la Saône-et-Loire et plus largement la région. La région Rhône-Alpes-Auvergne serait la plus menacée par les "petits" aléas climatiques dans les dix ans à venir, risquant de déséquilibrer la caisse départementale.
Après le congrès départemental à Charnay-lès-Mâcon en mai 2018, place était venue pour les représentants des 46 caisses locales Groupama du département de faire le point sur l’exercice écoulée et le début 2019. Marcel Douhay présentait les principales actions des 763 élus et 179 collaborateurs. De la balade Solidaire à la prévention sur les exploitations agricoles en passant par le Pass’Installation, les activités de l’assureur vont bien au-delà de cette mission première. « Nous sommes fiers de notre ancrage territorial », insistait Luc Chevalier, le président de la Fédération départementale. Pour preuve, les inaugurations ou rénovations d’agences à Louhans, Gueugnon et Buxy en 2018. Un développement qui se conjugue aussi en terme économique, social et solidaire. Et qui passe également par de nombreux partenariats comme en ce jour avec la CCI de Saône-et-Loire. Les divers partenariats « renforcent notre organisation mutualiste », rappelait Dominique Gonachon. Le responsable des relations institutionnelles est prioritairement en lien avec le monde agricole qui reste au cœur des activités.
Après la présentation des comptes par le trésorier, Jean-Louis Moratin, Hubert Dury en confirmait la « bonne tenue » mais surtout soulignait qu’il s’agit « de l’argent des sociétaires et nous devons croire en eux, le meilleur investissement », marquant ainsi l’engagement Humaniste de Groupama.
Région aux nombreux aléas
Patrick Laot, président délégué de la Caisse régionale et son directeur en Rhône-Alpes Auvergne, Francis Thomine dévoilaient ensuite les grands chiffres de l’année à l’échelon régional. Si le taux de croissance du chiffre d’affaire était positif (+3%), tous les voyants ne sont pas au vert pour autant. « Notre région a subit de nombreux aléas climatiques. Pas un aléa extraordinaire une fois mais plein d’aléas, à un million d’euro de sinistralité à chaque fois. 1+1+1… Nos modélisations météorologique à dix ans laissent craindre que nous serons la région la plus touchée par les tempêtes (hors catastrophe naturelle), vent, gel, grêle et autres… et de loin », égrenait Francis Thomine qui alerte le groupe entier sur ce phénomène propre à la région. Il appelle ainsi à changer les règles internes de « réassurance » pour que ces sommes ne grèvent pas « la caisse régionale ».
Une situation qui l’inquiète d’autant plus que les investissements financiers ne vont bientôt plus venir abonder la moitié desdites sommes. « Avec les taux bancaires bas, la faible rentabilité sur les marchés… le financier ne rapportera plus ». Pour l’heure, avec un ratio combiné de 100,5 % - et de 70,8 % pour le rapport sinistres à cotisation -, le modèle tient sur « deux pattes, les marges techniques et les résultats financiers », 25 millions chacun pour un résultat social « record » de 54 millions d’€.
200 emplois créés
Malgré la perte des rentrées financières, Francis Thomine voit là une opportunité de « se recentrer sur notre métier d’assureur, la prévention ». Reste que globalement, l’augmentation des tarifs des assurances ne va « malheureusement pas s’arrêter », prévient-il. Face aux concurrents, confrontés aux mêmes questions, « le modèle mutualiste est le bon. Dans notre métier d’assureur, on doit avoir du capital et donc gagner de l’argent. Mais un capitalisme social, avec un rôle citoyen pour les territoires et non un capitalisme sauvage, pour reverser à des fonds de pension ». La fierté de Francis Thomine est d’ailleurs d’avoir créé 200 emplois en 6 ans dans les agences Rhône-Alpes Auvergne.
50.000 sociétaires à Lyon en 2020
Pour Patrick Laot c’est aussi une fierté. « Notre caisse doit être exemplaire sur sa trajectoire et ses résultats ». Le président délégué régional demandait que « rigueur et transparence s’appliquent aussi aux filiales » pour ne pas voir recommencer les « erreurs de la crise 2011 ». Fini le projet de capitalisation boursière, le groupe débute son « repositionnement pour une mutualisation totale » afin de « ne plus s’opposer entre caisses régionales et filiales » pour ces fameuses règles de réassurance. C’est également le projet Tremplin 3.0 que dévoilait Dominique Fayard. A son lancement, un rassemblement des 50.000 sociétaires au Groupama Stadium à Lyon est d’ores-et-déjà prévu le 5 juin 2020, pour un « événement exceptionnel », dont un concert privé. « C’est compris dans le naming du stade » et contribuera, comme le Groupamathon, à collecter des dons pour la recherche contre les maladies rares.
Pour la Fédération des caisses locales Groupama, la Saône-et-Loire va subir des aléas plus nombreux
Après le congrès départemental à Charnay-lès-Mâcon en mai 2018, place était venue pour les représentants des 46 caisses locales Groupama du département de faire le point sur l’exercice écoulée et le début 2019. Marcel Douhay présentait les principales actions des 763 élus et 179 collaborateurs. De la balade Solidaire à la prévention sur les exploitations agricoles en passant par le Pass’Installation, les activités de l’assureur vont bien au-delà de cette mission première. « Nous sommes fiers de notre ancrage territorial », insistait Luc Chevalier, le président de la Fédération départementale. Pour preuve, les inaugurations ou rénovations d’agences à Louhans, Gueugnon et Buxy en 2018. Un développement qui se conjugue aussi en terme économique, social et solidaire. Et qui passe également par de nombreux partenariats comme en ce jour avec la CCI de Saône-et-Loire. Les divers partenariats « renforcent notre organisation mutualiste », rappelait Dominique Gonachon. Le responsable des relations institutionnelles est prioritairement en lien avec le monde agricole qui reste au cœur des activités.
Après la présentation des comptes par le trésorier, Jean-Louis Moratin, Hubert Dury en confirmait la « bonne tenue » mais surtout soulignait qu’il s’agit « de l’argent des sociétaires et nous devons croire en eux, le meilleur investissement », marquant ainsi l’engagement Humaniste de Groupama.
Région aux nombreux aléas
Patrick Laot, président délégué de la Caisse régionale et son directeur en Rhône-Alpes Auvergne, Francis Thomine dévoilaient ensuite les grands chiffres de l’année à l’échelon régional. Si le taux de croissance du chiffre d’affaire était positif (+3%), tous les voyants ne sont pas au vert pour autant. « Notre région a subit de nombreux aléas climatiques. Pas un aléa extraordinaire une fois mais plein d’aléas, à un million d’euro de sinistralité à chaque fois. 1+1+1… Nos modélisations météorologique à dix ans laissent craindre que nous serons la région la plus touchée par les tempêtes (hors catastrophe naturelle), vent, gel, grêle et autres… et de loin », égrenait Francis Thomine qui alerte le groupe entier sur ce phénomène propre à la région. Il appelle ainsi à changer les règles internes de « réassurance » pour que ces sommes ne grèvent pas « la caisse régionale ».
Une situation qui l’inquiète d’autant plus que les investissements financiers ne vont bientôt plus venir abonder la moitié desdites sommes. « Avec les taux bancaires bas, la faible rentabilité sur les marchés… le financier ne rapportera plus ». Pour l’heure, avec un ratio combiné de 100,5 % - et de 70,8 % pour le rapport sinistres à cotisation -, le modèle tient sur « deux pattes, les marges techniques et les résultats financiers », 25 millions chacun pour un résultat social « record » de 54 millions d’€.
200 emplois créés
Malgré la perte des rentrées financières, Francis Thomine voit là une opportunité de « se recentrer sur notre métier d’assureur, la prévention ». Reste que globalement, l’augmentation des tarifs des assurances ne va « malheureusement pas s’arrêter », prévient-il. Face aux concurrents, confrontés aux mêmes questions, « le modèle mutualiste est le bon. Dans notre métier d’assureur, on doit avoir du capital et donc gagner de l’argent. Mais un capitalisme social, avec un rôle citoyen pour les territoires et non un capitalisme sauvage, pour reverser à des fonds de pension ». La fierté de Francis Thomine est d’ailleurs d’avoir créé 200 emplois en 6 ans dans les agences Rhône-Alpes Auvergne.
50.000 sociétaires à Lyon en 2020
Pour Patrick Laot c’est aussi une fierté. « Notre caisse doit être exemplaire sur sa trajectoire et ses résultats ». Le président délégué régional demandait que « rigueur et transparence s’appliquent aussi aux filiales » pour ne pas voir recommencer les « erreurs de la crise 2011 ». Fini le projet de capitalisation boursière, le groupe débute son « repositionnement pour une mutualisation totale » afin de « ne plus s’opposer entre caisses régionales et filiales » pour ces fameuses règles de réassurance. C’est également le projet Tremplin 3.0 que dévoilait Dominique Fayard. A son lancement, un rassemblement des 50.000 sociétaires au Groupama Stadium à Lyon est d’ores-et-déjà prévu le 5 juin 2020, pour un « événement exceptionnel », dont un concert privé. « C’est compris dans le naming du stade » et contribuera, comme le Groupamathon, à collecter des dons pour la recherche contre les maladies rares.
Pour la Fédération des caisses locales Groupama, la Saône-et-Loire va subir des aléas plus nombreux
Après le congrès départemental à Charnay-lès-Mâcon en mai 2018, place était venue pour les représentants des 46 caisses locales Groupama du département de faire le point sur l’exercice écoulée et le début 2019. Marcel Douhay présentait les principales actions des 763 élus et 179 collaborateurs. De la balade Solidaire à la prévention sur les exploitations agricoles en passant par le Pass’Installation, les activités de l’assureur vont bien au-delà de cette mission première. « Nous sommes fiers de notre ancrage territorial », insistait Luc Chevalier, le président de la Fédération départementale. Pour preuve, les inaugurations ou rénovations d’agences à Louhans, Gueugnon et Buxy en 2018. Un développement qui se conjugue aussi en terme économique, social et solidaire. Et qui passe également par de nombreux partenariats comme en ce jour avec la CCI de Saône-et-Loire. Les divers partenariats « renforcent notre organisation mutualiste », rappelait Dominique Gonachon. Le responsable des relations institutionnelles est prioritairement en lien avec le monde agricole qui reste au cœur des activités.
Après la présentation des comptes par le trésorier, Jean-Louis Moratin, Hubert Dury en confirmait la « bonne tenue » mais surtout soulignait qu’il s’agit « de l’argent des sociétaires et nous devons croire en eux, le meilleur investissement », marquant ainsi l’engagement Humaniste de Groupama.
Région aux nombreux aléas
Patrick Laot, président délégué de la Caisse régionale et son directeur en Rhône-Alpes Auvergne, Francis Thomine dévoilaient ensuite les grands chiffres de l’année à l’échelon régional. Si le taux de croissance du chiffre d’affaire était positif (+3%), tous les voyants ne sont pas au vert pour autant. « Notre région a subit de nombreux aléas climatiques. Pas un aléa extraordinaire une fois mais plein d’aléas, à un million d’euro de sinistralité à chaque fois. 1+1+1… Nos modélisations météorologique à dix ans laissent craindre que nous serons la région la plus touchée par les tempêtes (hors catastrophe naturelle), vent, gel, grêle et autres… et de loin », égrenait Francis Thomine qui alerte le groupe entier sur ce phénomène propre à la région. Il appelle ainsi à changer les règles internes de « réassurance » pour que ces sommes ne grèvent pas « la caisse régionale ».
Une situation qui l’inquiète d’autant plus que les investissements financiers ne vont bientôt plus venir abonder la moitié desdites sommes. « Avec les taux bancaires bas, la faible rentabilité sur les marchés… le financier ne rapportera plus ». Pour l’heure, avec un ratio combiné de 100,5 % - et de 70,8 % pour le rapport sinistres à cotisation -, le modèle tient sur « deux pattes, les marges techniques et les résultats financiers », 25 millions chacun pour un résultat social « record » de 54 millions d’€.
200 emplois créés
Malgré la perte des rentrées financières, Francis Thomine voit là une opportunité de « se recentrer sur notre métier d’assureur, la prévention ». Reste que globalement, l’augmentation des tarifs des assurances ne va « malheureusement pas s’arrêter », prévient-il. Face aux concurrents, confrontés aux mêmes questions, « le modèle mutualiste est le bon. Dans notre métier d’assureur, on doit avoir du capital et donc gagner de l’argent. Mais un capitalisme social, avec un rôle citoyen pour les territoires et non un capitalisme sauvage, pour reverser à des fonds de pension ». La fierté de Francis Thomine est d’ailleurs d’avoir créé 200 emplois en 6 ans dans les agences Rhône-Alpes Auvergne.
50.000 sociétaires à Lyon en 2020
Pour Patrick Laot c’est aussi une fierté. « Notre caisse doit être exemplaire sur sa trajectoire et ses résultats ». Le président délégué régional demandait que « rigueur et transparence s’appliquent aussi aux filiales » pour ne pas voir recommencer les « erreurs de la crise 2011 ». Fini le projet de capitalisation boursière, le groupe débute son « repositionnement pour une mutualisation totale » afin de « ne plus s’opposer entre caisses régionales et filiales » pour ces fameuses règles de réassurance. C’est également le projet Tremplin 3.0 que dévoilait Dominique Fayard. A son lancement, un rassemblement des 50.000 sociétaires au Groupama Stadium à Lyon est d’ores-et-déjà prévu le 5 juin 2020, pour un « événement exceptionnel », dont un concert privé. « C’est compris dans le naming du stade » et contribuera, comme le Groupamathon, à collecter des dons pour la recherche contre les maladies rares.
