Guide des charges de mécanisation en viticulture
Pour mieux raisonner sa mécanisation
Dès lors que l’on évoque la notion de "compétitivité", l’objectif de comparer les coûts de mécanisation des exploitations agricoles aux systèmes de production semblables devient instinctif. Pour l’agriculteur pouvoir se situer dans un système donné est toujours une demande forte. Pour avoir des points de repères fiables, les Cuma de Bourgogne ont mis en commun leurs données, synthétisées et analysées dans le "Guide des charges de mécanisation en viticulture". A se procurer impérativement...
Car, cette comparaison n’est pas facile à réaliser à partir des résultats comptables. D’une part, le calcul de l’amortissement comptable suppose nulle la valeur résiduelle du matériel en fin de période. Or un matériel n’a jamais une valeur commerciale nulle. D’autre part, certaines stratégies biaisent les résultats et leur interprétation. Par exemple, la politique d’amortissement et le prix d’achat peuvent varier considérablement d’une exploitation à l’autre.
La différence observée ne résulte pas d’une meilleure ou moins bonne gestion du parc matériel mais simplement de la volonté de faire de l’amortissement, de la capacité à négocier un bon prix. Cette dernière remarque est tout aussi valable pour expliquer les frais financiers, également variables entre exploitations.
Enfin, il faut tenir compte des travaux par tiers (moisson, ensilage, …).
La méthode « Mecagest Pro »
Mecagest Pro est une méthode informatisée de calcul des coûts de mécanisation développée par les Cuma. Elle s’affranchit des différentes politiques d’amortissements et financières en utilisant des référentiels.
L’amortissement calculé correspond à la perte de valeur commerciale du matériel entre le début et la fin de l’année étudiée. [WEB]Cette dépréciation réelle du matériel, due à son obsolescence (dépassement technique) ou à son usure (intensité d’utilisation) est obtenue à partir d’un barème inspiré de la Côte SIMO (Service Interprofessionnel d’évaluation des Matériels agricoles d’Occasion).
Mais, il est tout à fait possible d’approcher la courbe de dépréciation d’un matériel à partir de données « terrain » telles que les prix de vente « occasion ».[/WEB]
Ainsi, on observe que plus une machine est récente plus sa dépréciation est forte. Le calcul de cœfficients annuels de dépréciation traduit cette réalité « terrain » ; ils sont d’autant plus élevés qu’ils concernent les premières années de vie du matériel. Se rapportant à la valeur d’achat neuf du matériel, ils permettent à tout moment d’approcher la perte de valeur commerciale d’une machine.
Les valeurs d’achat neuf des matériels sont établies à partir des prix moyens constatés sur la Bourgogne et non pas des prix « catalogue » des constructeurs trop variables ; elles sont réévaluées chaque année de manière à prendre en compte l’inflation.
La différence observée ne résulte pas d’une meilleure ou moins bonne gestion du parc matériel mais simplement de la volonté de faire de l’amortissement, de la capacité à négocier un bon prix. Cette dernière remarque est tout aussi valable pour expliquer les frais financiers, également variables entre exploitations.
Enfin, il faut tenir compte des travaux par tiers (moisson, ensilage, …).
La méthode « Mecagest Pro »
Mecagest Pro est une méthode informatisée de calcul des coûts de mécanisation développée par les Cuma. Elle s’affranchit des différentes politiques d’amortissements et financières en utilisant des référentiels.
L’amortissement calculé correspond à la perte de valeur commerciale du matériel entre le début et la fin de l’année étudiée. [WEB]Cette dépréciation réelle du matériel, due à son obsolescence (dépassement technique) ou à son usure (intensité d’utilisation) est obtenue à partir d’un barème inspiré de la Côte SIMO (Service Interprofessionnel d’évaluation des Matériels agricoles d’Occasion).
Mais, il est tout à fait possible d’approcher la courbe de dépréciation d’un matériel à partir de données « terrain » telles que les prix de vente « occasion ».[/WEB]
Ainsi, on observe que plus une machine est récente plus sa dépréciation est forte. Le calcul de cœfficients annuels de dépréciation traduit cette réalité « terrain » ; ils sont d’autant plus élevés qu’ils concernent les premières années de vie du matériel. Se rapportant à la valeur d’achat neuf du matériel, ils permettent à tout moment d’approcher la perte de valeur commerciale d’une machine.
Les valeurs d’achat neuf des matériels sont établies à partir des prix moyens constatés sur la Bourgogne et non pas des prix « catalogue » des constructeurs trop variables ; elles sont réévaluées chaque année de manière à prendre en compte l’inflation.
Les intérêts sont calculés sur la valeur résiduelle du parc matériel à partir d’un taux moyen. Cette méthode de calcul « amortissement + intérêts » est identique pour tous les matériels ; elle autorise la comparaison entre exploitations.
S’ajoutent des données propres à l’exploitation : assurances, consommation de carburant, frais d’entretien et de réparations, fournitures, factures des travaux par tiers.
Toutes les charges liées à la mécanisation sont prises en compte :
Charges fixes : { Amortissement (= perte de valeur commerciale du matériel)
{ Intérêts et frais financiers
{ Assurances
Charges variables : { Frais d’entretien et de réparations,
{ Fournitures,
{ Consommation de carburant,
{ Factures des travaux par tiers (ETA, CUMA, Location, …)
LE référentiel des charges de mécanisation en viticulture
Ce référentiel a été élaboré sur la base de 74 études de charges de mécanisation réalisées majoritairement en Saône-et-Loire et dans l’Yonne. Quatre systèmes de production sont distingués.
Des critères de positionnement tels que la localisation géographique, la surface exploitée (en ha, en ha par unité de main d’œuvre, en appellations communales et régionales), le niveau de chiffre d’affaires permettent de situer votre exploitation dans le référentiel.
S’ajoutent des données propres à l’exploitation : assurances, consommation de carburant, frais d’entretien et de réparations, fournitures, factures des travaux par tiers.
Toutes les charges liées à la mécanisation sont prises en compte :
Charges fixes : { Amortissement (= perte de valeur commerciale du matériel)
{ Intérêts et frais financiers
{ Assurances
Charges variables : { Frais d’entretien et de réparations,
{ Fournitures,
{ Consommation de carburant,
{ Factures des travaux par tiers (ETA, CUMA, Location, …)
LE référentiel des charges de mécanisation en viticulture
Ce référentiel a été élaboré sur la base de 74 études de charges de mécanisation réalisées majoritairement en Saône-et-Loire et dans l’Yonne. Quatre systèmes de production sont distingués.
Des critères de positionnement tels que la localisation géographique, la surface exploitée (en ha, en ha par unité de main d’œuvre, en appellations communales et régionales), le niveau de chiffre d’affaires permettent de situer votre exploitation dans le référentiel.
La variabilité observée sur les charges de mécanisation étant très importante, la moyenne brute ne peut être prise comme le niveau à rechercher. Le calcul d’un niveau « objectif » s’appuyant sur une population réduite a été retenu ; seuls 50% des effectifs centrés sur la médiane ont été conservés.
Dans un premier temps, l’application de cette règle pour le critère charges de mécanisation a permis la sélection d’exploitations. La description de ces exploitations sur la base de moyennes calculées pour chacun des autres critères retenus aboutit à la présentation d’une situation moyenne observée.
Dans un deuxième temps, l’application de cette règle pour chaque critère a permis la construction de « cas types » n’existant pas en l’état sur le terrain mais reflétant le plus possible les situations observées. « Recalculé », le niveau de charges indiqué peut être considéré comme le niveau de charges en mécanisation à rechercher permettant la réalisation du travail dans des conditions acceptables.
Ainsi ces chiffres peuvent-ils être utilisés comme références pour situer votre mécanisation.
[WEB]
Il suffit d’une journée pour réaliser le diagnostic complet des charges de mécanisation de votre exploitation.
Trois étapes sont nécessaires : une enquête « parc matériel », la saisie informatique, le traitement et l’analyse des données et la restitution et discussion des résultats sur l’exploitation.
Le diagnostic comprend :
→ Calcul de vos charges de mécanisation
avec détails des coûts par matériel et répartition par poste (traction, récolte, …),
→Analyse comparative des résultats
à partir de l’Observatoire des Charges de Mécanisation de Bourgogne,
→Expertise de la rentabilité des équipements
à partir de critères d’analyse, étude des frais d’entretien et de réparations,
→ Simulation de l’évolution de vos charges de mécanisation sur 3 ans en intégrant d’éventuels investissements.
Ces résultats permettent d’évaluer votre stratégie d’équipement, d’identifier des améliorations possibles, de planifier les renouvellements et de prendre en compte les solutions alternatives à l’investissement en individuel.
[/WEB]
Les résultats sont détaillés et présentés de manière pédagogique. Une étoile à sept branches donne la répartition des charges de mécanisation pour les différents postes : traction, travail du sol, traitement, travaux en vert , transport / manutention, récolte et carburant.
La comparaison directe avec les données du référentiel Bourgogne permet de dégager instantanément les postes anormalement coûteux en mécanisation et d’engager la réflexion.
L’expertise de la mécanisation de l’exploitation est réalisée de la même manière après calcul de critères précis. L’étude des frais d’entretien et de réparations par poste avec détails par matériel est indispensable pour déclencher et planifier les renouvellements.
Dans un premier temps, l’application de cette règle pour le critère charges de mécanisation a permis la sélection d’exploitations. La description de ces exploitations sur la base de moyennes calculées pour chacun des autres critères retenus aboutit à la présentation d’une situation moyenne observée.
Dans un deuxième temps, l’application de cette règle pour chaque critère a permis la construction de « cas types » n’existant pas en l’état sur le terrain mais reflétant le plus possible les situations observées. « Recalculé », le niveau de charges indiqué peut être considéré comme le niveau de charges en mécanisation à rechercher permettant la réalisation du travail dans des conditions acceptables.
Ainsi ces chiffres peuvent-ils être utilisés comme références pour situer votre mécanisation.
[WEB]
Faites votre diagnostic de mécanisation
Il suffit d’une journée pour réaliser le diagnostic complet des charges de mécanisation de votre exploitation.
Trois étapes sont nécessaires : une enquête « parc matériel », la saisie informatique, le traitement et l’analyse des données et la restitution et discussion des résultats sur l’exploitation.
Le diagnostic comprend :
→ Calcul de vos charges de mécanisation
avec détails des coûts par matériel et répartition par poste (traction, récolte, …),
→Analyse comparative des résultats
à partir de l’Observatoire des Charges de Mécanisation de Bourgogne,
→Expertise de la rentabilité des équipements
à partir de critères d’analyse, étude des frais d’entretien et de réparations,
→ Simulation de l’évolution de vos charges de mécanisation sur 3 ans en intégrant d’éventuels investissements.
Ces résultats permettent d’évaluer votre stratégie d’équipement, d’identifier des améliorations possibles, de planifier les renouvellements et de prendre en compte les solutions alternatives à l’investissement en individuel.
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Les résultats sont détaillés et présentés de manière pédagogique. Une étoile à sept branches donne la répartition des charges de mécanisation pour les différents postes : traction, travail du sol, traitement, travaux en vert , transport / manutention, récolte et carburant.
La comparaison directe avec les données du référentiel Bourgogne permet de dégager instantanément les postes anormalement coûteux en mécanisation et d’engager la réflexion.
L’expertise de la mécanisation de l’exploitation est réalisée de la même manière après calcul de critères précis. L’étude des frais d’entretien et de réparations par poste avec détails par matériel est indispensable pour déclencher et planifier les renouvellements.
