Développement agricole
Pour « produire autrement »
Près de 170 personnes ont assisté, le 4 décembre à la journée de
restitution des lauréats du Casdar qui se sont déroulés entre 2008
et 2010. Chaque année, les projets de développement agricole retenus
par le Casdar sont sélectionnés sur leur capacité à produire de
l’innovation susceptible d’avoir un réel impact sur l’agriculture, à
répondre aux défis sociétaux et donc à appuyer les politiques
publiques.
restitution des lauréats du Casdar qui se sont déroulés entre 2008
et 2010. Chaque année, les projets de développement agricole retenus
par le Casdar sont sélectionnés sur leur capacité à produire de
l’innovation susceptible d’avoir un réel impact sur l’agriculture, à
répondre aux défis sociétaux et donc à appuyer les politiques
publiques.
Les projets sont également évalués sur leur aptitude à mobiliser un partenariat le plus large possible incluant la recherche appliquée, le développement et la formation. Les projets présentés portaient pour la plupart sur la recherche de systèmes de production plus durables : nouvelles rotations notamment en agriculture biologique, devenir de l’azote des effluents d’élevage dans le sol, introduction de pois protéagineux dans les assolements. Ils comportaient également l’élaboration d’indicateurs sur la performance agro-environnementale, la biodiversité, la gestion des prairies permanentes, capables de servir de base pour le conseil aux agriculteurs. Pour accompagner le changement de pratiques, ces projets proposaient de nouvelles organisations des réseaux d’expérimentations et de compétences sur les systèmes de culture innovants, une nouvelle approche de l’énergie.
Certains d’entre eux visaient à caractériser la qualité des produits, le lien au terroir, ou à mieux répondre à la demande. Avec le temps, il apparaît que de nouveaux thèmes jusqu’ici ignorés apparaissent, comme la gestion des risques sanitaires, le changement climatique, l’agriculture biologique… Autant de pistes dans lesquelles le ministre de l’Agriculture pourra puiser pour nourrir sa nouvelle approche du développement agricole : concilier performance économique et performance écologique.
Certains d’entre eux visaient à caractériser la qualité des produits, le lien au terroir, ou à mieux répondre à la demande. Avec le temps, il apparaît que de nouveaux thèmes jusqu’ici ignorés apparaissent, comme la gestion des risques sanitaires, le changement climatique, l’agriculture biologique… Autant de pistes dans lesquelles le ministre de l’Agriculture pourra puiser pour nourrir sa nouvelle approche du développement agricole : concilier performance économique et performance écologique.