Pour ses vingt ans, le concours de Gueugnon atteint l’âge de la maturité
Pour ses vingt ans, le concours de Gueugnon a rassemblé 302 animaux, confirmant sa place de troisième plus gros concours reconnu de la race. Dans une ambiance sobre mais conviviale, ce vingtième anniversaire montrait un jeune concours mature et toujours ouvert aux évolutions des élevages.

Le concours de Gueugnon a fêté ses vingt ans vendredi et samedi dernier. 302 animaux étaient réunis pour l’occasion dont 200 veaux mâles de l’année ; 45 adultes ; 27 laitonnes et trente de bovins de boucherie. Une belle vitrine étant donné la conjoncture avec des concurrents d’un niveau très relevé, commentait le président du comité organisateur Didier Pierre. Dans un ring couvert digne des rendez-vous nationaux, les juges ont en effet eu à départager de magnifiques adultes. Dehors, sous un soleil insolent, le jury a mis pas moins d’une heure quinze pour désigner les prix d’honneur des veaux mâles, signe que les 34 finalistes leur ont donné du fil à retordre !
Organisé le samedi matin, le challenge génomorpho atteint désormais sa vitesse de croisière avec 25 concurrents. Au fur et à mesure que le génotypage se démocratise, le verdict des index morphologiques rejoint celui des juges, se félicitait Didier Pierre.
Communication à long terme
Vendredi soir, la traditionnelle vente des bovins de viande s’est révélée décevante. En dépit de la qualité habituelle des bêtes grasses présentes, les prix ont dévissé pour la seconde année consécutive et quelques animaux n’ont pu trouver preneur. Un fait qui reflète fidèlement la tendance du marché où les animaux charolais de qualité sont bien mal valorisés.
Concernant les ventes de reproducteurs, le président se montrait réaliste : ce n’est plus sur les concours que se fait le commerce, reconnaissait-il. Mais ces rendez-vous n’en sont pas dépourvus d’intérêt pour autant, plaide le responsable du Herd-Book. Moyen de se comparer entre éleveurs ; lieu d’exposition de la production des différents élevages ; lieu d’échange, de promotion, de communication… Les concours servent la cause sur le long terme, assure Didier Pierre.
Partenaires généreux
A l’image de son président, le concours de Gueugnon a préféré fêter ses vingt ans dans la retenue. Pas de paillette ni de flonflon, mais toujours cette volonté de s’adapter aux évolutions de l’élevage. En cette édition particulière, bénévoles et participants ont pu profiter de la générosité des partenaires de l’évènement : signalétiques d’élevage fournies par le Conseil départemental ; plaques de section offertes par le Crédit Agricole ; gilets fournis aux bénévoles par la communauté de communes Entre Arroux, Loire et Somme. Sans oublier les casse-croûtes et autres apéritifs offerts par Agrisudest, Elvanovia, Groupama, faisait valoir Didier Pierre.
Pour ses vingt ans, le concours de Gueugnon atteint l’âge de la maturité

Le concours de Gueugnon a fêté ses vingt ans vendredi et samedi dernier. 302 animaux étaient réunis pour l’occasion dont 200 veaux mâles de l’année ; 45 adultes ; 27 laitonnes et trente de bovins de boucherie. Une belle vitrine étant donné la conjoncture avec des concurrents d’un niveau très relevé, commentait le président du comité organisateur Didier Pierre. Dans un ring couvert digne des rendez-vous nationaux, les juges ont en effet eu à départager de magnifiques adultes. Dehors, sous un soleil insolent, le jury a mis pas moins d’une heure quinze pour désigner les prix d’honneur des veaux mâles, signe que les 34 finalistes leur ont donné du fil à retordre !
Organisé le samedi matin, le challenge génomorpho atteint désormais sa vitesse de croisière avec 25 concurrents. Au fur et à mesure que le génotypage se démocratise, le verdict des index morphologiques rejoint celui des juges, se félicitait Didier Pierre.
Communication à long terme
Vendredi soir, la traditionnelle vente des bovins de viande s’est révélée décevante. En dépit de la qualité habituelle des bêtes grasses présentes, les prix ont dévissé pour la seconde année consécutive et quelques animaux n’ont pu trouver preneur. Un fait qui reflète fidèlement la tendance du marché où les animaux charolais de qualité sont bien mal valorisés.
Concernant les ventes de reproducteurs, le président se montrait réaliste : ce n’est plus sur les concours que se fait le commerce, reconnaissait-il. Mais ces rendez-vous n’en sont pas dépourvus d’intérêt pour autant, plaide le responsable du Herd-Book. Moyen de se comparer entre éleveurs ; lieu d’exposition de la production des différents élevages ; lieu d’échange, de promotion, de communication… Les concours servent la cause sur le long terme, assure Didier Pierre.
Partenaires généreux
A l’image de son président, le concours de Gueugnon a préféré fêter ses vingt ans dans la retenue. Pas de paillette ni de flonflon, mais toujours cette volonté de s’adapter aux évolutions de l’élevage. En cette édition particulière, bénévoles et participants ont pu profiter de la générosité des partenaires de l’évènement : signalétiques d’élevage fournies par le Conseil départemental ; plaques de section offertes par le Crédit Agricole ; gilets fournis aux bénévoles par la communauté de communes Entre Arroux, Loire et Somme. Sans oublier les casse-croûtes et autres apéritifs offerts par Agrisudest, Elvanovia, Groupama, faisait valoir Didier Pierre.