Pour son chai, David Bienfait à Bussières a profité de l’encaissement
Première étape chez David Bienfait à Bussières qui a voulu « profiter de l’encaissement » que lui conférait son terrain en pente, exposé Sud-Est, comme le soleil levant perçant la brume matinale le rappelait ce 21 novembre.

Le projet initial du vigneron était de « lier » le cuvage à sa maison d’habitation, laquelle se situe juste au-dessus. « Je ne regrette pas mon choix d’avoir un cuvage indépendant » pour des questions de séparation vie personelle et de travail et en cas de revente de l’exploitation. Installé en 2009, David Bienfait exploite pour l’heure 6 hectares, dont 2,8 en appellation Pouilly-Fuissé, 3 en Mâcon village et 0,15 en Saint-Véran. Son objectif était de gagner de la place et de se mettre aux normes. L’étude a débuté en 2014, après avoir envisagé un temps un autre site, en l'occurrence sur Davayé.
Lors de l’été 2015, David se lance et réalise lui-même une bonne part des travaux. Il part ainsi sur un bâtiment semi-enterré, relativement « petit », mais « fonctionnel » de 92 m2 pour la cuverie et de 42 m2 pour le stockage des bouteilles. La couverture est en tuiles, les poutres en lamellé-collé et le sol en béton finition quartz. Le caniveau n’est pas central mais proche des cuves. Côté colline, il choisit des murs en béton tandis que, côté cours, il opte pour des moellons. Le tout sans climatisation même si David y réfléchit. Les cuves sont thermorégulées. L’isolation thermique est réalisée par des panneaux sandwichs de 80 cm (100 cm au plafond). « Ce sont des plaques de 8 mètres déclassées vendues par lots (11 €/m2) », facilitant la découpe pour son besoin de 4 mètres de hauteur.
« J’ai raisonné pratique plus qu’esthétique », reconnaît le vigneron, qui visait une simplicité de lavage des murs. Autre intérêt, la possibilité de "démonter" un mur latéral pour « agrandir facilement un jour » le cuvage ou le stockage. Si la modularité est un avantage, « par contre, pour la grosse tuyauterie, il faut aller chercher le mur derrière », précise Jean-François Mazille du service Bâtiment de la chambre d'Agriculture de Saône-et-Loire, qui a conseillé deux points d’eau de chaque côté du cuvage et de nombreuses prises électriques ,« dont des systèmes à fixer sur cuves ». Cuves et fûts sont situés dans la même pièce. Dans un hangar attenant, il met son pressoir sous le préau. La porte du cuvage (3,5 X 3 mètres) est composée de panneaux trois plis, isolés par l’extérieur (polystyrène), « pratique avec une petite porte dans la grande ». Néanmoins, la plateforme à l’avant est trop petite et peu pratique pour les livraisons. Tout se fait heureusement sur un seul niveau.
720 €/m2
Côté stockage des bouteilles, David est également « satisfait » de la place. Il gerbe à 4 mètres. Les matières sèches se trouvent derrière sa zone de préparation de commande au milieu avec, à l’opposé, une zone pour l’étiquetage des bouteilles. « Il faudrait normalement une zone de pressurage, une de vinification, une de stockage vin et une pour les produits oeno », précise Benjamin Alban, du service Vigne & Vin de la chambre d'Agriculture. Ici, la réception et le pressurage se font à l’extérieur. Le stockage et la gestion des effluents également à côté du bâtiment. David envisage de couvrir cette partie pour stocker du matériel en dessous et installer un bureau à l’étage.
Pour 90 m2, le coût s’est limité à 96.700 € HT avec une bonne part d’auto-construction. Avec 19.300 € de subvention, au final, David s’en sort à "seulement" 720 €/m2, qui est dans la fourchette basse, notaient les techniciens de la chambre d’Agriculture.
Pour son chai, David Bienfait à Bussières a profité de l’encaissement

Le projet initial du vigneron était de « lier » le cuvage à sa maison d’habitation, laquelle se situe juste au-dessus. « Je ne regrette pas mon choix d’avoir un cuvage indépendant » pour des questions de séparation vie personelle et de travail et en cas de revente de l’exploitation. Installé en 2009, David Bienfait exploite pour l’heure 6 hectares, dont 2,8 en appellation Pouilly-Fuissé, 3 en Mâcon village et 0,15 en Saint-Véran. Son objectif était de gagner de la place et de se mettre aux normes. L’étude a débuté en 2014, après avoir envisagé un temps un autre site, en l'occurrence sur Davayé.
Lors de l’été 2015, David se lance et réalise lui-même une bonne part des travaux. Il part ainsi sur un bâtiment semi-enterré, relativement « petit », mais « fonctionnel » de 92 m2 pour la cuverie et de 42 m2 pour le stockage des bouteilles. La couverture est en tuiles, les poutres en lamellé-collé et le sol en béton finition quartz. Le caniveau n’est pas central mais proche des cuves. Côté colline, il choisit des murs en béton tandis que, côté cours, il opte pour des moellons. Le tout sans climatisation même si David y réfléchit. Les cuves sont thermorégulées. L’isolation thermique est réalisée par des panneaux sandwichs de 80 cm (100 cm au plafond). « Ce sont des plaques de 8 mètres déclassées vendues par lots (11 €/m2) », facilitant la découpe pour son besoin de 4 mètres de hauteur.
« J’ai raisonné pratique plus qu’esthétique », reconnaît le vigneron, qui visait une simplicité de lavage des murs. Autre intérêt, la possibilité de "démonter" un mur latéral pour « agrandir facilement un jour » le cuvage ou le stockage. Si la modularité est un avantage, « par contre, pour la grosse tuyauterie, il faut aller chercher le mur derrière », précise Jean-François Mazille du service Bâtiment de la chambre d'Agriculture de Saône-et-Loire, qui a conseillé deux points d’eau de chaque côté du cuvage et de nombreuses prises électriques ,« dont des systèmes à fixer sur cuves ». Cuves et fûts sont situés dans la même pièce. Dans un hangar attenant, il met son pressoir sous le préau. La porte du cuvage (3,5 X 3 mètres) est composée de panneaux trois plis, isolés par l’extérieur (polystyrène), « pratique avec une petite porte dans la grande ». Néanmoins, la plateforme à l’avant est trop petite et peu pratique pour les livraisons. Tout se fait heureusement sur un seul niveau.
720 €/m2
Côté stockage des bouteilles, David est également « satisfait » de la place. Il gerbe à 4 mètres. Les matières sèches se trouvent derrière sa zone de préparation de commande au milieu avec, à l’opposé, une zone pour l’étiquetage des bouteilles. « Il faudrait normalement une zone de pressurage, une de vinification, une de stockage vin et une pour les produits oeno », précise Benjamin Alban, du service Vigne & Vin de la chambre d'Agriculture. Ici, la réception et le pressurage se font à l’extérieur. Le stockage et la gestion des effluents également à côté du bâtiment. David envisage de couvrir cette partie pour stocker du matériel en dessous et installer un bureau à l’étage.
Pour 90 m2, le coût s’est limité à 96.700 € HT avec une bonne part d’auto-construction. Avec 19.300 € de subvention, au final, David s’en sort à "seulement" 720 €/m2, qui est dans la fourchette basse, notaient les techniciens de la chambre d’Agriculture.