Charte Natura 2000 du Val de Loire
Pourquoi CNC a voté contre
La semaine dernière, dans nos colonnes, l’association Cultivons nos campagnes refusait d’être associée à la charte Natura 2000 du Val de Loire, dont elle n’a pas validé le projet. Louis Accary, son président, revient cette semaine sur le sujet.
Cultivons nos campagnes a voté contre le projet de Charte Natura 2000 du Val de Loire, cela mérite une explication.
Tout d’abord, nous avons été très dubitatifs au regard du nombre de personnes présentes. D’où une première question : « qui était invité à cette réunion ? ». Immédiatement, une seconde question s’impose : « qui a reçu l’invitation ? ».
Si nous reconnaissons que l’Administration a bien rappelé toutes les remarques et contre-propositions que nous avions travaillées avec nos collègues de la Nièvre - lesquels étaient absents n’ayant pour leur part pas reçu d’invitation… cela a permis d’éclairer certaines zones d’ombre.
Le fait de ne pas reconnaître le professionnalisme et la capacité des exploitants et autres utilisateurs de produits phytosanitaires à agir en personnes responsables sur les terrains hors SAU « de façon responsable » a conduit à leur interdiction totale, ce qui nous a profondément blessés.
Le deuxième point de désaccord se trouve dans le paragraphe de préservation des Zones humides. Nous demandions de se référer à la charte zones humides signée en Saône-et-Loire après rien moins que deux à trois ans d’échanges et de travail entre tous les partenaires incriminés. Cette charte est là aussi pour éviter les excès de certains, de part et d’autre, sur les interprétations des textes ; elle vise donc à moraliser les rapports humains. Nous ne comprenons pas qu’elle n’ait pas été prise en référence…
Le troisième point de désaccord, c’est l’absence de possibilité de retournement des prairies, et cela à l’heure où chaque exploitation entend retrouver une meilleure autonomie alimentaire. Et en la matière, la revendication, sauf erreur, n’est pas portée que par la seule profession…
Puisque cette Charte Natura 2000 relève pour l’instant du seul volontariat, au regard des contraintes qu’elle impose et d’un engagement de cinq ans, l’association Cultivons nos campagnes a non seulement choisi de ne pas signer cette charte, mais invite également les exploitants agricoles concernés à la plus grande vigilance : réfléchissez bien avant d’y apposer votre signature !
Tout d’abord, nous avons été très dubitatifs au regard du nombre de personnes présentes. D’où une première question : « qui était invité à cette réunion ? ». Immédiatement, une seconde question s’impose : « qui a reçu l’invitation ? ».
Si nous reconnaissons que l’Administration a bien rappelé toutes les remarques et contre-propositions que nous avions travaillées avec nos collègues de la Nièvre - lesquels étaient absents n’ayant pour leur part pas reçu d’invitation… cela a permis d’éclairer certaines zones d’ombre.
Le fait de ne pas reconnaître le professionnalisme et la capacité des exploitants et autres utilisateurs de produits phytosanitaires à agir en personnes responsables sur les terrains hors SAU « de façon responsable » a conduit à leur interdiction totale, ce qui nous a profondément blessés.
Le deuxième point de désaccord se trouve dans le paragraphe de préservation des Zones humides. Nous demandions de se référer à la charte zones humides signée en Saône-et-Loire après rien moins que deux à trois ans d’échanges et de travail entre tous les partenaires incriminés. Cette charte est là aussi pour éviter les excès de certains, de part et d’autre, sur les interprétations des textes ; elle vise donc à moraliser les rapports humains. Nous ne comprenons pas qu’elle n’ait pas été prise en référence…
Le troisième point de désaccord, c’est l’absence de possibilité de retournement des prairies, et cela à l’heure où chaque exploitation entend retrouver une meilleure autonomie alimentaire. Et en la matière, la revendication, sauf erreur, n’est pas portée que par la seule profession…
Puisque cette Charte Natura 2000 relève pour l’instant du seul volontariat, au regard des contraintes qu’elle impose et d’un engagement de cinq ans, l’association Cultivons nos campagnes a non seulement choisi de ne pas signer cette charte, mais invite également les exploitants agricoles concernés à la plus grande vigilance : réfléchissez bien avant d’y apposer votre signature !