Première réunion de la Commission internationale agricole et agro-alimentaire
Le 13 juillet, Stéphane Travert et Jean-Baptiste Lemoyne, ont présidé, la première réunion de la Commission internationale agricole et agro-alimentaire. Pour la FNSEA, cette réunion est le signe que le gouvernement a pris la mesure de l’ampleur du problème et des enjeux pour l’agriculture.
Le 13 juillet, Stéphane Travert, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères ont présidé, la première réunion de la Commission internationale agricole et agro-alimentaire. Son animation est confiée à FranceAgriMer, en lien avec tous les partenaires de l’export. Pour la FNSEA, qui rappelle qu’elle alerte depuis plusieurs années sur le recul de l’excédent de la balance commerciale agroalimentaire, cette réunion est le signe que le gouvernement a pris la mesure de l’ampleur du problème et des enjeux pour l’agriculture, l’emploi et la cohésion des territoires. Pour l’organisation il s’agit « d’une suite concrète aux travaux des Etats Généraux de l’Alimentation, qui reprend la méthode promue par la FNSEA, à savoir mettre en avant le collectif en réunissant tous les acteurs et en ciblant les zones géographiques, qui sont dans l’attente de nos produits ». L’objectif de cette commission est de soutenir le développement des filières françaises du secteur à l’international. Stéphane Travert et Jean-Baptiste Lemoyne ont tous deux soulignés que les marchés internationaux étaient indispensables à l’équilibre économique des filières françaises.
Le collectif pour conquérir les marchés internationaux
Le ministre de l’Agriculture a également rappelé l’importance du soutien aux démarches collectives de filières pour conquérir des marchés internationaux. Il a souligné la nécessité de travailler de manière coordonnée avec différentes filières et ce, en articulant les différents outils publics disponibles. Les deux ministres ont annoncé le programme de travail de la Commission internationale. Cette dernière travaillera sur trois axes principaux : , le « qui fait quoi » en matière sanitaire et phytosanitaire, de façon à gagner en efficacité en matière d’ouverture de marchés en pays tiers ; les questions de données statistiques et nomenclature douanière, afin de doter les interprofessions d’outils d’analyse rénovés et enfin sur les problématiques de logistique autour des nouvelles routes de la soie, des groupes de travail « pays » permettant de faire émerger des offres collaboratives sur des marchés d’importance pour l’agro-alimentaire français. Un point de suivi sera effectué à la fin du mois d’octobre, en parallèle du SIAL (Salon international de l'agroalimentaire). Pour Stéphane Travert et Jean-Baptiste Lemoyne, cette démarche s’inscrit aussi dans les objectifs du grand plan d’investissement (GPI) du gouvernement qui vise, notamment, à accompagner le développement des filières, améliorer leur compétitivité, stimuler l’innovation et renforcer leur leadership européen et leur positionnement à l’international. A cette occasion, les deux ministres se sont réjouis de la notification, ce jour, au gouvernement français par l’administration sanitaire chinoise (CNCA), de l’agrément accordé à deux abattoirs français, Bigard de Feignies (Nord) et Elivia du Lion d’Angers (Maine et Loire) pour l’exportation de viandes bovines vers la Chine. Deux entrepôts français se sont également vus attribuer cette autorisation. Cette décision met fin à 17 ans d’embargo chinois.